Shozo Numa est toujours en vie je crois

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

Bonsoir.

Je n'aime pas les romans. Il y a tellement de choses à connaitre et à voir !
J'aime les histoires vraies.

- Etoile, garde à vous ! (Starship Troopers) de Robert A. Heinlein _ 1959
- Le cycle de Dune de Frank Herbert _ 1965
- Lestat le vampire de Anne Rice _ 1985
- Guerre et paix de Léon Tolstoï _ 1869

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"Nous chantons pour le loup, qui la peur sent et le couard occit.
Nous chantons pour l'homme, qui l'or sent et son frère occit."

Effectivement!!! Honte à moi, j'ai rangé le pauvre vieillard de 80 ans dans sa boite à clous. J'ai déduit rapport à sa date de naissance et de parution du bouquin. Il est bien vivant, merci de me l'avoir fait noter!!

Ce qui m'enfle d'aise donc, puisque je peux me faire un Tshirt "lecteur d'écrivains vivants"...

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Ulysse, de James Joyce.

J'ai lu cet ouvrage de Numa moi aussi, et j'ai été tenté d'en faire une lecture "contre-utopique"... Jusqu'à lire la postface, qui est de l'auteur... Je pense que là où nous voyons une sorte d'Orwell nippon, l'auteur ne voit réellement qu'un ouvrage masochiste... J'en avais parlé sur un autre site il y a quelques temps.

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

C'est bien possible.

Je le rapproche d'Orwell de manière un peu spontanée, comme l'ont probablement fait nombre de lecteurs. Cette inclinaison naturelle, plutôt évidente, n'est pas stérile à mon avis. Il est certain que Shozo Numa ne nous prévient pas des risques du totalitarisme, je n'avais pas l'impression d'avoir l'air de dire ça. C'est la puissance d'évocation de tels régimes qui les rapproche je crois.

Avoue tout de même que ce livre est assez original par rapport à la Vénus à la fourrure et les batteuses d'hommes, non?

Mettre en scène un système international basé sur les races, qui aboutit à une alimentation à l'urine pour les noirs et une utilisation des japonais comme cuvettes de toilettes, repose-pieds ou autre chiens, est un excellent moyen, dont il serait étonnant que Shozo Numa soit dupe, de prévenir contre le racisme en général.

Que l'inspiration majeure du livre soit les pratiques sadomasochistes, il n'en fait aucun doute, si c'est ce que tu voulais dire.

Je ne sais pas... J'émets de sérieux doutes. Le système qu'il nous présente est parfaitement abject, et nous le lisons comme un anti-modèle, un totalitarisme. Mais nous sommes occidentaux, nous sommes pas (enfin, je crois! ;)) masochistes, etc...

J'avoue que l'avis de l'auteur sur son propre livre (selon lui, c'est une utopie tout à fait enviable) me trouble profondèment...

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

Moi c'est Alexandre Soljenitsyne et l'Archipel du Goulag.

Le Zéro et l'Infini de Koestler (en fait je pourrai citer la quasi intégralité de ses ouvrages, surtout ses mémoires)
Mort à Crédit et le Voyage de L.F Célune
La Peau (roman?) de Malaparte

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gulus

mes romans préférés sont les livres de J.R.R. Tolkien (Le Seigneur des Anneaux, Le Silmarillion, Bilbo le Hobbit...)

J'aime Sartre, Giono, Zweig, Tolkien, Chrétien de Troyes, les fabliaux dont les auteurs ne sont pas toujours connus, Montaigne, Voltaire, Montesquieu et quelques autres.

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

Je confirme Alfred Teckel En fait, j'aime lire et je trouve beaucoup auteurs passionnants selon les périodes qui représentent.

Petite question : Je vois souvent Céline parmi les auteurs que certains préfèrent. Personnellement, je n'ai jamais dépassé la page 10 du voyage au bout de la nuit. Je n'arrive pas à le lire. Je crois que c'est le seul pour qui j'ai une aversion aussi forte, le seul dont je n'ai jamais fini le livre: donc que lui trouvez-vous?

De la vie, tout simplement ? Honnêtement, c'est le plus grand choc littéraire que le début du XXème siècle littéraire français ait connu, et ça n'a pas été qu'un succès de tapage. C'était la première fois qu'un roman vivait, bringuebalait, haletait, hurlait, bégayait autant (ça a soufflé pas mal de monde d'ailleurs, jusqu'à Sartre apprenti romancier - c'est Michel Winock je crois qui disait du Voyage qu'il avait rendu vétuste à peu près toute la production littéraire de l'époque). Le Voyage et Mort à Crédit ont travaillé "en profondeur" durant tout le XXème siècle malgré la mise à l'index de l'oeuvre célinienne, preuve de leur qualité littéraire intrinsèque.
Pour moi, c'est une oeuvre qui a autant d'ampleur que celles (pour le XXème siècle européen uniquement) d'un Proust, d'un Joyce, d'une Woolf, parce que, comme celle de leurs homologues, elle est radicalement originale, et qu'elle est le fruit d'une somme de réflexion et de travail, d'une minutie artistique obsessionnelle dont en France seul un Flaubert avait jusque là témoigné.
Tout ça est très subjectif, évidemment. Question de goût, donc (on en revient toujours là) ! Mais pour ce qui est du succès du Voyage en général, je pense vraiment que c'est son côté à la fois vivant et nihiliste, percutant et dénonciateur, son originalité profonde. Votre question témoigne de cette originalité, de ce côté "unique" : c'est le seul roman que vous n'ayez jamais fini ; c'est le seul que j'ai lu deux fois, coup sur coup.
Donc : on aime, ou on n'aime pas. Et il y a beaucoup de gens, comme vous, qui n'aiment pas !

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"L'insécurité, voilà ce qui fait penser."
Albert Camus