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Message Publié : 17 Mai 2006 23:14 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
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Inscription : 20 Avr 2004 15:03
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J’ouvre ce sujet pour développer une idée qui fait suite à cette discussion : http://passion-histoire.net/phpBB3_Fr/viewtopic.php?t=8477&postdays=0&postorder=asc&start=0 Cette idée est qu’Heraclius a une très grande responsabilité dans la réussite de la conquête musulmane.

Trois facteurs:

-le recours au religieux pour contre-attaquer les perses
-le résultat dévastateur de sa contre-attaque
-son attitude théologique

Ces trois facteurs ont considérablement favorisé les arabes pour les débuts fantastiques de leur conquête.

-le recours au religieux pour contre-attaquer les perses

Comme je l’ai montré dans la discussion évoquée au début de ce messsage, Heraclius s’est servi de la religion pour contre-attaquer les perses. Ce fut "le premier croisé". La conséquence sera de donner l’exemple de la terrible efficacité du prétexte religieux pour mener la guerre. Les arabes retiendront la leçon et seulement quelques années plus tard, Abou Bakr lancera ses extraordinaires campagnes sous le drapeau de l’Islam. La religion unifiait, donnait du courage et légitimait la conquête. Le but était de reprendre les terres qu’Allah avait donné à leur ancêtre Abraham.

-le résultat dévastateur de sa contre-attaque

La contre-attaque d’Heraclius contre les perses a été catastrophique pour les empires byzantin et perse. Ces derniers furent considérablement affaiblit, laissant place aux attaques imminentes et redoutables d'efficacité de leurs voisins arabes.

-son attitude théologique

Heraclius de part son monothélisme, qui essayait de prendre une position centriste par rapport aux monophysites et aux dyophysites, se mis à dos ces deux courants. Le résultat fut un encouragement aux défaites byzantines face aux arabes car la tolérance de ceux-ci était préférée au monothélisme qui lui ne satisfaisait personne.


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Message Publié : 18 Mai 2006 11:05 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 06 Mai 2006 11:54
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A l'époque, l'islam était considéré comme une hérésie christologique supplémentaire et au début c'était très facile d'être tolérant : payez et on autorise votre culte. Sauf qu'au bout d'un moment, comme bon nombre de personnes se convertissaient à l'islam, le système ne tient plus : les musulmans doivent aussi payer. Mais c'est beaucoup plus tard qu'Heraclius.

D'après ce que j'ai lu, au tout début, les impôts demandés n'étaient pas plus lourds que les impôts byzantins.

Mais il faut savoir qu'au même moment, tout les balkans sont hors-contrôle. Donc, l'empire a des deux cotés moins de ressource. Heraclius a commencé à devenir fou après la défaite de Yarmouk.

Chez les perses, les crises politiques se succédaient.


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Message Publié : 06 Juin 2006 16:50 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines

Inscription : 17 Mars 2004 23:16
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J'en étais, pour ma part, resté à une vision différente des choses.

Notamment, il me semblait que la conquête arabe conduite sous l'autorité des 1ers califes était surtout une conquête arabe et très peu une conquête musulmane.

Il ne faut pas avoir une démarche anachronique qui consisterait à croire que le résultat finalement atteint était l'objectif visé. Il faut aussi et surtout tenir compte du rôle décisif qu'ont pu avoir les acteurs locaux, que ce soient les commandants d'unités arabes que les commandants d'unités byzantines. Les 1ers ont notamment eu parfois la surprise de voir les byzantins littéralement décamper : dès lors qu'il n'y avait pas de résistance devant eux, il était bien naturel qu'ils ne se privent pas d'avancer.
Il faut enfin se souvenir que l'objectif de la conquête n'était pas la conversion mais la soumission au statut de tributaire, comme dans toute conquête. Il se trouve qu'il y a eu des conversions sincères de gens, notamment les monophysites, qui se sentaient théologiquement plus proches du monothéisme rigoureux de l'Islam balbutiant que du credo chalcédonien.
Il se trouve aussi qu'il y a eu des gens, comme à d'autres époques et à d'autres endroits, qui se sont convertis par intérêt : mieux vaut partager la religion du maître, mieux vaut ne pas payer les impôts spécifiques imposés à ceux qui n'ont pas la religion du maître, ...etc.

S'agissant d'Heraclius, c'était bien sûr un empereur chrétien, qui se faisait bénir avant la bataille. Dans sa campagne, la volonté de récupérer Jérusalem a sans conteste joué un rôle important. De là à en faire l'organisateur de la 1ère croisade, il y a un pas que je me refuse à franchir. La notion de croisade était étrangère aux byzantins. Ils n'avaient pas besoin de l'excuse de la religion pour conduire une guerre.

Pour ce qui concerne l'effet dévastateur de la contre-attaque byzantine contre les perses, je suis en désaccord avec vous. Du point de vue d'Heraclius et des byzantins, c'était parfaitement rationnel. Ils avaient perdu la Syrie, l'Egypte et même une partie de l'Anatolie. Pourquoi donc auraient-ils accepté le fait accompli ? Perdu pour perdu, que leur importait que ce soient les arabes plutôt que les perses qui contrôlent ces immenses et riches territoires ?

Les 1ères victoires arabes, notamment celle du Yarmouk qui a eu un rôle considérable, nous sont assez mal connues. Ce qui est manifeste, c'est que l'absence de réaction efficace (on parle même de véritable apathie) au lendemain du Yarmouk a du être pour beaucoup dans l'emballement des événements.

Quant au monothélisme, si cette tentative de sythèse a bel et bien été un échec au plan religieux, il me semble en revanche que ce n'est pas cette tentative de synthèse religieuse qui a été la cause d'une mauvaise conduite de la guerre. Héraclius serait resté fidèle au credo chalcédonien, il me semble qu'il ne se serait pas davantage concilié les monophysites ou les nestoriens et n'aurait pas été mieux soutenu en Egypte et en Syrie.
Je vous accorde volontiers que la tolérance aurait pu être une solution. Mais cela correspondait-il aux mentalités de l'époque de la part d'un empereur chrétien et des chrétiens de l'époque ?

Le poids de la fiscalité byzantine, les "persécutions" religieuses, diverses attitudes considérées comme vexatoires, ainsi que le fait qu'il s'agissait de terres de vieilles civilisations brillantes qui, bien que partiellement héllénisées en surface ou en minorité, avaient gardé un important fond égyptien, levantin ou syrien ont joué un rôle tout autant décisif que classique dans la réaction passive face à l'arrivée d'un nouveau maître.


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Message Publié : 07 Juin 2006 9:08 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 06 Mai 2006 11:54
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Si la religion était du domaine du privé, un édit de tolérance aurait pu être mis en place. Mais là, la société est imbibé de religion.

Un héritier d'Héraclius a ordonné qu'on interdise les discussions théologiques : chacun dans son coin. Mais non, ça ne marche pas. Le peuple s'attend à ce que le souverain partage les mêmes convictions, ou alors, il ya une nette séparation comme chez les musulmans.

Conséquence du monothélisme : lors du VI concile qui condamne le monothélisme, un pape est anathématisé. Du coup, que penser de l'infaillibilité pontifical? :lol: . Meuh non, croyez ce que vous voulez...


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Message Publié : 30 Août 2006 8:47 
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Hérodote
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Avant l'entrée en scéne des musulmans, deux puissances mondiales etaient en conflit pérpetuel, les byzantins et les perses, durant des siécles elles se sont battues pour dominer le proche orient actuel, la dérniere contre offensive était byzantine en 628, les perses ont étaient défait en palestine lors d'une grande bataille a coté de la mer morte !


A l'arrivée des cavaliers musulmans, les forces des deux puissances etaient exangues, c'est comme si faire jouer un match de football entre une équipe fraiche et une aitre qui vient juste de terminer une précedente rencontre !!!

Et aussi, l'effet de surprise a joué pleinement , personne n'attendait ces musulmans qui venaient du fin fond du désert arabique, c'est comme si des gens (inuts) viendraient du grand nord américain pour vaincre les USA actuels !!!

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On meurt toujours ignorant de soi !


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Message Publié : 30 Août 2006 10:22 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 14 Avr 2004 1:48
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saintjust a écrit :
Avant l'entrée en scéne des musulmans, deux puissances mondiales etaient en conflit pérpetuel, les byzantins et les perses, durant des siécles elles se sont battues pour dominer le proche orient actuel, la dérniere contre offensive était byzantine en 628, les perses ont étaient défait en palestine lors d'une grande bataille a coté de la mer morte !


Ah non, les Perses ont été défaits au coeur même de leur puissance, d'abord à Ninive, puis Heraclius a poussé jusqu'aux faubourgs de Ctesiphon avant de se replier. Voici une carte des opérations de ce long conflit 602-628. La Palestine entre autres était tenue par le général perse rebelle Shahrvaraz, qui, s'estimant trahi par son souverain qui avait tenté de l'assassiner, se tenait desormais à l'écart des hostilités contre les Romains d'Orient.

Image

saintjust a écrit :
A l'arrivée des cavaliers musulmans, les forces des deux puissances etaient exangues, c'est comme si faire jouer un match de football entre une équipe fraiche et une aitre qui vient juste de terminer une précedente rencontre !!!


Métaphore peu orthodoxe mais admettons. Ajoutons que la Perse sortait de 4 années d'anarchie (628-632) consécutives à l'assassinat de Chosroès II lors d'une révolution de palais. Certes Yazdgard III préside seul aux destinées des Sassanides lors de l'invasion, mais il doit faire face à un affaiblissement et une désorganisation de l'appareil militaire. De plus, les Arabes de Hira, les Lakhmides jadis autonomes et efficace glacis défensif de l'Empire perse, ne remplissent plus ce rôle depuis l'annexion de Hira et leur mise sous tutelle par les Sassanides. Idem pour les Ghassanides et l'Empire romain d'Orient, depuis des événements datant du règne de Maurice.

saintjust a écrit :
Et aussi, l'effet de surprise a joué pleinement , personne n'attendait ces musulmans qui venaient du fin fond du désert arabique, c'est comme si des gens (inuts) viendraient du grand nord américain pour vaincre les USA actuels !!!


Non, on se méfiait beaucoup de ces tribus arabes contre lesquelles on soutenait justement les vassaux Lakhmides pour les Perses et Ghassanides pour les Romains, afin de se protéger des fréquentes incursions de ces tribus sur la terre cultivée. Cependant, cette fois, les alliés arabes ne sont plus là (militairement parlant), les grands empires sont affaiblis, et les tribus du désert sont unifiées et galvanisées par une foi nouvelle.

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Victi, vincimus.


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Message Publié : 30 Août 2006 12:14 
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Inscription : 25 Déc 2004 13:55
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Localisation : Pas loin du rond-point du Petit Clamart (92)
Noacyl a dit :
Citer :
Comme je l’ai montré dans la discussion évoquée au début de ce messsage, Heraclius s’est servi de la religion pour contre-attaquer les perses. Ce fut "le premier croisé".

Je suis d'accord avec vous. La prise de Jérusalem par les Perses, les destructions qui s'en suivirent (L'Eglise du St Sépulcre réduite en cendres), le vol de la vraie Croix de la Ste Lance et le l'Eponge en particulier ont dressé les Byzantins contre les Perses. D'ailleurs, J. J. Norwich le dit lui même en parlant des soldats byzantins victorieux de 622.
Citer :
[...] Ils étaient des soldats de la Croix]


Mais si Héraclius a un rôle majeur dans la réussite de l'avancée musulmane tient à mon sens aussi au fait qu'il était épuisé, vieilli prématurément et que finalement la raison finit par l'abandonner. Ce n'est pas l'idéal pour résister.
Ensuite, les querelles byzantines, l'anéantissement des Perses par les campagnes d'Héraclius, la malchanche (les troupes byzantines aveuglées par une tempête de sable à Yarmouk), l'audace du côté arabe (la charge des Arabes pendant la tempête de sable), la méconnaissance des forces ennemies (envoi d'un petit contingent lors de la première attaque arabe) ont été des causes importantes pour expliquer l'avancée arabe.

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Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes.
Pierre Corneille, Le Cid


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Message Publié : 30 Août 2006 14:07 
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Plutarque
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j ai lu les recits de batailles et les campagnes détaillées des arabes contre les perses et les byzantins. ceux ci avaient encore largement les moyens de vaincre ces nouveaux ennemis, ils ont simplement été vaincus par de grands stratèges audacieux. ces 2 grandes puissances conservaient l avantage matériel et numérique, face à la détermination et l extreme mobilité des arabes, pour qui ce fut loin d etre facile malgré l apparente simplicité due aux succès fulgurants.
les "perses et byzantins exangues" c est extrèmement réducteur pour pas dire tout faux. préjugé largement répandu auquel je croyais aussi, puisqu on nous le sert sur un plateau.
pour les byzantins, j ai lu aussi qu ils etaient percus comme de véritables oppresseurs par les populations à cette époque, et que les arabes furent acceuilli comme des libérateurs, en syrie et autres. pour les questions religieuses, fiscales, je sais pas trop.

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L'ennemi est bête, il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui...


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Message Publié : 30 Août 2006 15:51 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 14 Avr 2004 1:48
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Localisation : Pas de Calais
diadok a écrit :
les "perses et byzantins exangues" c est extrèmement réducteur pour pas dire tout faux. préjugé largement répandu auquel je croyais aussi, puisqu on nous le sert sur un plateau.
pour les byzantins, j ai lu aussi qu ils etaient percus comme de véritables oppresseurs par les populations à cette époque, et que les arabes furent acceuilli comme des libérateurs, en syrie et autres. pour les questions religieuses, fiscales, je sais pas trop.


Autant je suis d'accord pour nuancer, autant il ne faut pas tomber dans l'excès inverse. Certes, les Romains d'Orient et les Sassanides auraient pu mieux résister aux Arabes (les Perses les ont d'ailleurs écrasés en 634), certes, les causes autres que militaires sont prépondérantes (religion, fiscalité). Mais dans quel état est l'empire romain d'Orient qui au début des anées 620 doit payer ses mercenaires en fondant le trésor de l'Eglise, qui a vu son territoire ravagé par les Avars et les Perses pendant 26 à 28 années pendant lesquelles les impots ne sont pas rentrés, qui a difficilement repris possession des territoires restés occupés parfois 20 ans par les Perses (et la pression fiscale en conséquence sur ces populations)? Tout cela ce sont des conséquences directes de la guerre.
De plus l'apathie romaine est réelle : après le Yarmouk, on ne tente plus rien : les villes de Syrie pourtant bien fortifiées se rendent car savent, qu'aucun renfort n'arrivera, le général Amr envahit quasiment toute l'Egypte avec une troupe de reconnaissance, sans rencontrer de véritable résistance avant Alexandrie!

Côté perse cela n'est guère mieux, d'une part ils sont défaits et ramenés à leurs frontières de 590, d'autre part, et c'est là le plus important, l'autorité royale a pris un sacré coup dans l'aile! Depuis les réformes militaires de Chosroès Ier, les grands du royaume, jusqu'alors complétement muselés par le pouvoir central, ont repris de l'autonomie. 1ere conséquence : des usurpations, comme celle du général Vahram Tschoubin contre Hormizd IV en 589. Ce phénomène sera catalysé par les effets de la guerre. Dèjà, à la fin du règne de Chosroès Ie, après la défaite de Mélitène, ses généraux montrent un certain agitement, celà sera bien pire lors des revers sassanides de la décennie 620. Vers la fin du conflit, la plus grande armée perse est neutralisée en Syrie-Palestine par un Shahrvaraz qui abandonne son souverain (précipitant par là sa chute), et, les défaites se succèdant en Mésopotamie, les nobles déposent Chosroès II avant de l'assassiner.
:arrow: D'où un affaiblissement définitif du pouvoir central. Conséquence : pendant l'invasion arabe, les potentats locaux abandonnent très rapidement la cause du dernier roi sassanide pour épouser sans trop resister celle de l'envahisseur, ce qui facilita grandement la conquête arabe.

On le voit, aux défaites militaires sur le terrain d'une armée sassanide emoussée bien que nombreuse (le nombre de 100 000 hommes est d'ailleurs trompeur car l'infanterie dans sa grande majorité compte pour du beurre), s'ajoute un rapide effondrement du pouvoir central représenté par le Roi des rois, conséquence directe de l'affaiblissement de sa fonction pendant la guerre et l'anarchie ayant suivi.

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Message Publié : 30 Août 2006 16:37 
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Plutarque
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Inscription : 22 Fév 2006 12:01
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Localisation : Chaville
quand je dis "exsangue tout faux" c est que le terme est inapproprié; sinon bien évidemment qu ils sont affaiblis, byzantins comme perses, sinon je vois pas effectivement comment ils auraient pu etre vaincu au plus fort de leur puissance. les lions etaient blessés mais avaient de beaux restes pour résister au renard des sables :)
mais cette histoire de populations "libérées" m a parue exagérée, meme s il doit y avoir du vrai, et j ai pas comprit si c etait à cause de raisons religieuses, fiscales, les 2, ou autres: en fait c est cà, plus le fait que les byzantins n ont pas su défendre les populations contre les invasions avares et perses si je comprend bien.

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Message Publié : 30 Août 2006 17:58 
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Hérodote
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Inscription : 06 Mai 2006 11:54
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A l'époque, l'Islam était considéré comme une hérésie chrétienne, et non pas comme une espèce de religion très anti-chrétienne. Comme au début l'administration n'était pas encore arabe, même les grecs ne voyait pas trop d'inconvénient au nouveau régime. Les contraintes viendront petit à petit.


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