En ce moment, je "saisis" les quelque 620 lettres reçues de ma mère entre 1956 et 1982. Comme elle-même n'avait pas conservé les miennes, j'ajoute aux siennes nombre de notes en bas de page avant de les illustrer par un choix de photos. L'ensemble constituera une sorte d'autobiographie parallèle qui complètera mon journal.
Là aussi, c'est long... mais tout à fait passionnant (même pour un étranger, selon les échos récoltés auprès de ceux qui en ont déjà lu quelques pages!).

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

Avez-vous l'intention de vous adresser à l'une ou l'autre maison d'éditions ? Car dans le cas où vous seriez publié, cela m'intéresserait de lire ce que vous écrivez...

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J'aimerais terminer sur un message d'espoir. Je n'en ai pas. En échange, est-ce que deux messages de désespoir vous iraient ? -Woody Allen-

Pas avant longtemps... Il faudrait d'abord dresser une table de concordance en attribuant à chacune des personnes citées (et, souvent, toujours vivantes) un pseudonyme, etc. Et puis, les éditeurs imposent souvent des coupures et autres modifications (j'en sais quelque chose rien qu'avec la publication des cinq romans d'E.F. Benson ["Le Cycle de Mapp & Lucia" : Queen Lucia, Lucia à Londres, Miss Mapp, Mapp & Lucia, La gloire de Lucia... aux éditions Salvy, et repris en 10/18... mais actuellement épuisé!*] dont j'ai assuré la traduction en français).
* On peut cependant en trouver des exemplaires sur Internet.

Patience!... et merci pour l'intérêt que vous exprimez là!

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

Moi j'écris un roman historique fantastique sur Elizabeth Bathory ...

J'aime écrire, mais mis à part de longues et répétitives descriptions, quelques paragraphes caustiques lisibles sur mon blog et des pages destinées à personne, il n'en sort rigoureusement rien.

Wow !
Ca promet !

J'aimerais savoir si les personnes écrivant nouvelles,roman,poésies, quelques lignes par plaisir,pourraient nous faire part de quelques extraits peut-être pour déceler certains potentiels et même peut-être inspirer certains (je suis concerné) d'un point de vue du vocabulaire,de la tournure de phrase...


PS: Je n'écris pas même si j'aime le faire et que je me débrouille avec la langue française pour un élève de 1ere(sans prétentions ). J'écris parfois quelques "débuts" d'histoires qui finissent souvent au fond d'un tirroir.

Merci d'avance

J'adore écrire des commentaires de livres sur Amazon.fr

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"Ce n'est que lorsque l'Histoire est close que l'on sait de quoi elle était faite; d'une succession d'erreurs". Philippe Muray

J'écris également, je me suis lancé dans un roman de fantasy/science-fiction que j'espère finir dans moins e quinze années. Maheureusement, j'ai de grosses lacunes de vocabulaire et de figures de style : j'ai remarqué ne pas connaître beaucoup de mots (un dictionnaire de synonymes est devenu ma bible ^^).

Jadis, adolescente, j'avais l'ambition de devenir un grand nom de la littérature. Avec l'age la modestie m'étant venue, ce rêve a été quelque peu abandonné, mais l'écriture demeure mon premier amour.

Si j'avais vraiment du temps, j'essaierai d'écrire une nouvelle biographie de François Joseph Paul, le comte de Grasse (1722-1788). Ce grand marin français, natif de Bar-sur-Loup dans les Alpes Maritimes, s'est battu avec les honneurs près de mon île natale, la Guadeloupe (bataille des Saintes, 1782). L'amiral anglais Rodney l'a vaincu, mais de Grasse avait remporté la bataille navale de la baie de Cheasepeake (1781) contre lord Hood. J'ai acquis la biographie de Jean-Jacques Antier écrite en 1965, et rééditée en 1991 chez Ouest-France, mais je trouve que l'auteur va trop vite sur la jeunesse du futur amiral et ami de Suffren. La Révolution est passée malheureusement à Bar-sur-Loup et a détruit des archives familiales. Pourquoi le comte de Grasse m'est aussi attachant ? Il a été chevalier de Malte, où j'y ai mis les pieds étant plus jeune (j'étais lycéen, voyage avec l'UFCV). Autant Suffren a fait l'objet de nombreux ouvrages, parce que le personnage y est pour beaucoup (très provençal, faconde, excès de plume, de table, grand stratège naval), autant de Grasse est sobre, ordonné, mais très batailleur et courageux (la Ville de Paris de 120 canons ne s'est rendu à Rodney que hors d'état de tirer et rasée comme un ponton). Pourquoi, donc, avoir eu deux amis avec des personnalités si opposées ? C'est le secret des rapports humains.

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)

J'ai tenté de nombreux romans, mais malheureusement je n'en ai jamais terminé aucun. J'ai mes périodes (en ce moment, je suis en pleine période XVIIIéme siècle, je sors d'une période polar ) qui durent quelques mois, puis je me lasse vite et je passe a autre chose, je ne sais pas si vous me comprenez .Il suffit que j'entame le premier chapitre pour qu'une autre idée me vienne a l'esprit.

Mais je pense avoir trouvé la parade:j'ai récemment commencé le récit d'une famille qui commencerait au XVéme siècle et se terminerait a la fin du XIXéme siècle! Certes, le projet est vaste, mais cela est pratique. J'écris un ou deux chapitres d'un tome puis je passe a l'autre. Cela me permet d'avancer, même lentement...

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"Et malgré la terreur de pourrir sur le sol,
Faites que cette chute ait la grâce d'un vol."

Quand je dis que j'ambitionnais de devenir écrivain, j'ai tout de même écrit plusieurs vrais romans achevés (300 pages environ). J'ai même tout envoyé aux éditeurs de France et de Navarre, qui n'ont pas été séduits par mon verbiage adolescent.

Une question que je me pose est: est-on obligé d'étre un grand lecteur quand on écrit? Moi qui n'aimait pas lire avant, cela m'a fait défaut.

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"Et malgré la terreur de pourrir sur le sol,
Faites que cette chute ait la grâce d'un vol."

Non seulement c'est indispensable, mais surtout je me demande comment on peut avoir envie d'écrire, et donc d'être lu, sans être soi-même un lecteur au moins régulier...
Il ne s'agit pas pour autant de faire des auteurs passés ou récents des modèles, des exemples à suivre : mais il faut connaître les codes et les règles des genres dans lesquels on écrit, afin de les respecter... ou de sciemment les détourner ou les transgresser.
Certains craignent de voir leur style "contaminé" par celui des auteurs qu'ils lisent : cela est vrai s'ils se contentent de lire rapidement, en surface. Le mieux est de décortiquer les auteurs qu'on admire (ou qu'on déteste), pour voir ce qui marche (ou ce qui ne marche pas) : analyser la structure du livre, pour voir comment l'intrigue est amenée, mais aussi analyser un passage particulier (d'une page ou deux), d'une scène particulièrement forte ou importante, pour comprendre comment s'opère une description, un portrait, un dialogue, ou une scène d'action.

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« Avec tout ce que je sais, on pourrait faire un livre… Il est vrai qu'avec tout ce que je ne sais pas, on pourrait faire une bibliothèque. » Sacha Guitry