Bonjour,
Je n'avais pas encore exploré ce gros sujet de P-H étant, je dois l'avouer, très nulle pour tout ce qui est art...
Merci pour cette balade que je n'aurais pu faire.
Les croquis sont émouvants : comment ces hommes dont le profil est déjà vieilli ont-ils réussi à se reconstruire, à fonder une famille. C'est étonnant.
La rosace fait peine à voir et il est étonnant qu'en pays de France, nous ne soyons pas sollicités pour aider à la reconstruction de tels endroits. Je pense que le style en est rayonnant (pas certaine mais elle ressemble beaucoup aux rosaces des transepts nord et sud de St Denis).
Je ne puis pas même vous en copier une image car depuis quelque temps, les c/c sur internet demandent manifestement une nouvelle approche : avant il suffisait de copier le lien, de le coller ici, de cliquer sur Img et voilà...
Depuis un certain temps le lien demande au moins 4 voire 5 lignes et cette méthode ne fonctionne plus : dommage.
Il est vraiment bouleversant de voir ce genre de chose : plus de vitraux et je n'arrive pas à voir si la frise en contrebat est ce qui reste de l'autel. Je ne puis imaginer que ceci soit les restes du retable ceci parait trop haut.
Ce sont là de bien belles pièces qui ne demandent qu'à revivre.
Comme je viens de découvrir ce sujet sur les arts et autres, je vais continuer la balade. Souvent les personnes ont en détestation d'avoir à suivre un guide, un tel veut rester plus longtemps près d'un gisant, tel autre ne souhaite pas descendre dans une crypte au pas de charge aussi ai-je fait pour mon entourage un livret sur Saint-Denis après une visite.
Il est très étonnant de se dire qu'à partir de Philippe IV le bel, les gisants sont les portraits de nos rois et reines taillés de leur vivant puis vient l'époque du rehaut et ensuite, avec Louis XII les gisants et les priants.
C'est magnifique. Les tombeaux ont perdu en humilité certes mais les gisants sont représentés sous forme de cadavres, avec la marque d'une agonie dure et sombre. Plus haut, on peut voir les souverains en habits d'apparat...
Catherine de Médicis, voyant son gisant fut tellement effrayée qu'elle demanda qu'il soit revu dans un style de "... profond et serein sommeil..."
Espérons un jour donc voir cette rosace avec des vitraux et le rehaussement de ces lieux.
Merci encore.
Cdt.
g.