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Message Publié : 22 Fév 2014 18:52 
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Eginhard
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Elle est morte avant l'Hégire. Les musulmans étaient encore très peu nombreux, l'Islam n'avait pas encore changé les moeurs. C'est à mettre au crédit de la société arabe d'avant l'Islam.


Et alors ? Il n'y aucun rapport avec l'Hégire, l'Islam existait et une nouvelle société prenait forme. Modeste certes, réelle sans doute. Khadija était musulmane. En outre, je le répète pour la troisième fois, aucun texte islamique n'interdit à une femme de commercer. Point.


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Message Publié : 22 Fév 2014 19:07 
Saladin a écrit :
Et alors ? Il n'y aucun rapport avec l'Hégire, l'Islam existait et une nouvelle société prenait forme. Modeste certes, réelle sans doute. Khadija était musulmane. En outre, je le répète pour la troisième fois, aucun texte islamique n'interdit à une femme de commercer. Point.
Elle a obtenu ce statut avant l'instauration de l'Islam, avant même d'épouser le futur Prophète qui a d'abord été son employé. Sa position sociale ne doit rien à l'Islam, l'exemple est donc mauvais.


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Message Publié : 22 Fév 2014 19:15 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

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Saladin a écrit :
Alors ne dites pas qu'une femme ne peut pas exercer en tant que commerçante au sein du monde islamique car je viens de vous prouver que c'est faux. Rien ne s'y oppose en Islam, que ce soit au VIIème, au XIXème ou au XXIème siècle.
Vous avez peut-être raison, mais vous ne m'avez pas convaincu parce que vous n'avez rien prouvé. Démentir n'est pas prouver. La lettre du coran est une chose. La réalité sociale, qui évolue au cours du temps, en est une autre. Je serai convaincu lorsque vous aurez attesté que telle femme tenait tel commerce ou dirigeait telle exploitation en tel lieu dans la première moitié du dix-neuvième siècle.

En ce qui concerne l'héritage des femmes, vous avez raison en ce sens que l'égalité des droits à hériter entre les enfants indépendamment de leur texte ne date en France que de 1790. Auparavant, l'aîné était privilégié et le père avait toute latitude pour laisser quelque chose aux autres enfants ou à ne rien leur laisser. Généralement les filles étaient défavorisées par rapport à leurs frères. Cette inégalité était toutefois atténuée par la pratique systématique de la dot, qui se réduisait au trousseau de la mariée dans les familles modestes.


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Message Publié : 22 Fév 2014 19:32 
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Personne n'a l'impression d'être hors-sujet ? Vraiment ?

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie


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Message Publié : 23 Fév 2014 0:41 
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Eginhard
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Un seul point : L'Islam n'est pas seulement venu pour changer la société arabe, mais aussi pour confirmer certaines choses jugées bonnes par cette religion.

Je voudrais volontiers répondre davantage. Mais je ne souhaite pas en rajouter une couche. Par respect pour la charte, mon propos s'arrêtera là.


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Message Publié : 23 Fév 2014 9:37 
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Fustel de Coulanges
Fustel de Coulanges
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Saladin a écrit :
Sur l'île de Sainte Hélène, ses propos sont à la fois élogieux et critiques au sujet de cette même religion musulmane, il ne la met guère plus en avant que d'autres (christianisme, judaïsme), c'est en quelque sorte un bilan de sa vision politico-religieuse.


J’avais plus haut retranscrit ce qu’avait dicté Napoléon sur l’Islam dans « Mémoires pour servir à l'histoire de France, sous Napoléon : écrits à Sainte-Hélène par les généraux qui ont partagé sa captivité, et publiés sur les manuscrits entièrement corrigés de la main de Napoléon ». J’ajoute ici les passages concernant le christianisme formulés au même moment :

« La religion chrétienne est la religion d'un peuple civilisé, elle est toute spirituelle ; la récompense que Jésus-Christ promet aux élus, est de contempler Dieu face à face. Dans cette religion, tout est pour amortir les sens, rien pour les exciter. La religion chrétienne a été trois ou quatre siècles à s'établir, ses progrès ont été lents. Il faut du temps pour détruire, par la seule influence de la parole, une religion consacrée par le temps. Il en faut davantage quand la nouvelle ne sert et n'allume aucune passion.
Les progrès du christianisme furent le triomphe des Grecs sur les Romains. Ces derniers avaient soumis, par la force des armes, toutes les républiques grecques; celles-ci dominèrent leurs vainqueurs par les sciences et les arts. Toutes les écoles de philosophie, d'éloquence, tous les ateliers de Rome étaient tenus par des Grecs. La jeunesse romaine ne croyait pas avoir terminé ses études, si elle n'était allée se perfectionner à Athènes. Différentes circonstances favorisèrent encore la propagation de la religion chrétienne. L'apothéose de César et d'Auguste fut suivie de celle des plus abominables tyrans ; cet abus de polythéisme rallia à l'idée d'un seul Dieu créateur et maître de l'univers. Socrate avait déjà proclamé cette grande vérité : le triomphe du christianisme, qui la lui emprunta, fut, comme nous l'avons dit plus haut, une réaction des philosophes de la Grèce sur leurs conquérants. Les saints pères étaient presque tous Grecs. La morale qu'ils prêchèrent fut celle de Platon. Toute la subtilité que l'on remarque dans la théologie chrétienne, est due à l'esprit des sophistes de son école.
Les chrétiens, à l'exemple du paganisme, crurent les récompenses d'une vie future insuffisantes pour réprimer les désordres, les vices et les crimes qui naissent des passions ; ils firent un enfer tout physique avec des peines toutes corporelles. Ils enchérirent de beaucoup sur leurs modèles, et donnèrent même à ce dogme tant de prépondérance, que l'on peut dire avec raison que la religion du Christ est une menace.



L'islamisme est la religion d'un peuple dans l'enfance; il naquit dans un pays pauvre et manquant des choses les plus nécessaires à la vie. Mahomet a parlé aux sens, il n'eût point été entendu par sa nation, s'il n'eût parlé qu'à l'esprit. Il promit à ses sectateurs des bains odoriférants, des fleuves de lait, des houris blanches aux yeux noirs, et l'ombre perpétuelle des bosquets. L'Arabe qui manquait d'eau et était brûlé par un soleil ardent, soupirait pour l'ombrage et la fraîcheur, et fit tout pour obtenir une pareille récompense. Ainsi l'on peut dire par opposition au christianisme, que la religion de Mahomet est une promesse.
L'islamisme attaque spécialement les idolâtres ; il n'y a point d'autre Dieu que Dieu, et Mahomet est son prophète : voila le fondement de la religion musulmane; c'était, dans le point le plus essentiel, consacrer la grande vérité annoncée par Moïse et confirmée par Jésus-Christ. On sait que Mahomet avait été instruit par des juifs et des chrétiens. Ces derniers étaient une espèce d'idolâtres à ses yeux. Il entendait mal le mystère de la trinité, et l'expliquait comme la reconnaissance de trois dieux. Quoi qu'il en soit, il persécuta les chrétiens avec beaucoup moins d'acharnement que les païens. Les premiers pouvaient se racheter en payant un tribut. Le dogme de l'unité de Dieu que Jésus-Christ et Moïse avaient si répandu, le Koran le porta dans l'Arabie, l'Afrique et jusqu'aux extrémités des Indes. Considérée sous ce point de vue, la religion mahométane a été la succession des deux autres ; toutes les trois ont déraciné le paganisme.



Né chez un peuple corrompu, assujetti, comprimé, le christianisme prêcha la soumission et l'obéissance, afin de désintéresser les souverains. Il chercha à s'établir par l'insinuation, la persuasion et la patience. Jésus-Christ, simple prédicateur, n'exerça aucun pouvoir sur la terre: mon règne n'est pas de ce monde, disait-il. Il le prêchait dans le temple, il le prêchait en particulier à ses disciples. Il leur accorda le don de la parole, fit des miracles, ne se révolta jamais contre la puissance établie, et mourut sur une croix, entre deux larrons, en exécution du jugement d'un simple préteur idolâtre.



La religion mahométane née chez une nation guerrière et libre, prêcha l'intolérance et la destruction des infidèles. A l'opposé de Jésus-Christ, Mahomet fut roi ! Il déclara que tout l'univers devait être soumis à son empire, et ordonna d'employer le sabre pour anéantir l'idolâtre et l'infidèle. Les tuer fut une œuvre méritoire. Les idolâtres qui étaient en Arabie furent bientôt convertis ou détruits. Les infidèles qui étaient en Asie, en Syrie, et en Egypte furent attaqués et conquis. Aussitôt que l'islamisme eut triomphé à la Mecque et à Médine, il servit de point de ralliement aux diverses tribus d'Arabes. Toutes furent fanatisées, et une nation entière se précipita sur ses voisins.
Les successeurs de Mahomet régnèrent sous le titre de califes. Ils réunissaient à la fois le glaive et l'encensoir. Les premiers califes prêchaient tous les jours dans la mosquée de Médine ou dans celle de la Mecque, et de là envoyaient des ordres à leurs armées, qui déjà couvraient une partie de l'Afrique et de l'Asie. Un ambassadeur de Perse, qui arriva à Médine, fut fort étonné de trouver le calife Omar dormant au milieu d'une foule de mendiants sur le seuil de la mosquée. Dans la suite, lorsque Omar se rendit à Jérusalem, il voyageait sur un chameau qui portait ses provisions, n'avait qu'une tente de toile grossière, et n'était distingué des autres musulmans que par son extrême simplicité. Durant les dix années de son règne, il conquit quarante mille villes, détruisit cinquante mille églises, fit bâtir deux mille mosquées. Le calife Aboubeker qui ne prenait au trésor, pour sa maison, que trois pièces d'or par jour, en donnait cinq cents à chaque Mossen, qui s'était trouvé avec le prophète au combat de Bender.
Les progrès des Arabes furent rapides; leurs armées mues par le fanatisme attaquèrent à la fois l'empire romain et celui de Perse. Ce dernier fut subjugué en peu de temps, et les musulmans pénétrèrent jusqu'aux frontières de l'Oxus, s'emparèrent de trésors innombrables, détruisirent l'empire de Cosroès, et s'avancèrent jusqu'à la Chine. Les victoires qu'ils remportèrent en Syrie, à Aiquadie, à Dyrmonck, leur livrèrent Damas, Alep, Emesse, Césarée, Jérusalem. La prise de Pelouse et d'Alexandrie les rendit maîtres de l'Egypte. Tout ce pays était copte et fort séparé de Constantinople par les discussions d'hérésie. Kaleb, Derar, Amroug, surnommés les glaives ou les épées du prophète, n'éprouvèrent aucune résistance. Tout obstacle eût été inutile. Au milieu des assauts, au milieu des batailles, ces guerriers voyaient des houris au teint blanc et aux yeux bleus ou noirs, couvertes de chapeaux de diamants, qui les appelaient et leur tendaient les bras; leurs âmes s'enflammaient à cette vue, ils s'élançaient en aveugles et cherchaient la mort qui allait mettre ces beautés en leur puissance. C'est ainsi qu'ils se sont rendus maîtres des belles plaines de la Syrie, de l'Egypte et de la Perse; c'est ainsi qu'ils ont soumis le monde. »

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)


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Message Publié : 24 Fév 2014 17:19 
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Thucydide
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Saladin a écrit :
Alors ne dites pas qu'une femme ne peut pas exercer en tant que commerçante au sein du monde islamique car je viens de vous prouver que c'est faux. Rien ne s'y oppose en Islam, que ce soit au VIIème, au XIXème ou au XXIème siècle.

:P
Avant l'islam, c'était vrai, une femme pouvait être commerçante, cheffe d'entreprises mais après l'islam, toutes ses libertés se sont envolées.

Avant l'islam, il y avait une véritable polygamie, une femme pouvait avoir jusqu'à 10 maris, après l'islam, la femme a été réduite à la monogamie et Mahomet a réduit le nombre de femmes légitimes à 4 femmes maximum mais il a facilité grandement le divorce pour le mari puisqu'il suffit de dire trois fois "je divorce" pour que le divorce soit et selon les Grands Savants de l'islam, c'est tout à fait compatible avec les SMS.

Un bon musulman qui envoie à sa moitié, euh pardon à son quart, un SMS où il est écrit trois fois "je divorce" peut être considéré comme divorcé selon la Loi Divine.

Quelle sublime religion !

_________________
« Les hommes ne veulent pas aller au paradis le ventre creux, un peuple qui a faim n’a pas besoin d’écouter des versets.
Je le dis avec toute la considération pour le Coran que j’ai appris à l’âge de dix ans.
Les peuples qui ont faim ont besoin de pain, les peuples ignorants de savoir, les peuples malades d’hôpitaux.»
Houari Boumediene


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Message Publié : 24 Fév 2014 19:10 
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Encore une digression hors sujet et je boucle ce sujet foutoir.

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"Lisez, éclairez-vous, ce n'est que par la lecture qu'on fortifie son âme." - Voltaire
"Historia vero testis temporum, lux veritatis, vita memoriae, magistra vitae." De oratore - Cicéron


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Message Publié : 24 Fév 2014 19:34 
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Eginhard
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Yacoub il n'y a aucun lien entre ce que vous dites et ce que nous avons abordé, nous avions clos ce hors sujet, vos propos sont islamophobes.


Merci Drouet Cyril, Napoléon n'était donc pas tendre aussi bien avec le christianisme qu'avec l'Islam.


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Message Publié : 24 Fév 2014 20:46 
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Fustel de Coulanges
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Et comme pour l’Islam, Bonaparte savait caresser dans le sens du poil :
« J'ai désiré de vous voir tous rassemblés ici, afin d'avoir la satisfaction de vous faire connaître par moi-même les sentiments qui m'animent au sujet de la religion catholique, apostolique et romaine. Persuadé que cette religion est la seule qui puisse procurer un bonheur véritable à une société bien ordonnée, et affermir les bases d'un bon gouvernement, je vous assure que je m'appliquerai à la protéger et à la défendre dans tous les temps et par tous les moyens. Vous, les ministres de cette religion, qui certes est aussi la mienne, je vous regarde comme mes plus chers amis; je vous déclare que j'envisagerai comme perturbateur du repos public et ennemi du bien commun, et que je saurai punir comme tel, de la manière la plus rigoureuse et la plus éclatante, et même, s'il le faut, de la peine de mort, quiconque fera la moindre insulte à notre commune religion, ou qui osera se permettre le plus léger outrage envers vos personnes sacrées.
[…]
L'expérience a détrompé les Français, et les a convaincus que de toutes les religions il n'y en a pas qui s'adapte, comme la catholique, aux diverses formes de gouvernement, qui favorise davantage, en particulier, le gouvernement démocratique républicain, en établisse mieux les droits et jette plus de jour sur ses principes. Moi aussi je suis philosophe, et je sais que, dans une société quelle qu'elle soit, nul homme ne saurait passer pour vertueux et juste s'il ne sait d'où il vient et où il va. La simple raison ne saurait nous fixer là-dessus; sans la religion, on marche continuellement dans les ténèbres; et la religion catholique est la seule qui donne à l'homme des lumières certaines et infaillibles sur son principe et sa fin dernière.
[…]
La France, instruite par ses malheurs, a ouvert enfin les yeux; elle a reconnu que la religion catholique était comme une ancre qui pouvait seule la fixer dans ses agitations et la sauver des efforts de la tempête; elle l'a en conséquence rappelée dans son sein. Je ne puis pas disconvenir que je n'aie beaucoup contribué à cette belle œuvre. Je vous certifie qu'on a rouvert les églises en France, que la religion catholique y reprend son ancien éclat, et que le peuple voit avec respect ces sacrés pasteurs qui reviennent, pleins de zèle, au milieu de leurs troupeaux abandonnés. »
(Bonaparte aux curés milanais, 5 juin 1800)

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Message Publié : 26 Fév 2014 19:27 
Sur le rapport de Napoléon à la religion, une lettre à Eugène, alors installé à Milan comme vice-roi, du 3 mars 1809 :

"Mon fils, Cesarotti a laissé une histoire des Papes ; faites-vous rendre compte de cet ouvrage, et, s'il tend à faire connaître le mal que les Papes ont fait à la religion et à la chrétienté, faites-le imprimer sans délai..."


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Message Publié : 26 Fév 2014 20:11 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

Inscription : 27 Déc 2013 0:09
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Napoléon ne voit dans les religions rien d'autre que des institutions sur lesquelles s'appuyer pour maintenir l'ordre public. En France il s'assure la collaboration de l'Eglise catholique, en Egypte il recherche les bonnes grâces des religieux musulmans.


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Message Publié : 26 Fév 2014 21:40 
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Fustel de Coulanges
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Inscription : 06 Fév 2004 7:08
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Jean R a écrit :
Sur le rapport de Napoléon à la religion, une lettre à Eugène, alors installé à Milan comme vice-roi, du 3 mars 1809 :

"Mon fils, Cesarotti a laissé une histoire des Papes ; faites-vous rendre compte de cet ouvrage, et, s'il tend à faire connaître le mal que les Papes ont fait à la religion et à la chrétienté, faites-le imprimer sans délai..."


On peut comprendre la lettre surtout en fonction du contexte des plus tendus entre le Pape et l'Empereur à cette époque.
17 mai suivant : annexion des Etats pontificaux
11 juin : bulle d'excommunication
5-6 juillet : enlèvement du Pape

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Message Publié : 11 Mars 2014 18:46 
Ce sujet me laisse songeur... Pour répondre à la question première, en a t-on la moindre preuve? Et, en réponse, parfaitement ironiquement, je pose cette question (qui n’appelle pour le coup aucune réponse) : Napoléon et Victor Hugo sont honoré dans le caodaisme (ce sont des saints), faut-il se convertir au caodaisme pour autant? ;)


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Message Publié : 11 Mars 2014 19:47 
Snape31 a écrit :
Ce sujet me laisse songeur... Pour répondre à la question première, en a t-on la moindre preuve? Et, en réponse, parfaitement ironiquement, je pose cette question (qui n’appelle pour le coup aucune réponse) : Napoléon et Victor Hugo sont honoré dans le caodaisme (ce sont des saints), faut-il se convertir au caodaisme pour autant? ;)
Victor Hugo est aussi honoré, à plus juste titre (enfin, je ne connais pas du tout le Caodaïsme), par les spirites du monde entier...


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