Intéressant en effet.
Je ne peux toutefois m'empêcher de relever un passage :
cet article dit a écrit :
Voilà pourquoi je vous propose plutôt de suivre l’évolution de ce marqueur depuis le Paléolithique jusqu’à nos jours. Ce faisant, on remarque qu’entre la fin de la préhistoire récente et le XIX siècle, l’espérance de vie à la naissance oscille entre 20 et 30 ans. Au début du XX siècle, elle varie de 30 à 45 ans pour s’approcher, désormais, de 70 ans. A l’échelle de l’humanité, l’accroissement de l’espérance de vie est donc un phénomène récent, qui s’est opéré au XX siècle.
Il me semble que l'espérance de vie, par exemple au Moyen-Age, était supérieure à 20 ou 30 ans. Ou en tout cas qu'elle était lourdement grevée par une mortalité infantile extrêmement forte, que l'on peut bien évaluer par le biais de données fiables (registres paroissiaux par exemple).
Or, pour le Paléolithique, on n'a aucun chiffre qui permette de savoir quelle était la proportion de nouveaux-nés morts dans leur première année, et l'espérance de vie évoquée provient donc du seul échantillon disponible de squelettes, généralement adultes, retrouvé. En gros, au Moyen-Age, l'espérance de vie devait être de 35 à 45 ans, lourdement amoindrie par la mortalité infantile, tandis qu'au Paléolithique elle était réellement de 20 à 30 ans pour les adultes les plus âgés, et peut-être de 10 à 20 ans pour l'ensemble de la population compte tenu de la mortalité infantile (sans que l'on sache si celle-ci était forte ou pas, faute de données, cependant) !
Ou me trompè-je dans mon raisonnement ?
CNE503