Nebuchadnezar a écrit :
Artigas a écrit :
Soit mais si on compare la production scientifique de l'Empire byzantin avec celle du califat abbasside, la production scientifique de l'Empire byzantin fait pâle figure. Pour l'Occident chrétien ou latin, c'est surtout le savoir de la civilisation arabo-musulmane qui fut principalement une source d'enrichissement à partir du XIe siècle.
J'aimerais savoir comment on mesure la "quantité de science produite" par telle ou telle civilisation
S'agit-il du nombre de livres produits ? Du nombre de savants renommés ? Ou de savants et de livres connus des pays européens ?
C'est assez curieux, on essaye de vouloir démontrer ce qui est déjà assez bien connu.
L’étymologie des mots est une preuve irréfutable.
Si on reprend l'exemple trivial d'algorithme et d’algèbre :
Quand on parle d’algorithme on fait référence à
Al-Khwârizmî, son nom latinisé est à l’origine du mot
algorithme et le titre de l'un de ses ouvrages (Abrégé du calcul par la restauration et la comparaison) est à l'origine du mot
algèbre.
Histoire des mathématiques/Quelques mathématiciens célèbres
https://fr.wikiversity.org/wiki/Histoir ... %C3%A8bresIl se trouve que de nombreux noms grecs et arabes ont été latinisés, et ce sont ces noms latinisés qui sont mondialement utilisés.
Le nom original témoigne de la richesse du passé, la latinisation témoigne et atteste le transfert dans une autre culture dominante.
Si l'arabe était la langue scientifique actuelle on ne parlerait peut être pas d'algorithme mais de Al-Khwârismî.
Toute la question est de savoir quels sont les facteurs de la prépondérance d'une langue .... pourquoi n'appelle-t-on pas un algorithme
Al-Khwârismî, certainement pas par ingratitude ou volonté stupide de nier une origine arabe.
Idem pour les noms grecs comme Θαλῆς ὁ Μιλήσιος / Thalễs ho Milếsios... ect. On ne va pas réapprendre le grec uniquement par politesse et courtoisie et les remercier à chaque foi qu'on cite le théorème de Thalès.