Vous voulez dire Elisabeth Ière, fille d'Henry VIII et d'Anne Boleyn, je suppose ?
Cdlt
Vlad

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"Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu à toutes les femmes...."
Extrait de "La Chanson de Craonne"

Et petite fille d'Henry VII (il ouvre la Maison Tudor) et de Marguerite d'York (union qui vit la fin de la Guerre des Deux Roses...)
Courte Maison, Elisabeth sera la dernière (un plus pour la personne de Catherine d'Aragon)...
Un arrêt sur l'étrange Thomas More. Il y a un monde entre l'humaniste d'Utopia et le politique : d'ailleurs l'église ne s'y est pas trompée, il est canonisé...
Les Stuart prennent la suite... On verra une tête royale tomber... Une méchante longueur d'avance sur nous, les rois des Lumières pas encore allumées...
"Les Rois Maudits" en anglais ? J'ai du mal à imaginer... Ce doit perdre un peu niveau échanges... Les tournures...
Enfin chouette : une personne qui aime l'Histoire Anglaise autrement qu'à travers la Guerre de Cent ans ou sous l'angle "Perfide Albion face au Grand Napoléon"...
Au plaisir de vous lire...

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"... Et si je te semble avoir agi follement, peut-être suis-je accusée de folie par un insensé." (Sophocle)

Quand j'avais 8 ans, mon institutrice en 3e primaire (= ce2 en France) avait décidé de nous faire faire une exposition sur l'écriture à travers le temps. On avait dû travailler un bon mois là-dessus je pense... On avait notamment dû comparer divers alphabets et écrire son prénom dans chaque, sans compter le fait qu'elle nous avait fait écrire à la plume. C'était pas grand chose, mais j'avais vraiment adoré ça au point de dire à mes parents que, plus tard, je serais historienne x) Par la suite, mon institutrice de 5e-6e primaire (= cm2-6e) avait eu l'idée de faire un cours d'histoire tous les mardis après-midi, ce qui m'a petit à petit fait adorer encore plus l'histoire. Depuis, et bien rien n'a changer ! Mis à part que j'aime encore plus l'histoire vu que j'y ai vu de plus en plus de "bon point". L'année prochaine, je commencerai d'ailleurs un bacchelier (on dit licence en France me semble...) en histoire à Bruxelles !

Voila pour moi !

Quand j'étais petit,quelque chose comme 5-6 ans je dirai, et que ma grand-mère venait passer quelques jours chez nous, elle dormait dans ma chambre et régulièrement le matin, je venais dans son lit et elle me racontait l'histoire de France. Alors certes, c'était avec tous les "clichés" (nos ancêtres les Gaulois, Henri IV et la poule au pot…) mais ça a éveillé mon intérêt et ce sont des choses que je n'ai jamais oubliée (comme l'assassinat d'Henri IV par Ravaillac rue de la ferronnerie), contrairement à bien de choses apprises à l'école.

Pour ma part, et bien je pense que c'est en partie né grâce aux jeux-vidéos. Mon grand frère m'a initié assez tôt à des jeux de stratégie, Age of mythology, et la série de total war. Ca a sucité un intérêt chez moi pour toutes ces anciennes civilisations, et puis j'ai eu mes premiers vrais cours d'histoire quand j'étais à la fin de mes primaires (environ 10/11 ans) et j'ai adoré parler de la Grèce, de Rome, puis du Moyen-Âge. Ensuite je suis entré dans le secondaire, où j'ai pu commencé le latin puis le grec, qui étaient, et sont restés jusqu'à la fin mes matières préférées à l'école. Et vers mes 16/17 ans je me suis intéressé de plus près a l'univers de Tolkien et aux mythologies et civilisations qui l'avaient inspiré, ça m'a poussé vers les civilisations celtiques et germaniques anciennes.

Inscrit sur ce forum depuis 2007, me targuant de mes bientôt 600 messages, il serait absurde que je ne réponde pas à ce fil sur l'origine de ma passion pour l'histoire, car je le confirme je suis bien ce qu'on peut appeler un passionné. L'origine, je pense qu'il faut déjà la chercher chez mes grands parents paternels, ma grand-mère étant professeur d'Histoire-Géographie, mon grand père instituteur au moins une partie de sa vie, les livres scolaires ou non d'histoire (laissons la géographie de côté ) étaient relativement nombreux dans la petit maison au fond du jardin d'Auch à coté de la collection du masque et de la plume (beaucoup d'Agatha Cristie)... Quelques revues sur la Seconde Guerre mondiale (Revue de la Seconde Mondiale), quelques Historias également surement, ont baigné ma jeunesse. Quelques ouvrages sur la naissance de Rome, sur la civilisation grecque et romaine ont également nourri cette passion naissante pour la science historique. Après des études proprement littéraires, je me suis re-tourné tout naturellement vers des études d'Histoire à la fac... La suite moins heureuse puisque je ne suis pas finalement devenu enseignant, ne m'a pas empêché de continuer à lire - même plus peut-être encore- des ouvrages d'Histoires à tel point que j'ai du mal à lire le moindre roman (j'ai essayé malgré tout...). C'est une passion pour les livres d'Histoire et je pense que j'ai été formaté à ce point que je ne peux lire que des ouvrages à caractère universitaire ou scientifique et on l'aura peut-être remarqué j'ai un petit faible pour les ouvrages anglo-saxons qui ne me font pas peur . Je peux dire je crois que cette passion ne me quittera plus désormais....Origine lointaine et continue donc...

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«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.

J'ai oublié de rappeler que l'année d'Hypokhâgne (dans l'ensemble que j'ai ratée) m'a fait découvrir l'Histoire à travers une période que je connaissais pas ou très peu le XIXe siècle français et -important-la collection points histoire notamment et cela a donné -peut-être mystérieusement- une impulsion supplémentaire à ma passion pour l'Histoire (et les livres d'Histoire)...

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«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.

Oulligator,

" L'origine, je pense qu'il faut déjà la chercher chez mes grands parents paternels, ma grand-mère étant professeur d'Histoire-Géographie, mon grand père instituteur au moins une partie de sa vie, les livres scolaires ou non d'histoire (laissons la géographie de côté ) étaient relativement nombreux dans la petit maison au fond du jardin d'Auch à coté de la collection du masque et de la plume (beaucoup d'Agatha Cristie)... "

(laissons la géographie de côté )

Non , non et non...
Sans géographie on est rien dans l'étude de l'histoire...j'ai presque un atlas dans ma tête...
J'ai des atlas historiques en néerlandais, anglais, français et allemand...
Et je suis ravi de les feuilleter et de voir comment des frontières d'antan ont encore un effet aujourd'hui...

Cordialement et avec estime pour tout ce que j'ai lu de vous sur ce forum, Paul.

Vous avez raison, Paul, il n'y pas d'Histoire sans Géographie, croyez bien que je le sais bien, mais je voulais bien séparer les livres d'histoire( qu'on appelle Specimen) des professeurs (comme ma grand-mère), donc des livres de seconde , première et terminale des années 60 (entre autres), des mêmes livres mais cette fois de Géographie qui n'ont suscité chez moi, à l'époque, que peu de passion...mais oui pour les jeunes lecteurs qui pourraient nous lire ici sur ce forum, sachez que quand vous faites de l'Histoire vous faites aussi de la Géographie, et que les deux sont intimement liées...

Content de vous lire aussi sur ce forum Paul

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«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.

Je vous remercie, Oulligator, pour votre aimable réponse.

Cordialement, Paul.

Pour ma part, j'avais la chance d'avoir de la facilité au début de ma scolarité, ce qui me laissait beaucoup de temps pour lire les ouvrages de la bibliothèque de mon école. Hors s'y trouvaient plusieurs tomes de la série "Contes et légendes". Je les ai dévorés en peut de temps, et ce sont eux qui ont les premiers éveillé mon intérêt pour l'Histoire.

J'ai toujours été curieux d'essayer de comprendre le pourquoi du comment en histoire ou autre et je trouvais qu'il ne fallait pas laisser perdre les bonnes idées du passé. Mon grand-père m'y a beaucoup aidé en me racontant où il trouvait des antiquités en labourant.

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« L'honneur défend des actes que la loi tolère. »
Sénèque

J'ai toujours aimé ça.

Quand j'étais gamin, c'était les pirates, l'Egypte ancienne, puis ça s'est mué en intérêt plus sérieux pour le Moyen Age et l'antiquité.

Au début, c'était parce que j'étais fasciné par ce qui nous avait précédé, et qu'en étudiant d'autres époques, d'autres civilisations, c'était un moyen de s'immerger dans d'autres mondes.

Pendant un certain temps, j'avais tendance à idéaliser les civilisations qui me passionnaient. Je cherchais dans le passé une époque ou une civilisation qui aurait été plus idéale que les autres. Peine perdue naturellement! Mes études m'ont permis une approche plus "mature" (sans prétention) de l'Histoire: étudier l'humain, son fonctionnement à travers les sociétés et les cultures du passé, savoir en tirer des enseignements mais toujours prendre gare à porter des jugements trop contemporains. Cela m'a appris également à toujours remettre en question ce que je crois acquis ou "vrai" (et ça n'a pas que des effets positifs sur ma vision du monde et de la vie). Il y a peu d'autres discipline où il faut sans cesse désapprendre ce que l'on croit avoir appris.

L'Histoire fait partie de moi à tel point que je pense que toute ma vision de l'existence découle de cet intérêt pour le passé. L'Histoire peut rendre humble: elle replace dans son contexte les vanités et l'orgueil de l'humanité. Globalement, même si on y trouve des choses magnifiques ou fascinantes, je trouve qu'étudier l'Histoire de l'humanité ne rend pas très optimiste....

Pendant un temps, je caressais l'idée d'en faire mon métier. Mais face au corporatisme élitiste des historiens et archéologues, j'ai vite changé d'avis. Mais je pense que jamais je ne cesserai de m'intéresser à l'Histoire.

là vous touchez du doigt quelque chose que j'avais repéré sans savoir le dire, sans doute parce que je n'ai pas fait d'études d'histoire, mais qui transparaît fréquemment sur le forum, surtout pour un modérateur.

Et c'est vrai que ce n'est pas une science comme les autres, de ce point de vue.

Oui, une réflexion qui va loin...

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)

Euhhh, c'est quelque chose d'assez courant dans les sciences "vivantes". En génétique, en astronomie, en physique, en fait dans presque toutes les sciences, quand on rentre dans le niveau de détail qui correspond au niveau de détail qu'on peut trouver sur le forum, il y a de sacrées remises en causes. Certaines sont mêmes fondamentales, comme les progrès réalisés en génétique depuis qu'on a pris en compte l'épigénétique. On en est presque à dire que Lamarck n'avait peut-être pas tout à fait tort ... Ce qui est quand même un revirement assez important.

Permettez-moi de citer un passage que j'ai lu dans le Science&Vie reçu hier :


Bref, il n'y a que dans les sciences mortes que le savoir est figé... Le temps de faire une découverte qui remet tout en cause.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie