taloslecyborg a écrit :
Il est écrit quelque part ( mais je n'arrive pas à retrouver où ) : "Il y a beaucoup de demeures ans la maison du père"
De la meme façon , il n'y a pas qu'UN modèle de passage de la chasse/cueillette à l'agriculture
En dehors du modèle du Croissant fertile , basé sur le blé et l'orge , il y a le modèle papou de culture des tubercules , Des modèles Amérindiens ( mais , Pomme de terre ) , plusieurs modèles extrème-orientaux , pourquoi pas , un modèle européen forestier basé sur la récolte des châtaignes , des noisettes et des noix , complètée par la culture de quelques légumes , et, tardivement , l'élevage du porc
Ce qui conduit à des structures sociales différentes du Patriarcat Néolithique
Il y aurait intéret à étudier de près ces modèles alternatifs avant de conclure peut-etre trop hativement
Désolé, mais le résultat est toujours le même ... Je sais, un tas de détails différent. Mais, dans toutes les cultures, le résultat est identique. Quand il y a assez de richesses, la structure de la société diffère. Dans un premier temps, l'ensemble des tombes s'enrichit, un peu. En fait, les tombes des membres les plus vieux sont les plus riches, ce qui démontre qu'il y a accumulation de richesse durant la vie de l'individu. Dans un second temps, quelques tombes deviennent plus riches que la moyenne des autres tombes. Ce qui démontre qu'une hiérarchie se met en place. Certains cultures n'arriveront jamais à cet état, simplement parce qu'ils n'ont pas assez de richesses à accumuler. D'autres resteront à ce niveau. Mais, la plupart continueront le processus. En fait, ce qui signale la richesse des tombes diffère grandement entre les diverses cultures. Ça peut être des poteries, des armes (en pierre ou en métal), des bijoux, du mobilier, ... Bref, chaque culture est différente et les modalités sont différentes, mais le schéma d'ensemble est
Là, on commence à voir 2 particularités. La première est que l'on trouve des tombes riches avec des enfants enterrés. Ce qui veut dire que la richesse se transmet et s'accumule sur plusieurs générations. La seconde est qu'on voit une ou plusieurs tombes (2 ou 3, rarement plus) devenir différentes de celles du reste de la population. On arrive à la phase des chefferies. Bien entendu, aucune culture n'a exactement la même manière d'arriver à cet état, mais elles y arrivent toutes d'une manière ou d'une autre. Et comme d'habitude, certaines n'arriveront pas à dépasser cet état ou s'y maintenir. Les chefs sont parfois des prêtres, parfois des rois et il peuvent être de sexe féminin. Mais le schéma d'ensemble est toujours le même. Et de plus en plus de spécialistes pensent que les différents passages sont des seuils. Si les conditions ne se maintiennent pas, on redescend au seuil précédent.
Le schéma principal est toujours identique, les détails sont tellement différents qu'on pourrait croire qu'ils n'empruntent pas le même chemin. Mais, au final, le résultat est le même.