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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Autant je peux comprendre que marc30, intervenant récent, soit passé à côté, autant je m'étonne que cela vienne aussi de vous, Alain.g.

Maintenant, reprenons le sujet :
Le cardinal Liénart n'a-t-il pas simplement cherché à anticiper la disparition de la foi chez les catholiques et la lente évolution de l'Eglise en une sorte d'association humanitaire tout juste entourée d'un folklore en déclin ?

Vous recommencez , celà me dépasse !

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

C'est précisément parce que je ne suis pas du monde que vous croyez que je parle en connaissance de cause en parlant de disparition de la foi. Je crois que vous n'avez pas bien conscience d'à quoi ressemblait le catéchisme dans les années 80. L'époque où le mot "prière" vous faisait classer "tradi, intégriste" et chasser avec perte et fracas. La mise de côté du spirituel, l'abandon de la foi au profit d'une "religion du faire" réduite à une liste de consignes, étaient des réalités (pourquoi croyez-vous que Benoit XVI cherche à changer cet état de fait ? ce qui lui vaut d'ailleurs d'être considéré comme un traditionnaliste et un rétrograde).

c'est pas faux mais
a - c'est hors sujet : quel rapport avec le cardinal lienart (mort en 73) ?
b - c'est hors charte du forum : benoit 16 n'était pas pape en 91 !

Je me demande si le Cardinal Liénart n'était pas un peu isolé.
Je m'explique: je suis en train de lire des correspondances croisées à la suite de la publication de l'Encyclique de Pie XII, Humani Generi, qui dénonce sans les nommer les tenants d'une nouvelle théologie.
Je lis (enfin, comprends) que Liénard a clairement senti le boulet passer à proximité.

Les grands intellectuels visés (P. de Lubac, Blondel, Daniélou, Bouillard, Teilhard) se serrent les coudes et réagissent vigoureusement dans les revues spécialisées, et en se concertant via leur correspondance privée. Ils auront leur heure de gloire plus tard, au Concile Vatican II.

Et personne ne songe à embarquer dans cette défense le Cardinal Liénart. Rien, pas un bout d'article, un hommage.
Il est vrai qu'il ne s'agit pas du tout du même monde, entre un évêque homme d'action et des religieux ultra-cérébraux.

Mais tout de même, ils avaient en commun d'étouffer sous l'autorité de la Curie de Pie XII régie comme du papier à musique, et je me serais attendu à plus de solidarité.

Pas certain : il y avait au contraire dan sle clergé d'après 45 un fort courant désireux d'"expérimenter" des formes nouvelles d'action catholique (syndicalisme autant que liturgie) sans mettre en cause les dogmes. Mgr Lienart en a été précurseur dans les années 30. mais après la guerre il a beacoup d'émules.

c'est ce qui distingue ce courant des intellectuels qui debattent des bases de la foi et n'a en fait aucun echo hors des seminaires et des facultés.