Narduccio a écrit :
EAinsi, pour certains peuples, il fallait que leur victoire soit totale et ils détruisaient systématiquement les lieux de cultes et les représentations des dieux des nations vaincues. De toutes façons, à leurs yeux, un dieu qui n'avait pas su protéger les intérêts de son peuple était un dieu faible qui ne méritait pas qu'on s'intéresse à son sort.
Dans ces conditions, on peut estimer que certaines guerres d'avant le monothéisme sont bien des guerres religieuses. Ou plutôt, qu'il y a un volet religieux à une guerre qui cherche l'acculturation complète des vaincus.
Bonjour, si j'avais découvert ce sujet plus tôt (merci Zunkir) , c'est là que j'aurais ouvert le sujet quasiment synonyme "Pas de conflits religieux en dehors du monothéisme?" Modérateur, peut-on fusionner les deux sujets? En tout cas, les participants à ce sujet trouveront de nombreux développements sur l'autre
C'est la généralité de l'expression conflit religieux qui pose problème. Je propose la définition : conflit dont l'un des mobiles importants est d'imposer à autrui une croyance, ou encore "la peur du libre arbitre", ou encore "l'ordre de détruire les idoles, c'est à dire les dieux des autres, ou encore l'intolérance religieuse : à améliorer et stabiliser
Je suis donc intéressé par l'affirmation de Narduccio ci-dessus: peut-ile me citer les peuples qui "détruisaient systématiquement les lieux de cultes et les représentations des dieux des nations vaincues". Bien sûr tous les monothéistes (encore que le systématiquement ne soit pas le bon adverbe: plutôt "au nom de le leur dieu", mais ils ne s'éxécutent pas toujours, heureusement!), Pedro a cité des exemples romains en Gaulle (merci si vous pouviez me donner plus de précisions). Zunkir (je crois) a cité des exemples en Mésopotamie, mais qui sont je crois des antécédents du judaïsme biblique, que celui-ci a codifiés, systématisés, immortalisés.