Je viens de terminer
New Order, Joy Division, Tony Wilson, Manchester, Orchestral Manoeuvres in the Dark, Peter Saville, Palatine Road
Des artistes, des lieux, un label : La Factory. Cest toute lhistoire du label historique que nous raconte James Nice, dans un livre particulièrement riche. Créé en 1978, dans un contexte social particulier, le label produira des groupes devenus mythiques. Les débuts de la New-Wave nous reviennent alors, et lon entend comme par magie, chaque « tube » de ces années singulières. A travers ce livre, cest un peu lhistoire de lAngleterre qui nous est donnée à lire, et beaucoup de la culture universelle musicale. Unique.Bouquin génial.
Evidemment, il faut être féru de cette période, de cette culture, de cette musique. Je le suis, et ayant travaillé à Manchester, y'a pas mal de souvenirs qui me sont revenus à l'esprit : Manchester est une ville "dure", certes, mais c'est aussi une des plus grandes villes de l'histoire musicale de la fin du XXème siècle : The Buzzcocks, Joy Division, The Smiths, The Stone Roses etc.
"Factory Records" a été créé par une bande d'idéalistes désireux d'écrire l'histoire musicale de leur ville... Des idéalistes mais pas des gestionnaires !
Comme le disait Tony Wilson, un des membres fondateurs : "Le Capitalisme sans la faillite, c'est comme le Christianisme sans l'Enfer."
Je viens de démarrer
1949 : Josef Mengele débarque à Buenos Aires. Caché sous divers pseudonymes, l'ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s'inventer une nouvelle vie. L'Argentine de Perón est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et il doit s'enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance ne connaîtra plus de répit... jusqu'à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979.
Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet trente années durant ?
Une plongée inouïe au cœur des ténèbres : voici l'odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre.
Un roman fantastiquement nouveau. Frédéric Beigbeder, Le Figaro magazine.
Fascinant. Christophe Ono-dit-Biot, Le Point.
Le lecteur est happé par cette cavale glaçante. Hubert Prolongeau, Marianne.
D’une écriture vive, aux confins du journalisme et de la littérature, Olivier Guez achève ce que la communauté internationale a échoué à faire : traquer Josef Mengele jusqu’à son dernier souffle. Ariane Singer, Transfuge.
Prix Renaudot 2017.Ecriture ultra "légère" : j'ai déjà lu 50 pages. Rien à redire à ce niveau-là, on appelle ça un "style".
Y'a quelque chose qui m'a dérangé dans les premières pages : il est indiqué que Mengele a été libéré après son arrestation par les Américains après la guerre car il ne portait pas de tatouage (ce qui est vrai), comme tous les SS, mais il est précisé que le tatouage de rigueur était le matricule alors que c'était le groupe sanguin.
Je trouve ça plutôt léger pour un roman historique (et reconnu sachant qu'il fut récompensé par le Prix Renaudot 2017).
PS : Il faudrait qu'un jour un journaliste pose cette question à Madonna, celle qui défend les minorités, combat l'injustice, l'Extrême Droite et qui est tombée amoureuse de la mystique juive : "Vous avez magnifié Evita Peron
https://www.youtube.com/v/KD_1Z8iUDho , ça ne vous dérange pas de savoir que l'Argentine, sous le régime des Perón, a été un asile pour les Nazis ?"
Otto Skorzeny (à gauche) - Juan Perón (au centre)