des franciscains l'affirment ici : (page 3)
http://www.franciscainstoulouse.fr/franclaire/ecolespi/201011/Raymond%20Lulle%2008.11.10.pdf

C'est vrais que ce n'est pas explicite mais cela reste l'interprétation la plus cohérente pour l'époque.

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Omnia disce, videbis postea nihil esse superfluum

Désolé de devoir contredire nos amis franciscains mais ce qui est explicite chez Raymond Lulle c’est exactement le contraire. Dans le prologue il dévoile ouvertement ses intentions. Je les ai déjà explicité plus haut. En conséquence, je tiens cette interprétation comme la plus incohérente. C’est juste dire exactement le contraire de ce qu’affirme (excusez du peu) l’auteur lui-même sur aucune base claire. Rien n’a pu être trouvé dans le texte.
Bien à vous.

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et tout le reste n'est que littérature

La version que je connais du "Livre du gentil" ne contient pas de prologue.
J'ai mis l'avis des franciscains parce que je trouvais ça marrant ;-) mais tous les commentateurs sont d'accord à ce sujet, en particulier le centre de documentation Raymond Lulle de l'université de Barcelone ou Alain de Libera.
Pour s'en convaincre, il faut sans doute rapprocher le texte du "Livre du gentil" des autres textes contemporains comme "Le Livre de l'ordre de chevalerie" ou "La Doctrine puérile" et on ne trouve nul part de "création d'une religion qui conviendrait aux trois croyances". Au contraire, Raymond Lulle affirme sa foi chrétienne et sa volonté de conversion.
Raymond Lulle est certainement un original dans sa volonté de conversion par la raison mais j'ai du mal à croire à une volonté de dialogue interreligieux qui serait étrangement moderne et qu'il aurait si vite renié.

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Omnia disce, videbis postea nihil esse superfluum

On ne comprend rien à ce livre si on n’a pas le prologue. Je ne sais pas de quelle traduction vous disposez.
Le dialogue fictif honnête interreligieux n’est pourtant pas une invention de Raymond Lulle : il existait déjà en terre d’Islam.
Bien à vous.

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et tout le reste n'est que littérature