Démiurge a écrit :
Justement, la cas de la famille princière de Saxe ; restée catholique avec une population réformée. Il semble que le principe de la paix d'Augsbourg, c'est-à-dire tel prince tel religion, ne fut point règle général à travers l'ancienne Allemagne. D'ailleurs, la Varmie en Prusse-Orientale, catholique quant à elle..
Merci d'avance
je crois que vous vous trimpez : la famille electorale était bien protestante au XVIè siècle puis s'est convertie au XVIIè (fin du siècle me semble-t-il) simplement pour pouvoir prétendre à la couronne royale de Pologne (couronne élective pour lquelle il fallait être catholique).
A cette date tardive le principe "cujus regio eius religio" était bien assoupli...
Autre exemple quand la Prusse a annexé la Silésie catholique, Frederic II a laissé les Silesiens libres de choisir leur religion . Il a même été jusqu'à autoriser ses sujets silésiens à avoir une paroisse dans la capitale : la cathédrale ste Edwige a été constrtuite à cette fin vers 1750 - les premières messes ont ainsi été dites à Berlin pour la première fois depuis l'interdiction du culte catholique vers 1540. Tout cela est bien expliqué dans le nartex de Ste Edwige (en allemand). cela nous rappelel le caractère tout à fait atypique de l'édit de nantes qui organisait la coexistence de deux religions dans un même royaume !