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""On", c'est le cochon" dit-on parfois!
En fait, "on" est la contraction de "l'on", lui-même contraction de "l'homme" (l'individu anonyme, le quidam de service). On le trouve en allemand (Mann/Man) "Man spricht deutsch" = "On parle allemand" (sur les affiches à l'entrée de certains magasins susceptibles d'accueillir des touristes étrangers). D'autres langues emploient la forme pronominale "Si parla italiano", "Se habla castellano".
Le "nous" emphatique (ou "de majesté") n'est pas forcément un pluriel... De rigueur autrefois dans les déclarations officielles des souverains, il a été abandonné au profit du "je" par le pape il y a quelques décennies.
A la formule de Blaise Pascal, "Le moi est haïssable", Paul Valéry ajoutait "... surtout celui des autres!".
Quand un élève ou un étudiant déclarait oralement ou par écrit "Je pense...", je réagissais en lui rétorquant "Ne vous vantez donc pas!...".
Dans une thèse, un mémoire, "on" évoque une opinion plus ou moins populaire qui ne constitue pas forcément une référence pertinente. "Nous" peut évoquer le scripteur et l'équipe de collaborateurs qu'il a pu consulter. "Je" implique plus directement la responsabilité du scripteur.