Isidore a écrit :
Pourriez vous développer votre point ? Quels exemples avez vous en tête ?
Je ne pensais pas développer la question, d'où mes assertions très vagues.
J'avais, notamment, en tête la succession de Don Helder Camara, beaucoup plus conservatrice.
J'avais, également, souvenir des conséquences du voyage de Jean-Paul II au Mexique (1979) qui, s'il rejoint les idées de la théologie de la libération, y porte une limite en rappelant le rôle (principalement) religieux des hommes d’Église.
Cuchlainn a écrit :
"La réintroduction dans nombre de paroisses de conservateurs" ? Où ? Nommés comment ?
Je n'ai pas de réponse à cette question. J'ai, comme dit dans la réponse précédente, l'image d'une réintroduction du conservatisme dans la parole du Vatican, dont les deux éléments cités sont une expression.
Alain.g a écrit :
Y a t-il eu des préconisations directes aux paroisses ?
J'ai fait un mauvais emploi de termes. Je m'en excuse.
J'aurais dû écrire
La réintroduction de nombreux conservateurs dans la hiérarchie ecclésiastique.
Ceci dit, je doute que la papauté ait fait des préconisations directes aux paroisses.
Cuchlainn a écrit :
- les années 80 ont vu l'Eglise, en Europe occidentale, se transformer en une espèce d'association humanitaire sans spiritualité (jugée "conservatrice" voire "intégriste"), ce qui plaisait fort aux médias qui y voyaient une "ouverture sur le monde"; le "retour des conservateurs" voulu par Rome correspond surtout à une volonté de remettre de la spiritualité dans tout cela, sans d'ailleurs abandonner, comment dire, le "volet humanitaire". Ce n'était ni le but ni la question.
J'adhère à votre propos, Culhainn. La papauté a maintenu l'aspect humanitaire de la religion, mais elle a souhaité revenir à quelque chose de plus spirituel, et, de là, a nommé des représentants plus conservateurs.
L'exemple de Don Helder Camara, navré d'y revenir mais mon cheval de bataille, illustre bien cette évolution.