Pas mal de musées ont reçu des fonds pour numériser leurs documents et les mettre en ligne où ils seraient consultables par tous les chercheurs et, éventuellement, par le public. Du coup, on fait des recherches dans les vieilles armoires et on redécouvre un tas de choses. Par exemple, un squelette entier d'un homme d'il y a 6500 ans en Mésopotamie, soit à la limite entre la période pré-historique et historique. Pour en savoir plus :

Noé, squelette vieux de 6500 ans redécouvert dans le sous sol du Penn Museum

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Le fait qu'il a été recouvert de cire avant son extraction peut donner des espoirs en ce qui concerne la conservation de son ADN.

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Bonjour,

Comment numérise-t-on un squelette?

Bien à vous,

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Quaerendo invenietis

Apparemment, ils cherchaient à numériser certains documents et quelqu'un s'est étonné qu'un document indiquait qu'ils avaient reçu 2 squelettes et l'autre n'en indiquait qu'un présent dans les collections. Ils ont commencé à fouiller et quelqu'un s'est rappelé une boite ancienne aperçue dans une salle.

Mais, on numérise très bien des squelettes avec des outils modernes. On peut procéder de différentes manières depuis une simple numérisation 3D avec un laser, jusqu'à des numérisations internes avec des IRM, des scanners, ...

En fait, virtuellement, on peut même mieux manipuler les objets fragiles. Le chercheur peut zoomer sur des détails, avoir des vues d'ensemble. Manipuler plusieurs os pour voir comment ils s'imbriquent ... Tout cela sans quitter son laboratoire et sans que le squelette ne sorte du lieu de stockage.

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On peut même aller plus loin et numériser des os, les assembler "numériquement" sur ordinateur puis imprimer le résultat via une imprimante 3D.

Ça a, par exemple, été fait par Christoph Zollikofer qui a reconstruit un crane d'enfant néandertalien à partir d'ossement numérisés puis l'a imprimé en 3D.

source : http://www.courrierinternational.com/article/2012/08/23/imprimante-3d-et-la-science-prend-du-relief

Très intéressant. Il y a quelques squelettes d'Ur qui ont pu faire récemment l'objet d'études, mais ils dataient d'une période postérieure (celle du cimetière royal, en gros dans les derniers siècles au IIIe millénaire av J.-C.), pas de celle du Flood Pit qui est plus ancien. Les études "paléo-pathologiques" sont notamment très intéressantes pour connaître l'état sanitaire des Anciens, mais il n'y en a pas eu beaucoup pour la Mésopotamie antique.