ghjattuvolpa* a écrit :
Rappelons quand même que dans le christianisme le terme saint qualifie les élus qui auront accès à la Jérusalem céleste. Saint signifiant consacré, réservé à Dieu. Donc en fait tous les baptisés qui n'auront pas abandonné la foi.
L'histoire du catholicisme a donc créé une subdivision supplémentaire dans les fidèles : saints/fidèles qui s'ajoute à la suivante : laïc/clerc
Vous jouez un peu sur les mots, peut-être que votre définition a eu cours dans les débuts du christianisme. Dans le catholicisme c'est celui qui peut intercéder auprès de Dieu en faisant des miracles. Au début, la procédure n'est pas très fixée, l'afflux de fidèles sur une tombe suffit à faire le saint, les évêques reconnaissent des saints, puis Rome a mis ordre à tout cela avec la procédure de canonisation.
Dans les débuts du christianisme les baptisés qui n'ont pas abandonnés la foi deviennent des martyrs, évidemment ils sont écoutés de Dieu et peuvent devenir des intercesseurs. Ensuite il n'y a plus de martyrs qu'à la marge, donc les chemins deviennent différents.