Les bouddhistes tiennent souvent un petit bouquet de bâtons d'encens entre les mains plaquées l'une sur l'autre, paume contre paume ; c'est peut-être plus "élégant" que de tenir ces bâtons d'encens dans les mains aux doigts entrecroisés?! Ils portent également leurs mains (jointes à plat l'une contre l'autre) à leur front en signe de salutation respectueuse. Le mouvement serait peut-être moins gracieux si les mains étaient jointes avec les doigts entrecroisés... (Cette interprétation n'engage évidemment que moi!...).
Argument plus "historique" : L'attitude mains jointes paume à paume trouve peut-être son origine dans l'attitude dite "Anjali mudra" de Bouddha lui-même, et qui exprime l'adoration.
Note : on peut rappeler que "adoration", étymologiquement et originellement parlant, consiste à porter sa main "à sa bouche".

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

Les Bouddhistes ne placent pas toujours le bâtonnet d'encens entre leurs mains. Comme vous le dites, on se dit bonjour ou l'on remercie de la même façon et sans bâtonnet.
Et puis, à tout prendre, placer ce bâton d'encens entre les doigts croisés serait peut-être plus facile que de le maintenir mains jointes doigts décroisés (je parle d'expérience).

J'avais prudemment assorti mon avis de la mention :

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

Autre posture de prière, celle des derviches tourneurs (encore très actifs à Konia, leur capitale, et dans bon nombre d'autres endroits) qui étendent les bras, la paume droite tournée vers le haut, la paume gauche tournée vers le bas : symbole de la réception de l'énergie céleste et, simultanément, de son don à la terre, par le truchement du derviche, véritable "pontife" (qui établit un "pont").
On retrouve cette double fonction déclinée en deux gestes successifs dans l'attitude qui consiste, à genoux, à tendre les bras vers le ciel, les deux paumes ouvertes, en redressant le torse, puis à les poser ensemble par terre, bras tendus en avant, tête baissée et dos courbé.

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

A propos de la prosternation,Dans le même ordre d'idée, le geste de pénitence qui consiste à se frapper le poitrine, directement tiré d'une pratique juive, est totalement banni de la pratique chrétienne africaine, dans une culture où ce geste est au contraire un signe de puissance, voire d'orgueil.

Les postures et les gestes sont bel et bien contingents et passent par le filtre de la culture locale.

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Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes, ils n'ont pas fini de rigoler !

Bonjour,

J'ai une vidéo qui l'explique bien mais c'est en anglais. Why do you fold your hands in prayer

Une autre posture, qui n'a pas encore été mentionnée, est celle où l'on croise les bras, mais en levant les coudes pour les éloigner de la poitrine et les rapprocher de la tête, laquelle est baissée et regarde vers le sol, avec le front touchant les avant-bras.

Je viens d'en apprendre l'existence en regardant un documentaire sur les bretzels, puis en vérifiant sur internet. Vers 610, dans le sud de la France ou dans le nord de l'Italie, un moine a fabriqué des pains spéciaux pour récompenser les enfants qui priaient avec lui. Il aurait choisi la forme des bras croisés des enfants en prière, et aurait appelé sa création du nom de pretiola, signifiant petite récompense, et les italiens l'auraient nommée brachiola signifiant petits bras.

Outre les postures de prière, on peut rappeler que la prière vocale audible est antérieure à la prière mentale silencieuse. Dès que possible, je tâcherai d'en fournir des témoignages... Patience!

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).