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Atlante a écrit :
Or, les peuples du passé, que ce soit le passé récent ou très ancien, étaient au moins conscients d'une vérité absolue : c'est que la mort était omniprésente, la mortalité infantile effroyablement élevée et que, femmes ou hommes, ....
C'est une période que je ne maîtrise absolument pas. Je vais être très scolaire m'attachant -nous sommes en Préhistoire- au [passé très ancien].
[être conscient d'une vérité absolue] : à force de récurrence, on comprend la mort puis on comprend que la mort touche les anciens, ceux qui se blessent -quel que soit l'âge et la manière- et les enfants (bas-âge, nouveau-né, pas encore né) mais le terme de [mortalité infantile] était certainement une équation inconnue tout comme le rapport gestité-parité.
Tout au plus pouvait-on -et encore- s'apercevoir qu'une femme ayant récemment perdu un enfant en cours de gestité, si elle était de nouveau enceinte dans un laps de temps assez court, avait de grande chance de donner naissance à un enfant plus fragile (taux de RCIU élevé).
De là à estimer que certains ne gardaient que les enfants "solides", c'est déjà trop. Ceci ne se verra qu'ultérieurement. Fragile, on mourrait vite et puis c'est tout. Le questionnement à la mort n'était sans doute pas aussi sophistiqué.
Citer :
Par contre, que certains peuples "conquérants" aient fait en sorte que les vaincus ne puissent plus se reproduire, soit en les tuant, soit en les mutilant, ça, c'est une possibilité, voire une probabilité assez élevée (quoique sans doute marginale malgré tout).
Il existe des études montrant ceci ?
Pedro a écrit :
C'est une affirmation gratuite et une représentation erronée, les preuves disponibles de la violence des sociétés humaines anciennes commencent à s'accumuler dans l'archéologie et montre des traces plus qu'evidentes de guerres dès le néolithique, avec massacres, destruction d'habitats... Je ne sais pas d'où vient cette image de l'agriculteur et du pasteyr diux et aimable incapable de la guerre qui elle est forcément le fait de peuplades sauvages venus d'ailleurs.
J'ai souvent lu l'expression "chasseurs/cueilleurs".
Chasseurs ceci renvoie à la prédation pour sustenter et -plus étendu- y voir les "guerriers". Il y a un amalgame avec le mot "chasseur" et la prédation. Tout comme lorsque l'on évoque le terme "prédation" la connotation est souvent négative.
Au "chasseur" on oppose le "cueilleur" avec une prédation passive : on ne tue aucun animal (on cueille) et par extension personne : on est donc pas un "guerrier" potentiel.
Le "conquérant" s'est déplacé dans un but X. En général pour trouver quelque chose : subsistance ou autre (terrain de vie avec ce que ceci représente d'apport). Il va assez vite comprendre qu'il va falloir "gagner" ce qu'il souhaite et le gagner (lorsque la période est à la pénurie) par la force. Il va devenir évident que pour aller "conquérir", il faut s'armer, tout comme il va devenir évident que face à des personnes armées on s'arme aussi et on répond à ce qui est ressenti comme une "agression" dans la mesure où la prédation diminue la "qualité de vie" de ceux qui ont "quelque chose".
Il va être aisé de noter que le vainqueur a plus et le vaincu moins. Mieux vaut être vainqueur et pour ceci on met en branle une "façon" d'agresser qui au stade ++ deviendra tactique : différente suivant ceux d'en face, il y a début d'adaptation et préparation au conflit. C'est déjà une structuration au niveau de ceux qui sont choisis pour "combattre" tout comme ceux qui sont choisis pour rester et défendre n'auront pas les mêmes gestes. Avec le temps, j'imagine qu'eux aussi seront considérés comme "moins" guerriers.
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