Voila ce que dit Louis Bréhier,
Les Insitutions de l'empire byzantin, Evolution de l'Humanité, 1970 [1949],Albin Michel pp. 143-149
Les lois fondamentales, le droit public:
«Par contre, le Choix de lois en résumé,
eklogè tôn nomôn ev suntomô (=Ekloga ?), de Léon l'Isaurien et Constantin V, bien que présenté
comme extrait du
Corpus Iuris et des novelles de Justinien, est en réalité la première modification importante qui
corrige sa législation, avec le dessein avoué dee la rendre plus humaine. C'est en réalité un code civil abrégé en 80 titres qui développe
en partie les principes de Justinien, mais donne parfois une existence légale à des pratiques de droit populaire oriental
ou à des coutumes orientales grecques qui diffèrent des lois romaines.»
[...]
Après Justinien, la seule période importante d'activité législative est celle de la dynastie macédonienne, marquée par
un nouvel effort de codification en grec et une renaissance des études juridiques.
Le mouvement commença sous Basile le Macédonien, désireux de remédier à une nouvelle confusion dans les lois et surtout d'abroger
la légilslation des iconoclastes , en réhabilitant celle de Justinien, de plus en plus délaissé, point de vue essentiellement
politique. En effet le
Prochiron [sic] (manuel) promulgué entre 870 et 879, est un simple manuel contenant les textes d'usage courant
s'inspirant moins des originaux que des commentaires du VI e siècle et faisant de nombreux emprunts à l'Ekloga de Léon III, après
l'avoir qualifié de «subversion des bonnes lois». L'ouvrage eut d'ailleurs un grand succès en Italie et dans les pays slaves.
L'
Epanagoge, publiée vers 886 est une seconde édition du
Prochiron qui contient quelques additions et devait servir
d'introduction à une
Révision des lois anciennes, qui ne fut pas publiée et dont la substance semble avoir passé dans les
Basiliques.»
Je ne sais pas vraiment si vous avez votre réponse, mais l'auteur ne parle pas d'introduction pour l'Eklogè... d'autres préciseront peut-être...
_________________
«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès,
in Hérodote,
L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'
Empire libéral.