Certes. J'avais vu Didier Sandre dans "Phèdre" qui en "faisait des tonnes" : c'était énervant compte tenu de la pièce qui est déjà assez "lourde" de par son sujet, de par le texte et donc pas besoin d'en rajouter.

Mais le pire c'est, je pense, "Marie Tudor" de Victor Hugo mis en scène par Daniel Mesguich : rarement vu quelque chose d'aussi lourdingue, prétentieux, etc.
Pas étonnant quand on sait que le metteur en scène avait fait en sorte que son propre portrait soit un élément du décor...

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- "Heil Hitler !"
- "Heil Myself !"

"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

Ah oui, en effet, son portrait comme décor... quel narcissisme ! J'ai du mal à comprendre le nouveau système de communication des pièces de théâtre : je vois de plus en plus le nom du metteur en scène qui prend toute la place, laissant aux comédiens, autres membres de l'équipe et dramaturge qu'une place toute petite sur l'affiche. La mise en scène est importante mais cela devrait rester un rôle de l'ombre, le metteur en scène doit diriger, pas focaliser tous les projecteurs sur lui. Etant encore à la frontière entre amateurisme et professionnalisme, j'ai encore eu toujours la chance de pouvoir choisir avec qui travailler, et sur quels projets... des metteurs en scène ou des comédiens qui tirent toute la lumière à eux, au détriment du groupe, ça pourrait vite m’énerver.

J'ai eu la chance de travailler avec Christian Brendel (qui a eu sa petite heure de gloire avec "Charlemagne" avant de disparaître, gardant de minces apparitions dans Joséphine, Ange Gardien et autres séries du genre). C'est un homme très sympathique, très bon pédagogue et habile sur scène. Mais il a un peu ce défaut là, de tirer la couverture à soi. On a travaillé ensemble sur une adaptation de Phèdre, où nous devions - en amont de la pièce - faire tous les deux un dialogue enregistré (qui passe pendant le spectacle). Il avait un peu tendance à se mettre en avant. Mais, à côté de ça, je l'ai eu comme prof quelques mois, et il est vraiment très bien.

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"L'Histoire est imagination et contrôle de l'imagination par l'érudition"

Bonsoir, cela fait un moment que je ne suis pas venue sur le forum ... J'irai me représenter dans la rubrique "présentation des membres".

Je voulais réagir au sujet qui a été lancé ! Pour ma part, Racine a une maîtrise de la langue et de la construction des personnages qui m'émeut toujours quand je lis un extrait de pièce de ce dramaturge. Mais je suis tout aussi sensible à Molière ou Corneille, dans le même siècle. Sautant quelques années, mon coup de coeur est Le Mariage de Figaro, sans doute pour l'humour qui s'en dégage !
Je suis moins sensible aux pièces contemporaines, mais prends plaisir à les découvrir.
Certains d'entre vous ont associé au théâtre l'opéra, dans leurs réponses. C'est aussi un genre que j'aime, mais je m'y connais moins, je ne pourrais pas apporter de remarques pertinentes sur le sujet, malheureusement ...

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« (...) la société humaine demande qu'on aime la terre où l'on habite ensemble ; on s'y attache, et cela unit. C'est ce que les latins appellent caritas patrii soli, l'amour de la patrie ; et ils la regardent comme un lien entre les hommes.»
BOSSUET, Politique tirée des propres paroles de l'Écriture Sainte, livre I, art. 11, 3e prop.

J'aimerais bien faire un peu de théâtre, mais cela demande d'accepter que l'on n'est plus soi mais le personnage sur scène, et je pense que j'aurais un peu de mal à faire cette différenciation ... Quoique, mon métier m'ayant conduit à "interpréter" les textes face aux élèves, j'aurais sans doute plus de capacités qu'il y a quelques années. C'est un métier qui me fascine, car cela nécessite une maîtrise de soi et en même temps un total abandon. Un métier vraiment difficile ...

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« (...) la société humaine demande qu'on aime la terre où l'on habite ensemble ; on s'y attache, et cela unit. C'est ce que les latins appellent caritas patrii soli, l'amour de la patrie ; et ils la regardent comme un lien entre les hommes.»
BOSSUET, Politique tirée des propres paroles de l'Écriture Sainte, livre I, art. 11, 3e prop.