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Message Publié : 09 Avr 2013 22:31 
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Jean-Pierre Vernant
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Il est certain qu'on n'emploie pas tout à fait la même rhétorique selon la proportion et la place de la divergence religieuse. Dans l'Empire romain où la plupart des familles chrétiennes ont des proches païens, où le culte peine à s'appliquer sans les célébrations païennes et où le christianisme n'est probablement pas majoritaire avant la toute fin du IVe siècle, on a tendance à ne pas entrer frontalement dans le conflit pour l'application stricte et absolue de l'universalisme chrétien, n'en déplaise même à l'empereur. C'est moins le cas quand on est face à un Etat déchiré par une dissidence religieuse minoritaire qui, dans un contexte d'affirmation de l'autorité centrale, a tendance à être vécue comme un contre pouvoir gênant. Les populations avaient en plus appris depuis des siècles à vivre avec l'idée d'une seule religion "légale" et révélée. L'hérétique est donc perçu comme un criminel, coupable devant Dieu, le roi, la société... Dans l'Empire romain la question s'aborde de façon légèrement différente puisque cela se replace dans la floraison exceptionnelle de courant chrétiens divergents à l'échelle de l'Empire. On jetait dans l'arène (sans mauvais jeu de mot) de la tradition de la réflexion philosophique un credo. Les divergents mettaient donc en péril ici aussi l'unité de l'Eglise et de l'Empire.
Quand le païen est extérieur on a tendance à le vivre différemment, surtout s'il est agressif ou si on les met en contact avec un ordre religieux et militaire. Je ne m'aventurerais pas sur cette question que je connais trop peu, mais c'est peut être un début d'explication.

Citer :
Je connais peu les hérésies médiévales mais je ne me souviens pas que les meneurs soient passés par les universités.


Elles me semblent à moi aussi plus le fait de l'éloignement avec le centre parisiens, allié à des particularismes locaux...

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.


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Message Publié : 09 Avr 2013 22:32 
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Pierre de L'Estoile
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Polycarpe de M. a écrit :
Pour la question des païens, il serait de voir la terminologie et l'argumentaire utilisé dans le cadre le plus connu à mon avis, c'est-à-dire celui des croisades baltes.



. .


Un avis tout à fait pertinent. Quand j'aurai le temps, il faudra bien que je m'y plonge…

Citer :
Sur la question des hérétiques, l'idée est aussi vraie, en ajoutant évidemment qu'au-delà des querelles théologiques il y a le côté culturel et politique, on en trouve des traces (je schématise) dans les querelles avec l'arianisme ou l'orthodoxie


Une fois encore vous êtes dans le vrai. Il se trouve que l'Esprit Saint est arrivé bien à propos sur les évêques en concile à Nicée. En effet, on notera que la majeure partie du crédo qui en est sortie est un véritable traité anti Arius. Les hérétiques ont largement contribué à la précision du dogme chrétien.

Bien à vous.

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Message Publié : 09 Avr 2013 22:41 
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Pierre de L'Estoile
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Isidore a écrit :
Par contre c'est la première fois que je vois apparaître l'hypothèse du lien avec le développement des universités. Je connais peu les hérésies médiévales mais je ne me souviens pas que les meneurs soient passés par les universités.


Les hérésiarques, peut-être pas. Mais l'adhésion s'est faite plus forte dès que l'accès à la lecture pour les non ecclésiastiques était abordable. Cela a effectivement permis à ceux-là de pouvoir se départir de la lecture imposée d'en haut (le clergé) et de développer une interprétation critique pour mieux s'apercevoir les décalages entre les Textes et ce dont ils étaient abreuvés au quotidien. Ils n'ont pas mis longtemps à être classifiés parmi les hérétiques. L'hypothèse est pourtant connue, elle est relayée un peu partout mais je ne puis vous dire comme ça qui en est à l'origine.

Bien à vous.

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Message Publié : 10 Avr 2013 10:01 
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Georges Duby
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Deux remarques générales sur l'attitude de l'Eglise vis-à-vis du savoir:
1/ Il ne semble pas que l'Eglise catholique, ait restreint l'accès aux écrits sacrés, contrairement notamment à l'islam qui ne souhaite pas que le texte du Coran soit diffusé largement.
2/ Pour l'accès au savoir extérieur à la religion, la religion catholique sera plutôt également en avance. Dès l'antiquité tardive, devant le recul du savoir, la fermeture des bibliothèques, les monastères et les Evêchés se transforment en centres culturels et éducatifs, prenant le relais d'un pouvoir civil défaillant et assurant notamment la transmission du patrimoine culturel antique. L'islam aura une action culturelle importante mais je n'ai pas perçu que c'était le pouvoir religieux qui en était l'acteur principal.
La naissance des université en occident est liée en bonne part à des initiatives de l'Eglise:
" L’universitas magistrorum et scholarium Parisiensis (mot à mot l’« ensemble des maîtres et des élèves de Paris ») est d’abord une corporation de maîtres et d’élèves qui apparaît à Paris vers 1150, en complément de l’école de théologie de Notre-Dame. L'Église Saint-Julien-le-Pauvre, premier siège des assemblées de l’université de Paris.
l'Université de Paris: Le premier acte qui lui donne un statut officiel est une charte du 15 janvier 1200 par laquelle le roi Philippe Auguste accorde à la « communauté » (c'est l'invention du mot « Université » qui n'a alors qu'un sens strictement juridique) de ses membres le for ecclésiastique, c’est-à-dire le privilège d’être jugé par un tribunal ecclésiastique et non civil. Les membres de l’université sont donc tous considérés comme des clercs, ce qui ne les empêche pas d’être très turbulents et de provoquer des incidents dans les tripots parisiens. L’université est reconnue par le pape Innocent III — qui y avait étudié —, par une bulle de 1215, bulle confirmée par une autre de Grégoire IX de 1231. Ce dernier texte met un terme la grande grève entamée en 1229 (entrad=University of Paris strike of 1229). L’organisation de l’enseignement en quatre facultés — décret (droit non ecclésiastique, le droit canonique n'ayant été autorisé qu'en 1679), médecine (médecine, chirurgie, apothiquerie), théologie et « arts libéraux » (grammaire, rhétorique, dialectique, arithmétique, géométrie, musique, astronomie) — remonte à un arbitrage pontifical de 1213. "
Comme on sait par la suite, les clercs enseignants se libéreront de l'autorité de l'Eglise, mais pendant longtemps l'université dépendra du pouvoir religieux.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.


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Message Publié : 10 Avr 2013 10:44 
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Pierre de L'Estoile
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Citer :
Les hérésiarques, peut-être pas. Mais l'adhésion s'est faite plus forte dès que l'accès à la lecture pour les non ecclésiastiques était abordable. Cela a effectivement permis à ceux-là de pouvoir se départir de la lecture imposée d'en haut (le clergé) et de développer une interprétation critique pour mieux s'apercevoir les décalages entre les Textes et ce dont ils étaient abreuvés au quotidien. Ils n'ont pas mis longtemps à être classifiés parmi les hérétiques. L'hypothèse est pourtant connue, elle est relayée un peu partout mais je ne puis vous dire comme ça qui en est à l'origine.


On trouve cette analyse des écarts dans les textes et la réalit´dés le Xéme siècle dans ce qui seront les prémices de la révolution grégorienne. C'est la paix de Dieu. Nous sommes là bien avant les premières universités.

Cette dynamique conduit autant à la réforme qu'à l'hérésie. Pour la répartition des proportions je n'ai pas les informations.

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« Étudiez comme si vous deviez vivre toujours ; vivez comme si vous deviez mourir demain. » Isidore de Séville


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Message Publié : 10 Avr 2013 10:46 
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Pierre de L'Estoile
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Citer :
Dans l'Empire romain où la plupart des familles chrétiennes ont des proches païens, où le culte peine à s'appliquer sans les célébrations païennes et où le christianisme n'est probablement pas majoritaire avant la toute fin du IVe siècle, on a tendance à ne pas entrer frontalement dans le conflit pour l'application stricte et absolue de l'universalisme chrétien, n'en déplaise même à l'empereur. C'est moins le cas quand on est face à un Etat déchiré par une dissidence religieuse minoritaire qui, dans un contexte d'affirmation de l'autorité centrale, a tendance à être vécue comme un contre pouvoir gênant.


L'exemple de l'Espagne d'Isidore de Séville sur ce point est frappant.

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Message Publié : 12 Avr 2013 6:44 
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Pierre de L'Estoile
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Isidore a écrit :
Cette dynamique conduit autant à la réforme qu'à l'hérésie.


L'hérésie conduit à la Réforme surtout.

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Message Publié : 12 Avr 2013 9:20 
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Salluste
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Dans ce débat , une chose me gène : peut-on encore parler de prosélytisme quand une religion est devenue obligatoire , et qu'il existe une institution comme l'Inquisition qui peut livrer les opposants "au bras séculier" , et donc au bucher
Autant alors parler d'un prosélytisme nazi ou stalinien


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Message Publié : 12 Avr 2013 9:37 
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Georges Duby
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On peut s'interroger sur le point de savoir si ce n'est pas le grand nombre des hérésies ayant marqué les premiers pas du christianisme, qui explique, en partie, que l' Eglise ait éprouvé la nécessité d'un prosélytisme mobilisateur qui marque souvent par ailleurs les religions qui débutent ? Deux explications non concurrentes qui s'ajoutent à l'explication par l'appel de Paul et des apôtres à l'évangélisation.

Je ne réponds pas à la provocation de taloslecyborg.

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Message Publié : 12 Avr 2013 9:48 
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taloslecyborg a écrit :
Dans ce débat , une chose me gène : peut-on encore parler de prosélytisme quand une religion est devenue obligatoire , et qu'il existe une institution comme l'Inquisition qui peut livrer les opposants "au bras séculier" , et donc au bucher
Autant alors parler d'un prosélytisme nazi ou stalinien


Avez-vous lu le premier message, celui qui introduit le sujet :
Yongle a écrit :
Bonjour à tous,
selon vous, qu'est-ce qui a fait dire aux hommes d'église qu'il fallait propager la foi par tous les moyens possibles ? Est-ce seulement la recommandation à annoncer la bonne nouvelle dans le nouveau testament ou des causes sont à chercher plus en profondeur ?
J'ai un très vague souvenir d'avoir entendu je ne sais plus où (film, débat, livre ou autre) la crainte pour les hommes de l'époque de voir leurs âmes brûler en enfer s'il restait des infidèles ici-bas. Au vu des moyens mis en œuvre dans cette entreprise d'étendre la foi au plus grand nombre, je serais enclin à pencher pour cette hypothèse. Avez-vous des éléments à m'apporter pour confirmer ou infirmer ce vague souvenir ? Merci d'avance.
Bien à vous


Le but premier de l'Inquisition est de ramener dans la "vrai foi" ceux qui se seraient égarés dans l'hérésie. Elle se place donc en aval du prosélytisme.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie


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Message Publié : 12 Avr 2013 9:55 
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Pierre de L'Estoile
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Bonjour,

taloslecyborg a écrit :
Autant alors parler d'un prosélytisme nazi ou stalinien


Enfin, soyons sérieux. Il ne s'agit pas ici d'un procès ou d'une apologie du prosélytisme catholique ; juste d'en mettre en évidence les mécanismes.
Vous prenez par exemple le cas de l'Inquisition. Il ne faut pas être caricatural dans son approche. Déjà, cette institution n'avait que peu de moyens ; bien trop peu pour faire régner la terreur qu'on lui prête volontiers. Les moyens n'étaient pas à la hauteur et le principe pas non plus si terrible que l'on veut bien nous le faire croire. Il y avait un long travail de prédication (c'est d'ailleurs la raison d'être première des Frères prêcheurs) préalable à la potentiellement horrible enquête. Par ailleurs, il est bon de préciser aussi que la très Sainte Inquisition a été un réel progrès au niveau de la défense des accusés. Prenons par exemple le cas de Pierre de Bruis qui a été mis à mort par la population sur le parvis de Notre-Dame du Gard sans autre forme de procès. Avant d'en arriver à une telle extrémité, l'Inquisition (je parle bien sur pour la médiévale) avait un long chemin à parcourir avec le mécréant. Par ailleurs, la très Sainte Inquisition ne condamnait pas l'hérétique ; il faut le savoir. Elle condamne le relaps et seulement l'hérétique impénitent. C'est-à-dire qu'il ne reconnaît pas sa propre déviance religieuse. A partir de là, le bûcher du bras séculier s'impose ; mais pas avant.
Vous conviendrez que nous sommes un peu loin des pratiques nazies.

Bien à vous.

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Message Publié : 12 Avr 2013 10:05 
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Pierre de L'Estoile
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Alain.g a écrit :
On peut s'interroger sur le point de savoir si ce n'est pas le grand nombre des hérésies ayant marqué les premiers pas du christianisme, qui explique, en partie, que l' Eglise ait éprouvé la nécessité d'un prosélytisme mobilisateur qui marque souvent par ailleurs les religions qui débutent ? Deux explications non concurrentes qui s'ajoutent à l'explication par l'appel de Paul et des apôtres à l'évangélisation.


Une piste tout à fait intéressante… Pour vous, il a fallu recentrer dès le début le dogme ; ce qui a posé les bases d'une intransigeance absolue. Ça se tient, mais le problème c'est que nous restons ici dans le cadre de l'Ecclésia. Ce problème est intéressant mais il déborde le cadre de ce débat. En effet, l'aspect que vous mettez en avant est plutôt le besoin de pureté de la foi est un peu moins la volonté de s'étendre.

Bien à vous.

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Message Publié : 12 Avr 2013 10:50 
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Georges Duby
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Yongle a écrit :
Alain.g a écrit :
On peut s'interroger sur le point de savoir si ce n'est pas le grand nombre des hérésies ayant marqué les premiers pas du christianisme, qui explique, en partie, que l' Eglise ait éprouvé la nécessité d'un prosélytisme mobilisateur qui marque souvent par ailleurs les religions qui débutent ? Deux explications non concurrentes qui s'ajoutent à l'explication par l'appel de Paul et des apôtres à l'évangélisation.
En effet, l'aspect que vous mettez en avant est plutôt le besoin de pureté de la foi est un peu moins la volonté de s'étendre.
Devant la multiplication des hérésies, l'Eglise a bien pu à la fois recentrer son message dans le dogme mais aussi pour vaincre les courants hérétiques, vouloir montrer la force et le succès du christianisme romain en prenant de vitesse les hérétiques par une occupation du terrain. C'est une stratégie classique dans une lutte de courants, on se renforce en occupant le maximum de pays.
La lutte avec l'arianisme a été terrible. ce courant a bien failli l'emporter, il gagnait de plus en plus de territoires. D'où une double réaction, l'une par le dogme en dénonçant l'hérésie, l'autre en décidant d'ancrer au loin le dogme officiel et en verrouillant les possibilités d'extension. Occuper le territoire au maximum n'est pas négligeable ni en politique ni en religion.
Evangéliser était une nécessité dans le contexte difficile des premiers siècles. On retrouvera dans l'histoire de l'Eglise cette nécessité avec un protestantisme prosélyte après la Réforme. Lutheriens et Calvinsites s'élanceront dans la conquête de l'europe. Le conflit dure encore autrement...
Couvrir le terrain est une nécessité stratégique pour un grand organisme à vocation universelle comme l'Eglise de Rome.
L'historie de l'Eglise est une lutte perpétuelle, évangéliser est l'une des réponses.

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Message Publié : 12 Avr 2013 10:56 
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Salluste
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Ce n'est pas une provocation , mais je fais la différence entre convaincre et contraindre
D'ailleurs , des chrétiens authentiques comme Bernanos ( les Grands cimetières sous la Lune ) se sont élevés contre cette confusion
Je me souviens très bien de ce que nous enseignaient nos "maitres" (j'ai fait une partie de mes études secondaires dans un collège Catholique ) :
" Lorsqu'elle n'est pas au pouvoir , l'Eglise revendique les libertés communes , mais quand elle l'est elle ne reconnait pas le droit à l'erreur"
L'argument est , parait-il , de St Thomas d'Aquin


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Message Publié : 12 Avr 2013 11:17 
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taloslecyborg a écrit :
Je me souviens très bien de ce que nous enseignaient nos "maitres" (j'ai fait une partie de mes études secondaires dans un collège Catholique ) :
" Lorsqu'elle n'est pas au pouvoir , l'Eglise revendique les libertés communes , mais quand elle l'est elle ne reconnait pas le droit à l'erreur"

Il y a déjà bien longtemps que l'église n'est plus au pouvoir nulle part.

_________________
Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)


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