En visitant qq chantiers de fouilles archéologiques, j'ai remarqué que le paléosol est assez souvent dans une position telle que pour y réaliser les activités qu'y s'y déroulérent, il faut se rabaisser, et souvent étre accroupi et assis ....

Est-ce réellement compatible avec la vie quotidienne des hommes préhistoriques ???

Si je dois manger un gibier autour d'un feu, j'avoue trouvé préférable de le faire à proximité de la caverne adossé à un arbre, plutot qu'enfumé avec la tête cognant contre le plafond et adossé à une paroi froide ...

Je ne comprends pas où vous voulez en venir.

Tout dépend de la température extérieure... si il pleut... si il neige... Je pense qu'effectivement l'Homme à cet époque devait régulièrement "cuisiner" en extérieur... mais l'avantage des abris sous roche est que les hommes s'y regroupaient dans un espace restreint en cas de mauvais temps... et qu'alors le matériel archéologique y est concentré.

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Skipp

Salut,

Oui, Skipp a tout à fait raison, il ne faut surtout pas oublier que le Paléolithique Supérieur se déroule durant l'ère glaciaire avec un léger réchauffement de température au Magdalénien. Se positionner accroupi également peut être un moyen de conserver au mieux sa température et donc sa sensation de chaleur.

Cordialement.

Bonjour,
Je me suis posé au contraire la question suivante : pourquoi les hommes du paléolithique ne s’installaient-ils pas à l’intérieur des grottes ? Même si elles sont souvent très humides, la température y est constante et nettement au-dessus de zéro (si on compare avec les – 25 degrés de l’ère glacière). Y a-t-il un risque d’asphyxie avec le feu (utilisé pourtant pour permettre la visibilité dans les grottes ornées) ?

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"Passa corselet d'or Et luisant haubert, Mit heaume sur sa tête En main prit une épée. Se jeta sur l'épée, Et s'écroula, blessée."
« Je parle espagnol à Dieu, italien aux femmes, français aux hommes et allemand à mon cheval. »

D'asphyxie j'en doute... ces grottes restent quand même assez aérée... par contre, ils devaient parfois être bien enfumé à l'intérieur... ce qui n'était peut être qu'un moindre mal la fumée faisant fuir prédateurs (entre les ours et les lions il ne devait pas être facile d'entrer dans une grotte sans une petite appréhension) et moustiques...

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Skipp

Salut,

Les lions à -25 ??????

Cordialement

Lions des cavernes pour être précis.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Merci pour le renseignement

Cordialement

Le lion des cavernes, Panthera leo spelaea... disparu en même temps que la macrofaune... Il était 25% plus gros que les lions africains actuels...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Panthera_leo_spelaea

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Skipp

Les sols anciens sont proches des parois, mais aussi plus bas. Cela fait que la courbure est souvent plus favorable. Par ailleurs les activités se concentraient près de la paroi, mais n'étaient pas limitées à cet espace il me semble.
De plus quand on taille ou qu'on dort, cela n'est pas gênant... et en fait plutôt pratique par grand froid.
Et puis tout est question d'habitude et de survie...

Il faut surtout penser qu'on n'est pas (ou rarement) comme aujourd'hui en situation de choix : on prend ce qu'on trouve, si la grotte est basse, elle est basse, sinon tant mieux ...
Et si on pratiquait (déjà ?) la position du missionnaire, le coup de rein au plafond ...

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

J'imagine bien un des Sapiens du Paléo Sup, s'approchant d'une grotte sous les bourrasques et la neige, se retourner vers son groupe où se dessinent des mines dubitatives :
"Si c'est bon pour les hyènes, c'est bon pour nous!"

Ils n'avaient décidément pas la même conception du confort que nous!
Il ne faut pas non plus, pour certaines grottes, garder en tête leur aspect actuel : colluvionnements anciens, détachement de blocs du plafond, mais aussi fouilles des premiers archéologues qui larguaient les déblais dans un coin de la cavité, jusqu'à parfois obstruer un des accès (c'est le cas à Isturitz par exemple). Quoi qu'il en soit, comme dit dans d'autres posts, grotte exigüe signifie plus facile à chauffer...avec ce que cela implique : je me souviens de la réflexion d'un archéologue sur l'état des poumons de nos prédécesseurs (y compris bien après le paléo), prétendant que ces derniers n'avaient peut-être rien à envier à nos fumeurs actuels.

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"L'histoire, qui est le juge du monde, a pour premier devoir de perdre le respect" Michelet (J.)

Et puis... Je pense que l'on aura bien plus chaud dans une grotte au plafond bas que dans une grotte aux vastes salles... Le rayonnement du feux se reflétant sur les parois basses chauffera bien plus... et puis il est plus simple de chauffer un petit espace qu'un grand espace.

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Skipp

Voui mais lespagnol avait bien parlé du paléosol.
J'avais toujours lu que les grottes, les vraies, avaient peu servi d'habitats ? que les "Cro-magnon" utilisaient plutôt les abris sous roche, voire des huttes ? Les grottes ornées ne sont pas du tout des habitats... dès lors, que leur accès soit inconfortable et qu'il soit difficile d'y manger son cuisseau de rhino ou son cuissot de saïga bien assis, est un peu hors problématique...