C'est certain. Moi aussi je vois les choses de mon point de vue, surtout de ma période favorite. A un moment d'émergence on voit se mettre en place des pratiques alors que d'autres sont encore bien vivace. On remarque aussi et surtout à mon sens combien les convictions religieuses peuvent être différente du quidam jusqu'au penseur qui ne cesse de se poser des questions sur Dieu, qui s'est entièrement pénétré des textes philosophiques afin d'affiner autant que possible sa perception de l'intangible. Ce qui par contre a tendance à me faire réagir c'est quand on établi une gradation dans les pratiques sur une échelle de valeur. A mon sens le christianisme ou tout autre pratique religieuse est en même temps une émanation des préoccupation de l'époque. Ce que je retire de la lecture d'ouvrage d'ethnologie c'est que l'on n'a pas à établir ce qui est le bien ou le mauvais, l'erreur ou la Vérité, c'est là la conviction de chacun, mais plutôt de suivre son "moi cognitif" comme le dit Godelier, qui nous invite à nous dégager quelque peu de ces "passions". On ne peut malheureusement pas y échapper complètement, mais cela limite un peu leurs émanations.
Pour en rajouter une couche sur l'évolution du christianisme, je dirais même que c'est tout le XVe siècle, avec tout ce qu'il contient de crises et notamment religieuse, d'étapes dans la construction d'Etat moderne, de drames dans la guerre ou les épidémies, qui prépare
La Réforme, au sens le plus large du terme puisqu'au delà d'un mouvement de rupture c'est à l'origine une réforme du christianisme romain. Et puis bon, tout cela ce n'est pas à Delumeau que je vais l'apprendre!