Théodare a écrit :
Entre Hasbourgs et Valois bien sûr
Bof... un Valois reste un Capétien, du sang de Saint-Louis lui coule bien dans les veines.
Théodare a écrit :
La réhabilitation du connétable de Bourbon (aurait il été question de lui rendre toutes ses terres?). En plus d'une quasi humiliation c'eut été créer un nouvel ensemble féodale aussi grand que celui de Philippe le bon (auquel justement Louis XI avait mis fin).
Effectivement, c'est bien à cela que les clauses tendaient. Cet ensemble féodal restauré - avec le comté de Provence en option - aurait créé pratiquement un autre royaume dans le royaume de France.
Humiliation totale pour François 1er.
Théodare a écrit :
Charles Quint s'imaginait il vraiment que François 1er comptait honorer les clauses du traité? Là encore il avait l'exemple encore proche de Louis XI, un moment prisonnier du téméraire puis se déliant de la parole donné une fois libéré. Peut être a t'il demandé beaucoup afin d'être certain que le roi de France se verrait obligé de tenir au moins une partie de ses engagements...
Difficile à dire... Il a tout de même gardé les deux fils de François 1er en otage à Madrid, mais je ne pense pas que Charles Quint fut un sot. Il devait bien se douter que François 1er, une fois rentré en France, se rétracterait.
D'un autre côté, un siècle auparavant, Henri V avait bien réussi à faire signer le traité de Troyes à Charles VI, ce dernier lui cédant le royaume de France à sa mort.
Pierma a écrit :
Oui, on peut se demander si Charles Quint ne faisait pas de la surenchère sur la Bourgogne, pour assurer le reste, et en particulier assurer sa possession sur la Franche-Comté.
Le sort du comté de Bourgogne (ou Franche-Comté) avait été réglé par le traité de Senlis et revenait bien aux Habsbourg. Il n'en était pas question ici. Cela dit, le roi de France pouvait toujours regarder dans la direction d'une province francophone, ayant été administrée longuement par des cousins des rois capétiens.
Pierma a écrit :
Du point de vue géopolitique, le roi de France ne pouvait pas accepter d'être étranglé par un encerclement Habsbourg.
Et il l'était depuis que Charles avait été élu empereur en 1520.
Toute la politique étrangère menée par François Ier et ses successeurs a consisté à tenter d'en desserrer l'étau.