La règle est simple : à partir du moment où ça se reproduit, c'est la même espèce. Après, pour les incapacités intraspécifiques, les biologistes n'ont qu'à se tenir aux sous-espèces, un concept largement galvaudé et inutilement appliqué à des robes, des taches, des biotopes. Ils ont également à leur disposition les types (que j'estime devoir rester lié aux phénotypes) et les races, depuis que ce dernier terme s'est mis à désigner des sous-espèces en lieu et place des lignées/lignages au XIXe siècle.

Je rajouterais une autre règle aussi pragmatique : quand un accouplement donne une descendance stérile, on met dans le même genre.

Tenez, pendant que l'écologisme déplore la disparition des ours polaires, il se croise et se recroise avec son frère le grizzli.

Deux phénotypes si différents sont pourtant totalement interféconds, le reclassement au sein d'une espèce unique s'impose rationnellement.

Le résultat du croisement est appelé grolar , ce qui amuse beaucoup les Québecquois