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Depuis le temps que des hommes vivent en conditions extrèmes et isolées,(jungle,montagne,désert,banquise...)on a jamais vu naître une "race" qui se serait spécialisée à un biotope donné .
Ce n'est pas suffisant comme preuve. D'une part cet isolement est relativement bref au regard du temps qu'il faut à l'évolution. D'autre part, l'homme possède des ressources d'intelligence qui lui permettent de trouver des solutions et de survivre même s'il n'est, physiquement, pas idéalement adapté à son environnement. Ainsi, il ne s'exerce pas de pression de sélection qui fasse disparaître les inadaptés - et en négatif, "apparaître" les adaptés. Pour schématiser, les Esquimaux étant capables de se fabriquer des vêtements chauds, le froid qui les environne ne provoque pas de sélection en direction de la réapparition d'une fourrure.
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L'évolution a été favorisée par la croissance colossale de la population mondiale -- de quelques millions à 6,5 milliard depuis 10000 ans -- avec des personnes qui se déplacent dans de nouveaux environnements auxquels ils ont besoin de s'adapter.
Même commentaire. La pression de sélection de ces environnements n'est pas énorme parce que l'homme invente des dispositifs pour survivre. Qui plus est, les environnements anthropisés changent beaucoup trop vite pour que des mécanismes adaptatifs aient le temps de se mettre en place. Certains chercheurs pensent que certains de nos problèmes sociaux sont dus au fait que nous avons encore en nous des réflexes de chasseurs-cueilleurs - par exemple la peur de manquer de ressources qui se résout de nos jours en cupidité, pour schématiser fortement.
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Au risque de choquer certains... je pense qu'avec les progrès de la médecine les personnes ayant des problèmes génétiques vont survivre et diffuser leurs gènes... ce qui pourra s'avérer catastrophique si un jour l'accès à la médecine n'est plus aussi facile (en cas de guerre ou d'autre catastrophe... ce qui malheureusement a tout les risques de se produire)...
On peut même simplement penser à nos grands-parents : n'ayant pas connu les antibiotiques dans leur enfance, ceux qui atteignent des âges avancés de nos jours sont à la fois
- survivants d'une certaine pression de sélection, particulièrement résistants
- bénéficiaires du meilleur de la médecine, de nos jours.
Ne vont-ils pas constituer une apogée d'espérance de vie ? Ferons-nous aussi bien ?