Pierma a écrit :
Pierma a écrit :
Je me suis fait la réflexion en notant ici qu'un intervenant avait terminé l'ouvrage de Jean Lopez sur l'opération Barbarossa, donc l'invasion de l'URSS : 1000 pages ! Et qui semblent apporter du neuf.(Le poids de l'ouvrage me fait un peu reculer, mais j'aimerais le ressenti de ses lecteurs.)
Je ne vise personne, Robert Spierre.
Qu'est-ce que ce pavé vous appris de plus intéressant, voire étonnant ?J'hésite à l'acheter, de crainte qu'il ne soit fastidieux. Déjà, 300 pages avant le déclenchement des hostilités... tout dépend du style de l'auteur, pour moi.
J'ai surtout été impressionné par le détail et la montagne d'informations ; j'ai envie de le comparer avec ce remarquable ouvrage, la différence étant que ce dernier couvre l'ensemble du conflit :
"Barbarossa" n'est absolument pas fastidieux, et les 300 premières pages posent les bases de l'invasion de l'URSS, en tenant compte des ambitions "historiques" de l'Allemagne vis-à-vis de son voisin, des relations entre les 2 pays, le travail des diplomates, le pacte de non-agression, la cécité de Staline etc. Tout ça se lit comme un roman, un roman terrifiant évidemment ; mais c'est là que l'on se rend compte, à sa lecture, de l'absurdité de la "stratégie" allemande ou plutôt son absence de stratégie. Et leurs premiers succès vont les conforter dans leur(s) erreur(s) : c'est Nietzsche qui disait que "Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges". Ce qui a complètement foiré c'est la logistique et le renseignement : l'opération Barbarossa doit se conclure en 4 mois par la défaite de l'URSS,
ce géant sans tête aux pieds d'argile.
Du côté soviétique, c'est une catastrophe, en tout cas relativement au début de l'invasion ; pour exemple, tout ce que trouve Staline c'est de faire fusiller de manière récurrente : les premières décisions du pouvoir soviétique seront prises contre sa propre armée, sous prétexte de lâcheté, de trahison etc.
Tout ça est expliqué avec moult détails, par exemple au niveau de l'armement, de la chronologie. On a droit à une description des rapports entre Hitler, Halder, Guderian, etc. Idem côté soviétique, Staline et ses généraux.
C'est dur de témoigner d'un ouvrage de quasi 1000 pages en quelques lignes (et je bosse demain
) !