ReNé JeaN-PieRRe a écrit :
Le "problème" (entre guillemets), avec la Science ou la recherche scientifique, c'est qu'elle est forçément limitée dans sa vision des choses et ne peut rien extrapôler, ou quasiment, de par le fait qu'on ne peut se baser sur rien d'autres que sur des faits, des preuves, etc.
Vous avez une vision bien restrictive de la science. On peut tout extrapoler, mais faut pouvoir le démontrer ensuite. Des critiques qu'on fait à la science, c'est la moins constructive. Il y a des gens qui aimerait pourvoir tout dire et prétendre que c'est scientifique. Mais, ce n'est que de la gogologie. Et souvent, le gogo, c'est celui qui est sommé d'y croire (souvent pour acheter de la poudre de perlimpinpin).
Tandis que la démarche scientifique, elle est normée. La preuve ? La physique quantique. Plus bizarroïde que cette physique-là, je ne connait pas grand chose. Mais, elle a un avantage, ses équations collent à merveille au monde de l'infiniment petit et on a de nombreuses applications qui fonctionnent à l'aide de ses principes.
Pour ce qui est de l'extrapolation en ce qui concerne l'homme de Néanderthal, le problème était plus dans la société que dans le monde scientifique et de nombreux scientifiques allaient bien au-delà de ce qu'on pouvait penser raisonnable. Il y a fallu le temps pour que les esprits acceptent que
sapiens n'était pas le seul supérieurement intelligent. Ce que disaient les scientifiques depuis au moins 30 ans. Mais, de là à en faire un tribu peuplée de prix Nobels en pagaille, il y a une marge que personne ne peut franchir. Or, on voit de plus en plus, des gogologues prétendre que si sapiens a éliminé néandertal, c'est parce que ce dernier était plus respectueux de son environnement. On va d'un extrême à l'autre. Il vaut mieux rester scotché au faits, on a moins de chance de dire des bêtises ( pour ne pas dire un mot presque équivalent et qui commence par un c...).