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Message Publié : 16 Juil 2008 19:10 
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Thucydide
Thucydide
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Voilà je lit beaucoup de SF et surtout de la Fantasy. J'aimerais savoir si quelqu'un connait des ouvrage qui traite de leur histoire (de l'un ou l'autre ou des deux), qu'il parle de leur origine, leur évolution...

Merci d'avance! :wink:

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"Fils de roi, frère de roi, oncle de trois rois, père de roi et jamais roi" (dit de Charles de Valois)


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Message Publié : 16 Juil 2008 19:42 
Pour la fantasy, un excellent ouvrage édité par le CNRS :

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J'en conseille vivement la lecture. :P


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Message Publié : 16 Juil 2008 21:22 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines

Inscription : 23 Déc 2004 6:42
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Bête question mais quelle est la différence entre le merveilleux et la "fantasy" ? Leur rapport avec la SF ? (déso, je ne lis pas du tout ces genres là).


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Message Publié : 16 Juil 2008 22:02 
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Thucydide
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Inscription : 11 Juil 2008 11:19
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Nicolas Eymerich a écrit :
Pour la fantasy, un excellent ouvrage édité par le CNRS :

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J'en conseille vivement la lecture. :P


Mais l'ouvrage traite seulement de Tolkien ou de la Fantasy en générale?

Savinien a écrit :
Bête question mais quelle est la différence entre le merveilleux et la "fantasy" ? Leur rapport avec la SF ? (déso, je ne lis pas du tout ces genres là).


Pas bête du tout, trop de gens ne connaisse pas la réponse...
Tout d'abord j'imagine que tu les principe de la Science Fiction? je vais dire que oui mais j'y reviendrez si tu me le demande. Quelle rapport entre la Fantasy et la Science Fiction? Ce sont tout les deux des genre de l'imaginaire (je vais y revenir après). Quelles liens entre le merveilleux et la Fantasy? Le merveilleux est en partie a l'origine de la Fantasy et il se confonde parfois.
Je vais essayer de t'expliquer ce qu'est la Fantasy :
La Fantasy est un genre défini par deux chose : la présence d'un élément irrationnel (relevant souvent de la magie) introduit dans un monde non mimétique s'est a dire un monde parallèle alors qu'un genre comme le merveilleux ou le fantastique son caractériser par l'irruption de l'irréel dans notre monde familier. C'est se même élément (le non mimétique) qui caractérise la littérature de l'imaginaire, avec la SF cela est expliquer par le passage dans le future, l'apparition de nouvelle technologie, alors que dans la Fantasy le lecteur doit accepter cela avec pour toute explication la magie ou simplement que les dragon existe, il doit le croire sans preuve (même si certain auteur tente de ce justifier). Quelque fois la Fantasy réinvente notre Monde alors on parle d'uchronie.
C'est bon tu ma suivi? :P

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Message Publié : 16 Juil 2008 22:12 
Warner Chal a écrit :
Nicolas Eymerich a écrit :
Pour la fantasy, un excellent ouvrage édité par le CNRS :

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J'en conseille vivement la lecture. :P


Mais l'ouvrage traite seulement de Tolkien ou de la Fantasy en générale?


Uniquement de Tolkien et de ses influences, principalement médiévales.

Mais Tolkien ayant été un des auteurs majeurs de ce genre (sinon le plus grand, bien que ce soit une affaire de goût lol ), connaître ses sources d'inspiration, c'est déjà un grand pas. :)


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Message Publié : 16 Juil 2008 23:01 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines

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Ok merci beaucoup !
Ma méconnaissance de la fantasy ne me sert pas pour le coup car dans le merveilleux, l'élément surnaturel est lui aussi accepté comme naturel (dragon magie etc) etc.
Mais je ne vais pas t'emebêter, je vais d'abord me renseigner un peu (je ne connais de la Fantasy que les trois films du seigneur des anneaux :oops: ).


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Message Publié : 16 Juil 2008 23:13 
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Philippe de Commines
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Inscription : 05 Jan 2008 16:29
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Pour de la "fantasy" bien écrite, subtile et très drôle (très), il faut absolument lire Jack Vance, et en particulier les deux cycles suivants :

Dying earth (4 volumes, avec une prédilection pour les deux dont le héros est Cugel l'Astucieux. Titre en français "La Terre Mourante" : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Terre_mourante)

Le cycle de Lyonesse en 3 volumes : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jack_Vance ... e_Lyonesse

Ca se prend moins au sérieux que Le Seigneur des Anneaux, c'est aussi plus sommaire, mais très inventif et astucieux cependant, avec beaucoup d'humour.

_________________
Les facultés de conceptualisation de l'empereur Constantin paraissent avoir été très limitées ; malgré de longues séances, les évêques ne semblent pas avoir réussi à lui faire bien comprendre la différence qui séparait l'orthodoxie de l'arianisme. (Y. Le Bohec)

Bref, un homme "au front étroit mais à la forte mâchoire" (J.P. Callu)


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Message Publié : 17 Juil 2008 4:48 
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Sur l'histoire du genre, ses origines, son évolution, avec argumentation et exemples, très bien; mais veillez à ne pas faire de ce fil un catalogue d'oeuvres ou de conseils de lecture. Il en existe déjà plusieurs dans Vie du forum.

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Tous les désespoirs sont permis


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Message Publié : 17 Juil 2008 7:22 
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Thucydide
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Deux ouvrages essentiels pour quiconque s'intéresse aux genres (science-fiction et fantasy) :

Jacques Goimard, Critique de la science-fiction, Pocket Agora

Jacques Goimard, Critique du merveilleux et de la fantasy, Pocket Agora (indisponible)

"Jacques Goimard a collaboré à Fiction (1958-1971) et à plusieurs revues de cinéma avant de donner des critiques au Monde (1969-1980), des anthologies de la science-fiction (1972-1985) et une chronique d'écrits en liberté pour Métal hurlant (1977-1981). Devenu directeur de collection, il a complété son œuvre critique en ajoutant de longues préfaces aux livres qu'il publiait." (mot de l'éditeur)

Ce sont deux ouvrages remarquables d'intelligence et d'acuité.

Un célèbre auteur de fantasy (Terry Pratchett) a écrit dans sa préface au Disque-Monde : "la science-fiction, c'est de la fantasy avec des boulons". C'était évidemment une boutade - les deux genres reposant sur des paradigmes totalement différents : la science-fiction, c'est le futur - on s'interroge sur l'impact de telle ou telle technologie, tel ou tel changement de perception, sur l'avenir de l'espèce humaine. Comment la société peut-elle évoluer lorsqu'on introduit un élément inédit (clonage, voyage temporel, voyage dans l'espace, rencontre avec les extra-terrestres) ? La science-fiction est tournée vers l'avenir, c'est une projection - qui prend pour base des enjeux contemporains.

La fantasy, à l'inverse, est tournée vers le passé. Il y a du merveilleux, en fantasy, mais ce n'est pas indispensable. Il y a de nombreux univers de fantasy qui ne sont peuplés que d'hommes, et où la magie est absente, ou au moins très discrète (Légende, de David Gemmel, par exemple). La fantasy, c'est souvent un monde inventé, avec une cosmogonie et une culture originales (des dieux, des coutumes, qui montrent que l'on est dans un autre monde que la Terre). Souvent, aussi, on trouve le thème de la fin de l'âge d'or (le "c'était mieux avant" de Tolkien, par exemple). On a donc souvent taxé la fantasy de "réactionnaire" (analyse que je partage totalement).

La plupart des livres de fantasy (pas tous, évidemment - les meilleurs, trop rares, échappent à ce cliché) prennent pour thème le "mal ancien qui revient pour se venger et de nouveaux héros vont à nouveau se dresser devant lui pour préserver le monde tel qu'il est".

Globalement, la fantasy ne se renouvelle pas - d'un livre à l'autre, ce sont souvent les mêmes thématiques, et seuls quelques rares perles parviennent à donner une impression de nouveauté.

Goimard fait une excellente remarque, en parlant des publics (qui ne se mélangent que rarement) de science-fiction et de fantasy : le fan de SF veut être constamment surpris, il veut du neuf, de l'original ; le lecteur de fantasy, souvent plus jeune, veut retrouver d'un livre à l'autre les mêmes thèmes - il voudrait que les histoires qu'il a aimé ne s'arrêtent jamais.

C'est ce qui expliquerait que les séries (parfois huit, dix livres, voire plus) foisonnent en fantasy, mais restent rares en Science-fiction.


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Message Publié : 17 Juil 2008 14:23 
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Thucydide
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Inscription : 11 Juil 2008 11:19
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Savinien a écrit :
Ok merci beaucoup !
Ma méconnaissance de la fantasy ne me sert pas pour le coup car dans le merveilleux, l'élément surnaturel est lui aussi accepté comme naturel (dragon magie etc) etc.
Mais je ne vais pas t'emebêter, je vais d'abord me renseigner un peu (je ne connais de la Fantasy que les trois films du seigneur des anneaux :oops: ).


Tu ne m'embête pas...
Prenons t'ont exemple : si un dragon, un prince et un magicien apparaisse dans le genre du merveilleux c'est parce qu'il apparaisse dans un monde que nous connaissons avec des valeur connue : chevalerie, amour chevaleresque... Mais si l'auteur créer tout un monde autour de son dragon et de son magicien : si il n'est pas le notre (pas les mêmes noms, pas la même géographie...) alors ce sera de la Fantasy. On dit souvent que le merveilleux est plus simple et plus "claire", alors que la Fantasy est plus complexe et peu être plus sombre...

Nicolas Eymerich a écrit :
Uniquement de Tolkien et de ses influences, principalement médiévales.
Mais Tolkien ayant été un des auteurs majeurs de ce genre (sinon le plus grand, bien que ce soit une affaire de goût lol ), connaître ses sources d'inspiration, c'est déjà un grand pas. :)


Ne m'en veut pas me je trouve trop réducteur de classer Tolkien comme étant le plus grand auteur de Fantasy... :wink: . Mais je serais ravi de lire ce livre :mrgreen: !

melpomène a écrit :
Deux ouvrages essentiels pour quiconque s'intéresse aux genres (science-fiction et fantasy) :

Jacques Goimard, Critique de la science-fiction, Pocket Agora

Jacques Goimard, Critique du merveilleux et de la fantasy, Pocket Agora (indisponible)

"Jacques Goimard a collaboré à Fiction (1958-1971) et à plusieurs revues de cinéma avant de donner des critiques au Monde (1969-1980), des anthologies de la science-fiction (1972-1985) et une chronique d'écrits en liberté pour Métal hurlant (1977-1981). Devenu directeur de collection, il a complété son œuvre critique en ajoutant de longues préfaces aux livres qu'il publiait." (mot de l'éditeur)

Ce sont deux ouvrages remarquables d'intelligence et d'acuité.


En effet c'est ouvrage me semble intéressant :wink: .

Mais pour le reste je crois qu'on ce lancer dans un débat lol :

melpomène a écrit :
Un célèbre auteur de fantasy (Terry Pratchett) a écrit dans sa préface au Disque-Monde : "la science-fiction, c'est de la fantasy avec des boulons". C'était évidemment une boutade - les deux genres reposant sur des paradigmes totalement différents : la science-fiction, c'est le futur - on s'interroge sur l'impact de telle ou telle technologie, tel ou tel changement de perception, sur l'avenir de l'espèce humaine. Comment la société peut-elle évoluer lorsqu'on introduit un élément inédit (clonage, voyage temporel, voyage dans l'espace, rencontre avec les extra-terrestres) ? La science-fiction est tournée vers l'avenir, c'est une projection - qui prend pour base des enjeux contemporains.

La fantasy, à l'inverse, est tournée vers le passé. Il y a du merveilleux, en fantasy, mais ce n'est pas indispensable. Il y a de nombreux univers de fantasy qui ne sont peuplés que d'hommes, et où la magie est absente, ou au moins très discrète (Légende, de David Gemmel, par exemple). La fantasy, c'est souvent un monde inventé, avec une cosmogonie et une culture originales (des dieux, des coutumes, qui montrent que l'on est dans un autre monde que la Terre). Souvent, aussi, on trouve le thème de la fin de l'âge d'or (le "c'était mieux avant" de Tolkien, par exemple). On a donc souvent taxé la fantasy de "réactionnaire" (analyse que je partage totalement).


lol Je partage t'a description de la SF mais je ne suis pas entièrement d'accord pour la Fantasy .
D'abord le thème de la fin de l'age d'or est présent mais c'est loin d'être le cas dans la majorité des romans...
Ensuite la Fantasy n'est absolument pas réactionnaire (je vais développer en bas)!

PS: Dans Légende la magie apparait tout de même de manière importante (rien qu'a la fin...).

melpomène a écrit :
La plupart des livres de fantasy (pas tous, évidemment - les meilleurs, trop rares, échappent à ce cliché) prennent pour thème le "mal ancien qui revient pour se venger et de nouveaux héros vont à nouveau se dresser devant lui pour préserver le monde tel qu'il est".

Globalement, la fantasy ne se renouvelle pas - d'un livre à l'autre, ce sont souvent les mêmes thématiques, et seuls quelques rares perles parviennent à donner une impression de nouveauté.


Je ne suis pas d'accord. Il est vrai que le mal ancien est un thème très utilisé mais généralement (dans les ouvrage les plus récent) il n'est qu'un élément au même titre que la colonisation intergalactique l'est pour la SF.
Mais quand tu dis que la Fantasy n'innove pas c'est foncièrement faux. Je vais prendre quelque exemple pour démontrez les différences : Prenons Gemmell (Cycle Drenaï) puisque tu le cite, lui était un grand écrivain d'Héroïque Fantasy basé sur la violence simple et les actes héroïque impossible. C'est du spectacle, divertissant et facile a lire. Chez Moorcok (Le Cycle d'Elric, Les Livre de Corum, Les Légende de Hawkmoon) on retrouve l'Héroïque Fantasy mais là l'auteur privilégie la magie (souvent l'utilisation d'objet magique), les personnage et leur sentiment et surtout des question métaphysique (le Bien et le Mal, la Destiner...). Robin Hobb (L'Assassin Royale) quand a elle est connue pour sa Fantasy basée sur les sentiment les conflit intérieure des personnage, bref sur la psychologie. George R. R. Martin (Le Trône de Fer) utilise, lui, une approche très historique, peu de magie, beaucoup de base médiévale. Enfin Glen Cook (La Compagnie Noir) nous décrit un univers sombre et sanglant.
J'ai lut tous les cycle que j'ai cité et m'a bibliothèque compte plus de 200 livre de Fantasy. Je peux t'assurer que la Fantasy est le contraire de ce que tu dit. Chaque univers, même si on y raconte des histoire proche, son différent et c'est cela la force de la Fantasy : chaque livre même les plus mauvais son unique par leur univers, le style des auteur, l'histoire...

PS: Je n'ai pas désigner tout ces auteur pour les conseiller mais pour développer leur différence.

melpomène a écrit :
Goimard fait une excellente remarque, en parlant des publics (qui ne se mélangent que rarement) de science-fiction et de fantasy : le fan de SF veut être constamment surpris, il veut du neuf, de l'original ; le lecteur de fantasy, souvent plus jeune, veut retrouver d'un livre à l'autre les mêmes thèmes - il voudrait que les histoires qu'il a aimé ne s'arrêtent jamais.

C'est ce qui expliquerait que les séries (parfois huit, dix livres, voire plus) foisonnent en fantasy, mais restent rares en Science-fiction.


Là encore tu te trompe les lecteur de Fantasy cherche le neuf et comme je l'ai expliquer plus haut ils le trouve.

Je pense que je peut dire sans me tromper que tu lit surement de la SF :mrgreen: . Et je vais te dire pour moi c'est l'inverse je trouve la SF très répétitive... lol

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Message Publié : 17 Juil 2008 17:21 
Warner Chal a écrit :
Nicolas Eymerich a écrit :
Uniquement de Tolkien et de ses influences, principalement médiévales.
Mais Tolkien ayant été un des auteurs majeurs de ce genre (sinon le plus grand, bien que ce soit une affaire de goût lol ), connaître ses sources d'inspiration, c'est déjà un grand pas. :)


Ne m'en veut pas me je trouve trop réducteur de classer Tolkien comme étant le plus grand auteur de Fantasy... :wink: . Mais je serais ravi de lire ce livre :mrgreen: !


Oh en ce qui me concerne, pas de souci. lol
Tolkien m'a éveillé à la Fantasy et je ne suis certainement pas le seul...

Philologue, professeur de langues anciennes à l'université, Tolkien a réussi le tour de force de créer un monde original, avec son histoire, sa géographie, ses langues, dont certaines sont suffisament détaillées pour être apprises et utilisées, notamment les langues elfiques (quenya et sindarin si je ne ne trompe). Et dans tout ça, on voit l'influence médiévale, notamment le Kalevala et les légendes germaniques. :P


Warner Chal a écrit :
Mais quand tu dis que la Fantasy n'innove pas c'est foncièrement faux. Je vais prendre quelque exemple pour démontrez les différences : Prenons Gemmell (Cycle Drenaï) puisque tu le cite, lui était un grand écrivain d'Héroïque Fantasy basé sur la violence simple et les actes héroïque impossible. C'est du spectacle, divertissant et facile a lire. Chez Moorcok (Le Cycle d'Elric, Les Livre de Corum, Les Légende de Hawkmoon) on retrouve l'Héroïque Fantasy mais là l'auteur privilégie la magie (souvent l'utilisation d'objet magique), les personnage et leur sentiment et surtout des question métaphysique (le Bien et le Mal, la Destiner...). Robin Hobb (L'Assassin Royale) quand a elle est connue pour sa Fantasy basée sur les sentiment les conflit intérieure des personnage, bref sur la psychologie. George R. R. Martin (Le Trône de Fer) utilise, lui, une approche très historique, peu de magie, beaucoup de base médiévale. Enfin Glen Cook (La Compagnie Noir) nous décrit un univers sombre et sanglant.


Oui, pour ma part je suis fan de La Compagnie Noire et surtout du Trône de Fer, saga médiévale par excellence, les Rois Maudits de la fantasy ! B)


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Message Publié : 18 Juil 2008 11:05 
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Thucydide
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Le problème dans ce vieux débat de fan, entre inconditionnels de la fantasy et inconditionnels de la Science-fiction, c'est que c'est justement un débat de fan. C'est sans fin parce que ça touche à quelque chose d'assez intime, finalement - quand je dis que la fantasy n'innove plus depuis bien longtemps, que le genre tourne sur lui-même, vous le prenez un peu pour vous.

Or, on peut aimer un genre de littérature et avoir un regard extérieur - il faut s'efforcer d'avoir un regard extérieur.

J'ai beaucoup lu de fantasy et de Science-fiction au cours de mon adolescence (plus du tout aujourd'hui, par manque de temps, et peut-être un peu d'intérêt). Je pense sincèrement que la fantasy est de toute façon limitée par ses repères fondamentaux - on voit bien que les tentatives de quelques auteurs (Français, notamment) pour faire éclater les carcans du genre se sont soldés par des échecs cuisants (ou au mieux relatifs) : M. Gaborit, pour les Chroniques des Crépusculaires, par exemple, avec de vrais idées originales (même s'il pèche sur la psychologie de ses personnages), est pratiquement inconnu du grand public. Je suis libraire : je vends 2 exemplaires des Chroniques des Crépusculaires par an, contre 150 exemplaires du tome 1 de l'Assassin du Roi !

Objectivement : les personnages, les situations et les univers de la plupart des romans de fantasy sont interchangeables : le personnage principal de l'Assassin Royal pourrait, avec fort peu d'adaptations, se retrouver dans l'univers de la Compagnie Noire ou de la Voie du magicien... Pratiquement toujours les mêmes références (un roi, des nobles, des chateaux, des "barbares à nos portes" ou "ennemis venus du fond des âges", des magiciens organisés en guilde ou dissimulés au sein de sociétés secrètes, quelques traitres proches du pouvoir, un artefact ancestral qui abrite l'âme du maaaaaaaal soudainement retrouvé, etc). Elric n'est jamais qu'un Conan inversé, Druss (de Légende, de Gemmel), un croisement entre Conan et Harrisson Ford dans le "Maitre de guerre"... Combien de personnages de fantasy inspirés (au moins vaguement) par Luke Skywalker (de Star Wars) ou de Harry Potter ? La Voie du magicien, l'Asssassin royal (ce sont ces bouquins là qui marchent en librairie) : Un jeune homme anodin qui se découvre un destin, des pouvoirs, devient la cible d'enjeux qui touchent le monde tout entier ?

Rares, trop rares sont les vrais coups de génie. La bonne fantasy, c'est un bon recyclage - et ça n'a rien de péjoratif. Le genre lui-même ne permet pas les envolées originales (d'ailleurs, le public ne suit pas, quand c'est trop original - pensez à Jack Vance, également pratiquement inconnu du grand public en France. On vient de rééditer les Chroniques de Durdane, un authentique chef-d'oeuvre de science-fantasy des années 70, c'est un bide total).

La principale différence entre la bonne fantasy et la mauvaise, c'est que certains auteurs de fantasy écrivent convenablement et savent brosser un caractère, typer un paysage. Ce n'est pas sur le fond, mais sur la forme que tout se joue.

Vous le dites vous-mêmes : Le Trône de fer (plutôt symathique à lire, d'ailleurs, et plutôt bien écrit), c'est Les Rois maudits à la sauce fantasy...

Je ne veux pas dire qu'il ne faut pas lire de fantasy ou que la fantasy n'aurait pas de valeur, surtout pas - c'est une littérature de l'évasion qui manquerait à nos rayons de librairie si elle disparaissait. Mais il ne faut pas se leurrer sur les limites du genre.

Un historien (Vidal-Naquet, je crois) disait, un peu moqueur, que l'histoire n'avait pas changé depuis Thucidide - je dirais que la fantasy n'a pas changé depuis Tolkien (qui a rompu, lui, avec le genre sword and sorcery qui régnait à l'époque sans partage - Conan, par exemple : le barbare bodybuildé qui écrasait l'univers entier sous sa scandale de cuir).

Et je crois sincèrement que le genre s'étiolera rapidement si rien ne vient l'enrichir (un nouvel auteur qui ouvrirait une nouvelle voie/école par exemple) - les ventes stagnent en effet depuis quelques années.


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Message Publié : 18 Juil 2008 12:37 
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En tant qu'ancien grand lecteur de SF et de Fantasy je partage tout à fait l'avis de Melpomène. Quand il m'arrive de tomber sur un titre de fantasy, il me suffit de parcourir la quatrième de couverture pour qu'il me tombe des mains : c'est du vu et revu. Pareil pour les BD du genre, il y a eu des dessinateurs/scénaristes innovants, puis une armée d'imitateurs qui s'est engouffrée dans la brèche. Toute la littérature est victime de ce travers récurrent, c'est une loi du genre. Les plus jeunes (re)découvriront les anciens et ainsi de suite, puis il y aura peut-être une nouvelle "rupture" qui relancera le cycle sur une nouvelle voie.

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"Lisez, éclairez-vous, ce n'est que par la lecture qu'on fortifie son âme." - Voltaire
"Historia vero testis temporum, lux veritatis, vita memoriae, magistra vitae." De oratore - Cicéron


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Message Publié : 18 Juil 2008 20:24 
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Thucydide
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melpomène a écrit :
Le problème dans ce vieux débat de fan, entre inconditionnels de la fantasy et inconditionnels de la Science-fiction, c'est que c'est justement un débat de fan. C'est sans fin parce que ça touche à quelque chose d'assez intime, finalement - quand je dis que la fantasy n'innove plus depuis bien longtemps, que le genre tourne sur lui-même, vous le prenez un peu pour vous.


Je ne le prend pas pour moi :wink: ...Je veut juste montrer que tu a tord...lol

melpomène a écrit :
Or, on peut aimer un genre de littérature et avoir un regard extérieur - il faut s'efforcer d'avoir un regard extérieur.


Je pourrais me faire la même réflexion que toi quand a ton impartialité... Mais je ne ferait pas parce que du fait que tu ne lit plus je ne te pense pas attacher a un genre particulier. :mrgreen:

Mais avant de poursuivre je vais dire une chose qui me servirons plus tard : il n'y a que deux moyen d'être un grand auteur :
-premièrement d'être le meilleure dans ce qu'on fait. Être celui qui écrit le mieux qui crée les plus beaux univers (pour la Fantasy).
-et deuxièmement quand on innove on crée quelque chose de tout nouveau, de frais...
Ce que je viens dénoncer veut pour tous : littérature, cinéma ou musique...

melpomène a écrit :
J'ai beaucoup lu de fantasy et de Science-fiction au cours de mon adolescence (plus du tout aujourd'hui, par manque de temps, et peut-être un peu d'intérêt). Je pense sincèrement que la fantasy est de toute façon limitée par ses repères fondamentaux - on voit bien que les tentatives de quelques auteurs (Français, notamment) pour faire éclater les carcans du genre se sont soldés par des échecs cuisants (ou au mieux relatifs) : M. Gaborit, pour les Chroniques des Crépusculaires, par exemple, avec de vrais idées originales (même s'il pèche sur la psychologie de ses personnages), est pratiquement inconnu du grand public. Je suis libraire : je vends 2 exemplaires des Chroniques des Crépusculaires par an, contre 150 exemplaires du tome 1 de l'Assassin du Roi !


Tout d'abord ton exemple n'est pas le meilleurs. Il est vrai que les Chroniques des Crépusculaires sont un très bon roman (que j'ai lut) mais le style de l'auteur le rend difficile pour certain : beaucoup de gens que je connait ne veule pas le lire a cause du style de l'auteur...
Comme tu le dit tu ne lit plus de puis longtemps... Connait tu Michel Robert (La Malerune et L'Agent du Chaos)? L'Agent du Chaos est un vrais chef d'œuvre, que je considère comme le meilleur cycle que j'ai lut en Fantasy Française. Il fait partie de ceux qui innove : la trame de fond est c'est vrais classique : un ensemble de plan qui se voit déchirer entre l'Empire de la Lumière et celui des Ténèbres avec les membre du Chaos au milieu qui joue a la balance. Mais les personnage, le décore, l'intrigue et aussi le fond (raisonnement sur la nature des camps, leur motivation, etc...) sont novateur. Et ce n'est là que mon exemple pour la Fantasy Française... Des auteurs comme George Martin (je reviendrais sur son cas plus loin) ou, moins connu, L. Modesitt (Le Monde de Recluce) on révolutionner la Fantasy!

melpomène a écrit :
Objectivement : les personnages, les situations et les univers de la plupart des romans de fantasy sont interchangeables : le personnage principal de l'Assassin Royal pourrait, avec fort peu d'adaptations, se retrouver dans l'univers de la Compagnie Noire ou de la Voie du magicien...


C'est entièrement faux (ne le prend pas pour toi) mais si tu lit l'Assassin Royale puis La Compagnie Noir tu verra qu'il sont complètement incompatible. La ou l'un est complexe et humain l'autre est sombre et désabusé. Je crois que tu n'a pas compris la Fantasy : il est impossible d'interchanger les personnages, tous sont uniques et c'est là la plus grande force de la Fantasy : tous les univers son unique, ont leurs différence même si des sujets ce recoupe, il ne seront jamais, des copies les un des autre. Même si, je te l'accorde que des gens comme Terry Brook (Shannara) on tous pomper sur le Seigneur des Anneaux cela reste extrêmement rare.

melpomène a écrit :
Pratiquement toujours les mêmes références (un roi, des nobles, des chateaux, des "barbares à nos portes" ou "ennemis venus du fond des âges", des magiciens organisés en guilde ou dissimulés au sein de sociétés secrètes, quelques traitres proches du pouvoir, un artefact ancestral qui abrite l'âme du maaaaaaaal soudainement retrouvé, etc).


Rien qu'a la manière dont tu écrit : "du maaaaaaaal" je peux dire que tu déborde sur le dénigrement du genre... Mais il faut voir a travers le Mal et le Bien des valeurs fondamentale que la Fantasy utilise comme des symboles...

melpomène a écrit :
Elric n'est jamais qu'un Conan inversé, Druss (de Légende, de Gemmel), un croisement entre Conan et Harrisson Ford dans le "Maitre de guerre"...


Je poussé un gros soupire en te lisant (une nouvelle fois ne le prend pas pour toi) car ce que tu dit n'est qu'une répétition des clichés contre le genre.
Elric est un anti-héros en effet... c'est même l'un des premier grand anti-héros de la Fantasy. Mais si je suis ton raisonnement tout anti-héros (en Fantasy ou ailleurs) n'est qu'un cliché parce qu'il n'est que l'inverse d'un héros normale? Si tu avait lut les Conan originaux et le Cycle d'Elric tu comprendrait que tes paroles n'ont aucun sens... Ces personnages n'ont rien avoir il ne sont même pas l'inverse de l'autre, il symbolise chacun des sentiment, des idée complètement différente.
Ensuite Druss est a nouveau complètement différent de Conan. Une fois encore il faut avoir lut Druss la Légende, la Légende de Marche-Mort et Légende pour comprendre tout le potentielle de Druss... Pour ne prendre que Légende il symbolise la dernière résistance désespérer mais réaliste sur ce qui adviendra...
Comme je te l'ai déjà dit en Fantasy, sauf rare exception, chaque livre est une découverte, un nouveau voyage dans l'inconnu où c'est vrai tu verra souvent des chose proche mais différente quand même. Le potentiel de la Fantasy est infini...

melpomène a écrit :
Combien de personnages de fantasy inspirés (au moins vaguement) par Luke Skywalker (de Star Wars) ou de Harry Potter ?


Tu commait l'a une anachronique, nombre de héros sont antérieur a Luke Skywalker et encore plus a Harry Potter. Je trouverait intéressant que tu me donne des exemple concret...
Ensuite Luke Skywalker est lui même l'archétype du héros juste et droit : du parfait héros. Son auteur dit lui-même s'être inspirer des grand principe (que trouve trop répétitif en Fantasy) que sont le Bien, le Mal, le preux chevalier, la princesse ou encore du Destin pour créé Star Wars. En faite Luke est un héros de Fantasy plus peut-être que de Science Fiction...

melpomène a écrit :
La Voie du magicien, l'Asssassin royal (ce sont ces bouquins là qui marchent en librairie) : Un jeune homme anodin qui se découvre un destin, des pouvoirs, devient la cible d'enjeux qui touchent le monde tout entier ?


lol De nouveau je croirait entendre les grand septique qui rejet les genre de l'imaginaire.
Ce thème si il existe en Fantasy (ou il est beaucoup employer je suis d'accord) ce retrouve dans tout les genre littéraire pour la simple raison que le passage de la jeunesse a l'age adulte (pousser dans les roman que tu cite par une incroyable destiné) est un tournant psychologique important pour comprendre le personnage, le voir évoluer...
Quand les auteur choisisse des personnages plus vieux se sont souvent des personnage déjà important (ex : rois, seigneur...) et là on les taxe de trop parler des "Grand", de faire une fixette sur ce genre de personnage.
Mais quand on parle de personnage vieux et quelconque alors les septique lance que la on retrouve encore l'exceptionnel destiné et etc...
Avec se genre de raisonnement on tourne vite en boucle...


melpomène a écrit :
Rares, trop rares sont les vrais coups de génie. La bonne fantasy, c'est un bon recyclage - et ça n'a rien de péjoratif. Le genre lui-même ne permet pas les envolées originales (d'ailleurs, le public ne suit pas, quand c'est trop original - pensez à Jack Vance, également pratiquement inconnu du grand public en France. On vient de rééditer les Chroniques de Durdane, un authentique chef-d'oeuvre de science-fantasy des années 70, c'est un bide total).


Même si je ne connaissait pas Vance pour l'œuvre dont tu parle, j'avais entendu parler de Lyonesee ou de La geste des Princes Démons, même si je ne les ai pas lut, et pour les connaisseur se sont des chef d'œuvre de la Fantasy...
Mais je suis d'accord pour dire que certains bon auteur sont méconnu, mais cela ne concerne pas la majorité...

melpomène a écrit :
La principale différence entre la bonne fantasy et la mauvaise, c'est que certains auteurs de fantasy écrivent convenablement et savent brosser un caractère, typer un paysage. Ce n'est pas sur le fond, mais sur la forme que tout se joue.


Je suis d'accord. Seulement toi tu généralise le manque de fond. Je reprend mes premiers exemples :
-Le Cycle Drenaï ont y retrouve en fond le talent de Gemmell : la victoire fulgurent, violente due au homme et a leur qualité : courage, espoir... Nous avons là une reflexion sur ces sentiment et comment il interagisse entre eux, les effet qu'il peuvent avoirs dans la destiné...
-Le Cycle d'Elric, Les Livre de Corum, Les Légende de Hawkmoon et l'œuvre générale de Moorcock développe énormément de concept métaphysique. Le Bien, le Mal et le Destin, sont classique me diras tu... Mais toute son idée sur la Balance Cosmique, de l'équilibrage du "Multivers". Ici s'est une réflexion sur les principe fondamentale de l'univers (et oui rien que ça! :mrgreen: ).
-L'Assassin Royale est une synthèse des personnalité et des sentiment humain. Voici le raisonnement psychologique et sociologique.
-Le Trône de Fer ou on se retrouve dans une grande fresque ou se mêle les personne et surtout les vice et les désire de la nature humaine. Maintenant nous trouvons un déballement des tréfonds de l'être humain.
-La Compagnie Noir on retrouve les principe du Mal et les autre, mais poussé au maximum quitte a suscité du dégout, etc...
Bref chaque roman a son fond, ses valeurs. Si tu ne les perçoit pas je trouve cela regrettable; Tu peu me donner des exemple et si je les connait je ferait ce que je peux pour t'éclairer.

melpomène a écrit :
Vous le dites vous-mêmes : Le Trône de fer (plutôt symathique à lire, d'ailleurs, et plutôt bien écrit), c'est Les Rois maudits à la sauce fantasy...


Je n'ai jamais dit cela. Et je trouve le Trône de Fer est bien plus réussi que les Roi Maudit... Comme je l'explique plus haut il y a plus a voir dans ce cycle qu'un simple problème de succession...

melpomène a écrit :
Je ne veux pas dire qu'il ne faut pas lire de fantasy ou que la fantasy n'aurait pas de valeur, surtout pas - c'est une littérature de l'évasion qui manquerait à nos rayons de librairie si elle disparaissait. Mais il ne faut pas se leurrer sur les limites du genre.


Je me cite : "Le potentiel de la Fantasy est infini... "

melpomène a écrit :
Un historien (Vidal-Naquet, je crois) disait, un peu moqueur, que l'histoire n'avait pas changé depuis Thucidide - je dirais que la fantasy n'a pas changé depuis Tolkien (qui a rompu, lui, avec le genre sword and sorcery qui régnait à l'époque sans partage - Conan, par exemple : le barbare bodybuildé qui écrasait l'univers entier sous sa scandale de cuir).


C'est sans compter sur la Dark Fantasy de Cook (La Compagnie Noir) et Cooper (Le Maître du Temps, etc...), sur la Science Fantasy de McCaffrey (La ballade de Pern) et de Zimmer Bradley (Ténébreuse), sur la Fantasy Médiévale de Martin (Le Trône de Fer) et de Kurtz (Le Cycle Derynis)...
Et de nouveau si tu avait lut les Conan originaux tu ne dirait pas ça. Conan est souvant dans le doute, il lui arrive perdre plus que ce qu'il ne gagne a la fin de l'histoire... Et pour te renseigner : le "sword and sorcery" ne désigne que l'héroïque Fantasy et pas tout les autre sous genre qui la compose.

melpomène a écrit :
Et je crois sincèrement que le genre s'étiolera rapidement si rien ne vient l'enrichir (un nouvel auteur qui ouvrirait une nouvelle voie/école par exemple) - les ventes stagnent en effet depuis quelques années.


Je te rassure la Fantasy dura. De plus les ventes augmentes, sinon en France au État-Unis et en Angleterre...

Clio a écrit :
En tant qu'ancien grand lecteur de SF et de Fantasy je partage tout à fait l'avis de Melpomène. Quand il m'arrive de tomber sur un titre de fantasy, il me suffit de parcourir la quatrième de couverture pour qu'il me tombe des mains : c'est du vu et revu. Pareil pour les BD du genre, il y a eu des dessinateurs/scénaristes innovants, puis une armée d'imitateurs qui s'est engouffrée dans la brèche. Toute la littérature est victime de ce travers récurrent, c'est une loi du genre. Les plus jeunes (re)découvriront les anciens et ainsi de suite, puis il y aura peut-être une nouvelle "rupture" qui relancera le cycle sur une nouvelle voie.


Le quatrième de couverture reflète rarement la vérité sur un roman... Si tu veux de la nouveauté, lit les livre que j'ai citer je te jure que tu ne seras pas déçu :wink: !

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"Fils de roi, frère de roi, oncle de trois rois, père de roi et jamais roi" (dit de Charles de Valois)


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Message Publié : 19 Juil 2008 13:02 
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Thucydide
Thucydide
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Inscription : 16 Juin 2008 18:54
Message(s) : 53
Bon :) Vous êtes un fan, et vous défendez un genre de littérature pour lequel vous avez de la passion. Loin de moi l'idée de dénigrer le genre tout entier (le maaaaaal, c'était un soupçon d'ironie, rien de plus - j'ai adoré lire de la fantasy, et je ne regrette aucune des heures passées sur ces romans au cours de mon adolescence).

Les ventes dureront, dites-vous ? Je suis dans la profession (libraire, comme je l'ai dit plus haut) et qu'ai-je constaté ? Que la fantasy, au point mort il y a quelques années, a été relancée par la sortie du Seigneur des Anneaux au cinéma. Enorme boom des ventes pendant quelques années, on traduit tout et n'importe quoi, de nouvelles collections naissent soudainement. Enorme engouement des fans - mais depuis deux ans, les ventes stagnent. Ne dites pas non, j'ai les chiffres :)

Qu'elles progressent aux Etats-Unis ou en Angleterre, pourquoi pas - la tradition anglo-saxonne en matière de fantastique (merveilleux, SF ou fantasy) est mieux ancrée, soutenue par des revues (ce qui n'est pas le cas en France).

Pour vous répondre (la question du fond et de la forme), dites-vous ceci : un fan de fantasy dira qu'il y a d'énormes différences entre l'Assassin royal et la Voie du magicien. Mais un lecteur extérieur, qui ne maitrise pas les codes de la fantasy, et donc ne perçoit pas toutes les nuances, lui, dira que c'est peu ou prou la même chose. Il faut être un grand lecteur de fantasy pour percevoir les nuances (très subtiles, il faut bien le reconnaitre, parfois).

C'est un peu comme les films d'action à l'américaine - un fan dira que l'Arme fatale et le Piège de cristal, ça n'a rien à voir - un spectateur peu habitué à ce genre de film dira :"c'est toujours la même chose, des coups de feu, des acrobaties, des voitures qui explosent et un méchant théatral décidé à faire sauter la moitié de la ville).

Ce qui me fait dire que la fantasy, en France tout au moins, tourne avec un public de fan, toujours le même, n'agrandit pas son cercle de lecteurs, et par voie de conséquence, trouvera tôt ou tard ses limites, jusqu'à redevenir un genre mineur - ce qu'elle était avant les films de Peter Jackson. Quand ses lecteurs actuels se seront lassés (ou seront passés à autre chose).

Vous me reprenez sur quelques points (la sword and sorcery, Howard et Conan, etc) - je ne suis pas d'accord avec vous, je pense être dans le vrai, et je ne répèterai pas une nouvelle fois mes arguments :). Sachez simplement que j'ai beaucoup lu, de la fantasy évidemment, mais également des livres sur la fantasy (histoire, thèmes, etc). C'est vous qui étiez demandeur de renseignements sur l'histoire de la fantasy : je vous en donne et vous remettez aussitôt en doute tout ce que j'avance ! Y compris ma connaissance des différents sous-genres :)

Une seule chose, tout de même, un point de détail : c'est Moorcock lui-même qui, dans un entretien, a dit qu'il avait créé le personnage d'Elric en inversant tous les codes de la sword and sorcery traditionnelle (Conan bodybuildé, cheveux noirs et bronzé, Elric albinos et fragile jusqu'à la faiblesse maladive, Conan guerrier affrontant des sorciers, Elric sorcier lui-même, Conan barbare du nord, Elric ultra-civilisé empereur d'une civilisation moribonde, etc.) - Elric était le premier vrai anti-héros (en dehors d'une tentative de R. Zelazny, un héros dont j'ai oublié le nom et qui a une une vie littéraire très brève).

Mais je crois que nous n'en sortirons pas - à moins de décortiquer les thèmes, les livres, les auteurs. Ce qui nous prendrait sans doute plus de temps que nous n'en disposons.

Ne croyez pas que je dénigre le genre (en dehors de quelques pointes d'ironies lancées en toute amitié) - j'ai pour la fantasy un attachement réel. Ce qui ne m'empèche pas d'avoir également un regard (très) critique.


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