Merci pour vos reactions et explications sur cette question. Je vais essayer de reprendre les elements apportés:
pierma a écrit :
utilise-t-on d'autres isotopes que celui du carbone pour des datations isotopiques lointaines ?
[...] par contre je suis souvent un peu incrédule pour la datation des fossiles, qu'il s'agisse de dinosaures ou d'autres espèces.[/quote]
J'ai trouvé ces elements de reponses sur ce blog . Les isotopes qui permettent de dter les couches géologiques, parce que la datation de fossile > 50 000 ans est avant tout stratigraphique si j'ai bien compris
"Parmi les éléments chimiques les plus utilisé, figurent l’isotope instable du rubidium à 87 nucléments de période radioactive égale à 87 milliards d’années et se transformant en strontium. On a également le thorium qui se transforme en plomb, de période radioactive T= 13 milliards 900 millions d’années ; sans oublier le potassium-argon avec T= 11 milliards 900 millions d’année ; l’uranium plomb. Dans ce cas T= 700 millions d’années. Dans le cas de l’uranium-thorium, T= 250 mille ans ; pour le carbone azote, T= 5568 ans. L’isotope de l’hydrogène-tritium à une période radioactive de 12,26 ans. Alor que le rapport (14 C/14N) permet de dater les fossiles récents, le rapport (40Ar) est utilisé pour dater des formations datant de 1 à 100 millions d’année et le rapport (87 Rb/ 87 Sr) pour les terrains formé aux époques les plus reculées (jusqu’à 3,8 à 4,5 milliards d’années) voit aussi géodynamique chimique Réponse rapide "
http://sakpassonou-info.centerblog.net/ ... hronologie***
bina bang a écrit :
La marge d'erreur n'est plus du tout négligeable et plus on cherchera à déterminer des temps réduit moins l'utilisation de cette "zone" ne sera pertinente.
A l'inverse si le nombre de mutations tolérées est trop important elles vont se chevaucher et rendre tout calcul impossible.
Ok et compris.
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Atlante a écrit :
Il me semble que pour relayer le C14 quand celui-ci atteint ses limites, les datations s'appuient sur la thermoluminescence qui, justement, est plus efficace pour les datations lointaines que pour les datations récentes (mais je ne me souviens plus pourquoi). Si des savants ont réussi à dater le cratère de Chicxulub et l'extinction du Crétacé (sans parler de tout ce qui a eu lieu avant), ce n'est pas plus compliqué le faire avec les plus anciens hominidés qui sont beaucoup plus récents.
La thermoluminescence est utilisée des lors qu'une source de chaleur a pu interargir avec le materiel a dater . Cest une methode qui permet de donner une date de quand se sont fixé des cristaux sous l'action de cette chaleur . La limiyte est que s'il n' ya aps eu de chaleur , elle n'ets pas possible. par contre elle est tres efficace pour tout ce qui ets datation de terre cuite , poteries, impacts meteoritiques , etc ...
Tiel a écrit :
C'est bien plus compliqué que cela!
D'une part parce qu'il n'y a pas de certitudes sur les taux de mutations et donc sur les «horloges moléculaires» avec qui plus est récemment des rremises en causes potentielles pour le moins importantes!
Taux de Mutation et Évolution HumaineÀ cela s'ajoute pour le cas de l'évolution humaines récentes et des expansions hors d'Afrique les divers problèmes liés aux flux de gènes entre populations, souvent important et brouillant considérablement les pistes pour estimés des divergences initiales!
Tres intéressant votre lien sur le taux de mutation. Taux qui pose en effet 2 probleme - dans la methode de calcul il est reputé comme " constant" ce qui m'etonnerait dans la réalité . Ensuite si ce taux theorique est remis en cause (pratiquement du simple au double j'ai vu dans le lien) c'est la date de la divergence initiale grands singes / homo ( dans l' etud que je citais la date de divergence avec les chimpazes etant la base de reference du calcul) qui est directement affectée et ça remet donc tous les resultats de calcul en question.
Je me suis permis de lancer le debat parce que c'est cette methode qui a été utilisée pour dater les divergences vis à vis des denisoviens , et je crois que c'est cette methode aussi pour les divergences avec neanderthal.
http://genetics.med.harvard.edu/reich/R ... tary-1.pdfpage 32 à 35 de l'etude - tableaux des resultats page 35
Par contre les methodes et resultats de mesure de distance genetique entre les differents groupes homos me parait moins contestable.
Du coup je comprends que cette methode (finalement contestable et tres theorique des datations de divergences) ne soit pas appliquée entre les différents groupes homo sapiens . Parce que bien que contestable, aucun Néanderthalien ou Denisovien ne pourrait venir s'en offusquer, à la difference des hommes modernes.
au vu de ces remarques les dates publiées de ces divergences préhistoriques me semble a prendre avec beaucoup de réserves.