Pédro a écrit :
Désolé, mon propos était en réaction à ce que j'ai lu dans un commentaire de sir peter qui jetait complètement aux orties toute forme de recherche historique qui n'inclurait pas des sciences dures. C'est par ce biais là que mon message était plutôt catégorique. Du coup, mes questions s'adressaient plus à sir peter qu'à vous Thierry
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Sir Peter a écrit :
L'un des deux aspects n'empêche pas l'autre mais plus nous irons vers l'avenir,plus l'aspect scientifique revêtira d'importance et en premier lieu pour que nul ne puisse venir contester votre travail,vos découvertes et mettre en doute leur sérieux,les sciences "dures" seront indispensables
C'est un contexte actuel, une mode. Quelle sera sa postérité? je doute qu'elle soit si absolue sur le long terme et qu'elle colonise complètement toute autre science.
OK
Je suis d'accord avec vous sur le fait que nul ne sait si la place importante, voire prépondérante, des sciences formelles perdurera. En revanche, le terme "mode" me semble inadapté en ce sens qu'il y a peu de modes qui durent plus d'un siècle ; or cette place croissante des sciences formelles, elle débute, au plus tard, vers le dernier tiers du dix-neuvième, ce qui fait plus de 135 ans. Si mode il y a, c'est quand même une très longue mode.
Maintenant, de la lecture des différentes interventions, il y a une chose qui m'a frappé : c'est cette propension à écrire Histoire et non histoire. Pour relever des sciences formelles par ma formation (et de la compta pour le boulot
¨Pédro), je m'interroge sur cette majuscule. On pourra certainement trouver des contre exemples, mais très largement, les spécialistes des sciences dites dures vont écrire les mathématiques, la logique, la physique, la chimie, l'astrophysique, etc. Très rares sont les cas où on peut lire les Mathématiques, la Logique, la Physique, la Chimie, l'Astrophysique. En revanche, on parle des Arts plus que des arts. Je ne dis pas que c'est une réponse définitive (et l'histoire n'est évidemment pas un art, qu'on ne me fasse dire/écrire ce que je ne dis/écris pas) mais c'est une manière de percevoir la discipline qui n'est pas anodine.