Epsilon a écrit :
Jean R a écrit :
Le "rendez à César" est beaucoup moins clair.
Il est très "
clair" mais mal interprété par beaucoup.
Si effectivement Jésus ne s’oppose pas, ici, à l’impôt Romain … ce qui peut être le sens basique de ces versets … au sens de rendre à chacun ce qui lui est dû … mais tout le monde oubli le V20 à savoir : «
image de cette inscription » … «
inscription » qui dans plus part des commentaires est passée à la trappe !!!
Or que dit cette «
inscription » ???
Un denier comportait, à l'époque de Jésus, l’inscription suivante : «
Tiberius Caesar Divinus Augustus » … et c’est ce terme que Jésus dénie à César et que seul Dieu n’a le titre «
divin ».
Je ne crois pas que votre explication, trop alambiquée, corresponde au sens du récit de Matthieu. Je cite:
" Alors les pharisiens allèrent se consulter sur les moyens de surprendre Jésus par ses propres paroles.
22.16
Ils envoyèrent auprès de lui leurs disciples avec les hérodiens, qui dirent: Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité, sans t'inquiéter de personne, car tu ne regardes pas à l'apparence des hommes.
22.17
Dis-nous donc ce qu'il t'en semble:
est-il permis, ou non, de payer le tribut à César? 22.18
Jésus, connaissant leur méchanceté, répondit: Pourquoi me tentez-vous, hypocrites?
22.19
Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie le tribut. Et ils lui présentèrent un denier.
22.20
Il leur demanda: De qui sont cette effigie et cette inscription?
22.21
De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit:
Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. 22.22
Étonnés de ce qu'ils entendaient, ils le quittèrent, et s'en allèrent. "
Le sens est clair, Jésus ne traite pas du statut, divin ou pas, de César, en aucun cas. Vous faites soit une erreur soit une diversion pro domo. Jésus indique clairement qu
'il convient de payer le tribut car Dieu n'est pas concerné par un impôt réclamé par les romains et payé en monnaie de romain. Une figure de style tout-à-fait dans la manière de Jésus et qui permet à Jésus de ne pas tomber dans le piège qui consistait à pouvoir le faire arrêter comme refusant de payer le tribut (impôt collectif bien connu). En même temps il indique qu'il ne s'occupe pas des problèmes posés par l'occupation romaine. Habile et comportement constant. Et message pour l'avenir qui permettra à l'Eglise de trouver sa voie.