Robert Spierre a écrit :
Et j'enchaîne avec
et
.
1/ Concernant Beethoven, je ne me souvenais plus que sa surdité était arrivée si tôt, soit à la fin du XVIIIème siècle.
En tout cas, même si le livre n'est guère épais, mais cela est le propre de la collection Découvertes chez Gallimard, ça donne envie d'écouter les compositions du Maître de manière chronologique.
La chambre d'Alex DeLarge dans "Orange Mécanique"
2/ Le parcours et l'ascension de Vespasien sont particulièrement intéressants : l'Empire s'est retrouvé avec à sa tête quelqu'un qui n'était pas du "sérail" (de par ses origines modestes et roturières) et qui a su, de manière fort intelligente et maîtrisée, arriver au sommet du pouvoir.
Un chef d'état qui réussit à mettre de l'ordre au sein de l'Empire après une période de chaos. Outre ses capacités militaires (la campagne en Bretagne aux côtés de Claude, la maîtrise de la guerre en Judée avec son fils Titus, ce dernier étant responsable de la deuxième destruction du Temple de Jérusalem, après Nabuchodonosor II, et donc de moult lamentations), Vespasien était un gestionnaire, souvent soupçonné d'avarice ("L'argent n'a pas d'odeur" etc.).
J'ai remarqué :
. L'utilisation par l'Empereur notamment de l'expression "Va au diable !" : cela m'a surpris car je ne pense pas que Messire le Diable "existait" au sein de la pensée, de la société romaine
. Le mot "suovetaurile", tombé en désuétude (certainement l'influence du lobby Vegan)
. Son arrivée dans une ville d'Orient, après son "élection" par le Sénat, sanctionnée par un "jet de navets" des autochtones
. Un bon mot juste avant de mourir : "Ah, je sens que je suis en train de devenir Dieu"
Là, j'en suis à Titus.
Outre son parcours historique, il fait partie de l'histoire du Théâtre grâce à Jean Racine, aux côtés notamment de Jules César (Shakespeare) et de Caligula (Albert Camus).
Ce qui n'est point le cas de Tullius Detritus.