Et Bach ça ne lui dit rien à votre auteur. Il faut vraiment n'avoir jamais écouté de musique de musique allemande luthérienne. Quant au gallimatia sur l'Italie, je ne percute pas vraiment non plus. La musique en Italie devient de plus en plus complexe.

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Je me suis mal exprimé : quand je dis des tonnes, je ne veux pas parler de la prose dans un seul livre ou un seul auteur, mais d'un grand nombre d'auteurs et documents disponibles sur le sujet sur Gallica. Parmi eux je ne sais pas lesquels peuvent faire référence dans le domaine historique.

J'avais bien compris, mais cela donnait un pavé très indigeste où un texte ne me semblait pas pouvoir racheter l'autre et dont j'avoue qu'après avoir lu quelques extraits j'ai abandonné la partie. Celui qui m'a plus choquée c'est celui sur la soi-disant simplicité de la musique luthérienne. En effet, elle comporte le plus grand joyau de toute l'histoire de la musique religieuse. A savoir Bach qui est précisément pour la complexité de sa musique en particulier en matière de contrepoint. Je crois qu'on ne pourrait pas en dire autant des calvinistes.

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Je ne suis pas spécialiste en la matière, mais il me semble qu'en France la musique baroque a été utilisée par la couronne comme moyen de lutte contre la Réforme. De ce fait, tous les grands compositeurs de cette époque ont été des hommes de la cour, et donc des catholiques.
Pour ce qui est des grands noms liés au calvinisme, on en revient à ceux précédemment cités dans ce sujet, mais dont la musique est restée confinée au milieu protestant.
D'ailleurs, Bach lui-même est tombé dans l'oubli après sa mort et son œuvre n'a été "redécouverte" que récemment.

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Celui qui est prêt à sacrifier un peu de liberté pour obtenir un peu plus de sécurité ne mérite vraiment ni l'une, ni l'autre. (Benjamin Franklin)

C'est à nuancer : Bach meurt en 1750, et Mozart le découvre dans les années 1780 (c'est la célèbre phrase "enfin, j'apprends quelque chose".). De même, Beethoven le connaissait, même si c'est Mendelsson qui l'a vraiment remis au goût du jour dans les premières décennies du XIXe. Il faut aussi signaler que les fils de Bach, Karl Philippe Emmanuel, par exemple, composent et sont connus : cet oubli est donc relatif, même si Bach de son vivant même n'a pas connu une très grande gloire.

La musique de Bach est en effet tombée dans l'oubli, mais pas tout de suite. Il a eu une importante postérité ne serait-ce qu'avec ses fils. Il est mort en 1750, ses fils ont été célèbres en particulier Karl Philippe Emmanuel pour la musique religieuse. Je vous recommande "les sept dernières paroles du seigneur". C'est Mendelsonn qui a redécouvert Bach au XIXe siècle l'oubli n'a donc pas été bien long. Cela m'étonnerait d'ailleurs que l'on ait cessé de le jouer à Saint Thomas de Lepizig. Mais il s'agit de toute façon de musique luthérienne, personne (en tous cas pas moi) n'a dit ici que le calvinisme avait produit une grande musique religieuse. Il est bien évident qu'en France sous Louis XIV la grande musique religieuse est catholique que ce soit à la cour ou ailleurs. Un organiste qui passe à la réforme est chômeur, mais c'est vrai aussi de beaucoup de métiers d'art.

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Je ne l'aurai pas mieux formulé !

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Celui qui est prêt à sacrifier un peu de liberté pour obtenir un peu plus de sécurité ne mérite vraiment ni l'une, ni l'autre. (Benjamin Franklin)