Angkor42 a écrit :
Voilà ce que dit l'historien Procope sur elle, mais ce n'est pas étonnant vu que Procope était le sécretaire particulié de Bélisaire ; fabuleux général qui permit de maintenir l'intégrité de l'empire, il réprima l'insurrection de Nika, il battit les perses, reprit l'Afrique, l'Italie et la Sicile et pour finir repoussa les huns, c'était le meilleur soutient de l'empereur Justinien et de Théodosa, mais ils étaient tellement jaloux de ces succès qu'ils lui mirent des batons des batons dans les roues, et le disgracièrent plusieurs fois et le dépouillèrent de ses biens, pour le rappeler quand l'empire était en danger.
Quand Théodora était encore trop immature pour coucher avec un homme ou avoir des rapports comme une femme, elle se comportait comme un prostitué mâle pour satisfaire cette lie de l'humanité qui passe un temps considérable au bordel, s'adonnant au trafic contre nature du corps…Mais dés qu'elle eut atteint la maturité, elle devint une putain. Jamais aucune femme ne s'abandonna si totalement au plaisir. Bien des fois, elle participait à un banquet avec dix jeunes hommes ou plus, tous habités d'une passion pour la fornication au sommet de sa puissance, et passait avec tous ses compagnons la nuit entière ;et quand elle les avait tous épuisés, elle passait à leurs serviteurs - parfois jusqu'à trente d'entre eux - et copulait avec eux chacun à leur tour. Et cela ne suffisait pas à satisfaire son besoin de luxure. Bien qu'elle utilisât trois ouvertures de son corps, elle se plaignait que la nature n'ait pas troué ses seins aussi […]. Souvent, au théâtre, devant tout le monde […] elle se couchait sur le dos, membres écartés. Des esclaves dont c'était la tâche spéciale éparpillaient des grains d'orge sur ses parties, et des oies apprivoisées allaient les prendre un à un dans leur bec pour les avaler.
Théodora
L'Histoire secrète de Procope nous raconte comment la jeune Théodora, comédienne fille d'un montreur d'ours de l'Hippodrome, scandalisa Constantinople par ses débauches, sa mère la prostituant aux grands de l'aristocratie ou la produisant dans des spectacles de théâtre.
Théodora devint la maîtresse de Justinien, héritier présomptif de l'Empire byzantin. Celui -ci l'épousa grâce à l'empereur Justin, qui leva les oppositions légales à un tel mariage : une loi interdisait en effet aux sénateurs de se marier avec des actrices. Elle avait environ dix-sept ans de moins que son mari. Justinien lui fit revêtir la pourpre en même temps que lui dans la basilique de Sainte-Sophie (527 ); ambitieuse et intelligente, elle exerça désormais et jusqu'à sa mort une influence considérable sur Justinien et prit part active à toutes les grandes décisions de l'Empire.
Si elle se montra souvent avide et implacable (elle fit disgracier Bélisaire et Jean de Cappadoce ), elle était plus intelligente et plus énergique que Justinien. C'est notamment elle qui le sauva en le poussant à la résistance lors de l'insurrection Nika, soulèvement qui débuta en 532, au cirque de Constantinople. L'empereur, qui avait ordonné de châtier les meneurs de factions, fut assiégé par la plèbe dans son palais aux cris de « Victoire » (Nika ). La foule incendia le vestibule qui donnait accès au palais, tandis que les flammes gagnaient l'église Sainte-Sophie, qui fut réduite en cendres. Les révoltés étaient sur le point d'obtenir l'abdication de Justinien lorsque Théodora intervint : « Quand il ne resterait de salut que dans la fuite, je ne voudrais point fuir. Ceux qui ont porté la couronne ne doivent jamais survivre à sa perte. J'aime cette vie, mais que la pourpre est un beau linceul ! » (d'après Procope de Césarée ). L'empereur aussitôt reprit courage, et Bélisaire réprima l'insurrection, avec une énergie proche de la férocité.
Désormais, Théodora dirigea autant que son mari la politique de l'empire, intervenant dans toutes les affaires, religieuses en particulier : elle partageait la passion de l'empereur pour les problèmes métaphysiques, mais, tandis que Justinien penchait naturellement vers l'orthodoxie, elle resta toute sa vie favorable aux monophysites et réussit à infléchir dans ce sens la politique impériale ; mais ne parvenant pas à infléchir dans le même sens le pape Silvère, elle le fit déposer et exiler (537 ). De même, elle combattit vigoureusement le grand dessein occidental de Justinien : la réunification de l'Empire romain divisé depuis les invasions.
Sa vie privée, en tant qu'impératrice, fut irréprochable : sous son influence, l'empereur édicta des lois rigoureuses contre les propriétaires de maisons de tolérance, et elle fut l'inspiratrice de lois importantes sur les droits des femmes (mariage, divorce, adultère ). Elle -même dépensa des sommes importantes pour lutter contre la prostitution, rachetant des prostituées et fondant une maison pour repenties. Le portrait le plus fidèle de Théodora est sans doute celui des mosaïques de Saint-Vital de Ravenne : la fille du gardien d'ours est devenue l'impératrice inflexible au regard figé, entourée des dames de sa cour.
Mon humble avis :
Je pense que Bélisaire aurait du prendre le pouvoir et se débarasser de ces deux ingrats incompétents qui conduisaient l'empire à la ruine sans lui. Théodora n'était qu'une courtisane avec du caractère, avide de pouvoir, qui sû séduire Justinien et le mener par le bout du nez, elle était plus intelligente que son mari mais son intelligence lui servit uniquement à rester au pouvoir, et non pas à veiller aux intérêts de l'empire. Si Bélisaire n'avait pas été aussi fidèle, elle aurait eu la tête fichée en haut d'un pique, et l'empire ne se serait que mieux porté.
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