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Message Publié : 02 Juin 2009 16:49 
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Je commence à rouiller en paléontologie. Qui est assez pointu pour établir une liste des différentes méthodes de datation avec la fourchette d'âge calculée, les objets datables, etc.

Le Point 1915 du 28 mai 2009 mentionne une méthode de datation des poteries sans carbone 14. Est-ce une nouveauté ou ne présente-t-elle qu'un intérêt technique limité ?


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Message Publié : 02 Juin 2009 19:09 
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Geopolis a écrit :
Je commence à rouiller en paléontologie. Qui est assez pointu pour établir une liste des différentes méthodes de datation avec la fourchette d'âge calculée, les objets datables, etc.

Le Point 1915 du 28 mai 2009 mentionne une méthode de datation des poteries sans carbone 14. Est-ce une nouveauté ou ne présente-t-elle qu'un intérêt technique limité ?


Sauf erreur de ma part, ça doit être la thermoluminescence. Et elle date des années 1950.

_________________
Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
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Message Publié : 02 Juin 2009 21:16 
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Jean Froissart
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Inscription : 14 Avr 2006 21:21
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Il y a plusieurs méthodes de datation :

-la datation au Carbone 14 : en fonction des atomes de carbone contenu dans un objet ou un corps, sachant que les atomes disparaissent à une vitesse régulière et quasiment mathématique. Je n'ai plus les détails sous la main, mais c'est très fiable (sauf conditions de conservation particulières), pour tout ce qui a moins de quinze mille ans me semble-t-il (au-delà, plus d'atomes de Carbone 14, tout simplement).

-la datation par thermoluminescence (je ne me souviens plus exactement en quoi ça consiste) : pour ce qui a plus de quinze mille ans.

-la datation par dendrochronologie : c'est l'étude par les cernes des arbres. Elle permet de distinguer, notamment, les années sèches des années humide (plus les cernes sont épais, plus les années sont pluvieuses), que ce soit il y a un siècle ou 5 OOO ans. Naturellement, il faut dater aussi l'arbre...

Il y a sans doute d'autres méthodes. Je pense qu'une banale recherche sur Google devrait apporter pas mal de réponses à tes questions.


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Message Publié : 02 Juin 2009 21:27 
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Inscription : 23 Jan 2009 15:49
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Quelques éléments sur les méthodes de datation scientifique là : http://www.c2rmf.fr/homes/home_id21906_u1l2.htm


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Message Publié : 03 Juin 2009 7:29 
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Inscription : 26 Juin 2008 17:31
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Il y a aussi la résonance paramagnétique électronique (RPE) ou résonance de spin électronique (ESR), hydratation de l'obsidienne, l'archéomagnétisme .....


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Message Publié : 03 Juin 2009 8:12 
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Inscription : 26 Déc 2004 20:46
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Alors voici un succint et paresseux recensement des méthodes de datations paléontologiques et archéologiques :

***

I – Sources écrites

A noter qu'elles permettent des datations absolues et relatives.

II – Datation absolue

Elle établit un âge plus ou moins précis avec une marge d'erreur plus ou moins importante.

a – Datations radiométriques

Carbone 14
Découverte : en 1949 par l’Américain Willard Libby (1997, S&A 605, 48)
Objets datés : échantillons organiques (http://www.c2rmf.fr)
Période datée : non applicable au-delà de 70 000 ans, efficacité maximale entre 500 et 50 000 ans, rajeunir de 1 000 à 3 000 ans les dates auparavant évaluées entre 40 000 et 20 000 av. J.-C. (1997, S&A 605, 48)
Principe : datation des restes organiques d’après leur teneur en carbone (1997, S&A 605, 48)

Potassium/argon
Uranium/thorium
Rubidium/strontium


b – Méthodes basées sur les défauts cristallins

Thermoluminescence
Objets datés : objets minéraux chauffés (céramiques, poteries, pierres…) (http://www.c2rmf.fr)
Période datée : mêmes durées couvertes que pour le carbone 14 (1997, S&A 605, 48)
Principe : datation du temps d’ensevelissement des sédiments d’après la libération d’électrons normalement piégés au soleil (1997, S&A 605, 48)

Résonance paramagnétique électronique (RPE)
Résonance de spin électronique (ESR)
Traces de fission

c – Méthodes basées sur des phénomènes de diffusion

Hydratation de l’obsidienne

Et probablement cette méthode récemment mentionnée dans Le Point, qui ne date rien de nouveau mais simplifie probablement la datation des poteries :
Citer :
Pour dater une poterie ancienne, pas besoin de carbone 14 ! Pesez-la, faites-la cuire à 500 °C, pesez-la de nouveau : elle aura perdu quelques milligrammes d’humidité qui, reportés sur un tableau d’équivalence, livreront l’âge exact de l’objet. Mise au point par l’université de Manchester, cette méthode se fonde sur le fait que la matière cuite au feu fixe, année après année, une fraction de l’humidité ambiante.

2009, Le Point 1915, 32


d – Méthodes basées sur des phénomènes cycliques

Archéomagnétisme :
Objets datés : de structures en terre cuite (fours de potiers, de tuiliers, à chaux), bâtiments en briques ou à toiture de tuiles (http://fr.wikipedia.org)
Principe : basée sur la variation du champ magnétique terrestre enregistré par les minéraux magnétiques présents dans l’argile (http://fr.wikipedia.org)

Dendrochronologie :
Principe : basée sur l’analyse en épaisseur et le comptage des anneaux de croissance des arbres (http://fr.wikipedia.org)

III – Datation relative

La stratigraphie établit au mieux un intervalle de temps comprenant l'âge de l'objet. Elle repose sur deux disciplines.

Chronostratigraphie
Principe : 4 principes géologiques (de continuité, de superposition, de recoupement et d’inclusion (http://fr.wikipedia.org)

Biochronologie
Principe : principe d’identité paléontologique (étude du contenu paléontologie des couches géologiques) (http://fr.wikipedia.org)


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Message Publié : 12 Juin 2009 16:02 
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Inscription : 15 Avr 2004 22:26
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Localisation : Alsace, Zillisheim
Geopolis a écrit :
Le Point 1915 du 28 mai 2009 mentionne une méthode de datation des poteries sans carbone 14. Est-ce une nouveauté ou ne présente-t-elle qu'un intérêt technique limité ?


Serais-ce ceci : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/on-peut-dater-des-poteries-anciennes-grace-a-leau_19570/#xtor=RSS-8

Citer :
La méthode est simple, précise et remarquablement élégante. Il suffit de peser avec une balance ultra-précise un fragment de poterie avant et après un chauffage intense dans un four.

Après la fabrication de la poterie, elle libère rapidement une partie de son eau. Mais ensuite, le phénomène s'inverse. La poterie absorbe lentement l’eau de son environnement. Remarquablement, cette absorption est indépendante du taux d’humidité atmosphérique. Plus le temps passe, plus une poterie se charge en eau et on sait exactement à quelle vitesse. La réhydratation de la poterie suit précisément une loi de puissance de la forme (temps)1/4.

Tenir compte des bombardements du vingtième siècle

Il suffit donc de mesurer la quantité d’eau perdue par une masse de référence issue d’une poterie à la suite d’un chauffage dans un four à environ 500°C pour déterminer son âge.

A la surprise des chercheurs, une brique datant de l’époque romaine et dont on savait indubitablement qu’elle avait été fabriquée il y a 2001 ans a été datée avec une excellente précision. L’âge trouvé par la méthode de Wilson et Bailiff étant de 2000 ans... De même, un test en aveugle sur une autre brique leur a donné un âge de 340 ans alors que l’on savait que son âge réel devait être compris entre 339 et 344 ans.

A l'occasion d'un autre test, Wilson et Bailiff ont tout de même eu un doute sur la fiabilité de leur méthode. La datation d’une autre brique provenant de l’abbaye de Canterbury, et donc d’origine médiévale, s’obstinait à fournir un âge de 60 ans. Il ne fallut pas longtemps aux chercheurs pour se souvenir des bombardements de la Seconde guerre mondiale ayant frappé cette abbaye. La chaleur des incendies avait tout simplement remis à zéro le compteur de l’horloge à eau !

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Message Publié : 14 Août 2009 14:23 
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Salluste
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Inscription : 23 Juin 2007 13:21
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Localisation : Lille ... bureau au fond à droite
A l'origine la thérmo avait été mise en place pour vérifier si des tanagra était des faux ou des vrais !!!
On s'en sert pas mal dans le Nord de la France et dans les régions loessique. En effet le calcaire ou les feldspaths conservent aussi la radio activité naturelle et ils ont juste besoin d'être quelques secondes au soleil pour être "remis à zero". On peut donc dater l'age de recouvrement.
Pour l'anecdote les américains dans une de leur sonde voyageur (celle qui contient des messages à destination d'éventuel extra terrestre) ils ont employé la méthode à l'inverse pour leur permettre de dater l'envoie de la sonde. Ils ont mis dedans deux petites boites en plomb, l'une avec un morceau de quartz tout seul, et l'autre avec un morceau de quartz accompagné d'une légère source radioactive.

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"Celui qui est prét à saccrifier un peu de liberté pour sa sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre"


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