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 Sujet du message : Ecrivains et hommes politiques
Message Publié : 14 Avr 2007 16:34 
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Alfred Teckel
Quelques réflexions:
Au fil de l'Histoire, on constate que de nombreux hommes politiques se sont voulus écrivains, avec plus ou moins de succès et de Talent (Mao, De Gaulle, Churchill, qui aura même le Nobel de Littérature). Rien que dans notre cinquième République, chaque président a publié, avant, pendant ou après son mandat... L'un d'entre eux est même académicien français...
On se souvient de De Gaulle, qui a toujours écrit, avec une oeuvre à l'image de sa formation: classique et militaire. De bons ouvrages de stratégie, et des mémoires au style puissant et classique. Il y eut Pompidou, président passionné de poésie, qui publia une énorme anthologie de la poésie française.
VGE, dans un registre plus libertin nous a donné "le passage", qui suivait quelques essais plus sérieux malgré un dont le titre prêtait à confusion: 2 français sur 3.
Mitterrand, par ses origines et sa passion des livres, était forcèment porté à écrire, et il multiplia les essais, en particulier contre le régime gaulliste. Néanmoins, il apparait plus comme un lecteur que comme un auteur...
Même Jacques Chirac nous laisse quelques ouvrages, recueils et essais, bien qu'aucune considération littéraire ne rentre en jeu dans son cas.
D'où vient cette volonté pour les hommes politique de laisser une trace écrite?

De même, et inversement, on compte un grand nombre d'écrivains de très haute renommée qui se sont avec plus (Hugo, Havel, Césaire) ou moins (Vargas Llosa, Lamartine) de succès frottés à la politique. Pourquoi de grands auteurs de cette trempe se frottent-ils à la politique? (Je ne parle pas juste d'engagement politique à la Sartre, mais réellement de politique au sens traditionnel, en participant aux élections, en se présentant).

Morlaes
Dans certains des cas que vous citez il faut distinguer, je pense, la vocation première. Chez Lamartine ou Hugo, l'écriture précéde l'engagement politique et l'accompagne. Mais toute une partie de l'oeuvre de ces écrivains échappe au champ politique.
En fait, l'écriture est une arme, un moyen au service de la carrière d'un politicien. L' essentiel de l' oeuvre du Général De Gaulle tourne autour de sa conception de la France et de l'Etat. Quant à l'écrivain qui se jette dans l'action politique, à l'image d'un Hugo ou d'un Chateaubriand, peut-être est t'il victime de son pouvoir. Quand on est capable de faire vivre, et de maîtriser, un univers romanesque avec succès auprès du grand public, pourquoi ne pas passer à la réalité ? Devenir ministre fut une des plus grandes obsessions de Chateaubriand par exemple.

Deshays Yves-Marie
Alexis Saint Léger Léger (sic! alias le poète Saint John Perse) a bien séparé le domaine de son activité politique (cf. Cabinet d'Aristide Briand, accords de Locarno, etc.) de celui de son activité poétique, allant même jusqu'à faire interrompre toute publication de ses poèmes pendant sa carrière politique.

Verchinine
Edgar Faure a publié sous le nom d'Edgar Sanday (Edgar "Sans D" !)

Alfred Teckel
Quel genre de choses? Des romans?

Verchinine
D'Edgar Faure / Sanday :
- M. Langlois n'est pas toujours égal à lui-même, 1987
- L’installation du président Fitz Mole, 1987
Il me manque le troisième.

André Sanphrapé
Dans mes souvenirs, ces ouvrages étaient surtout des romans policiers.


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Message Publié : 14 Avr 2007 16:40 
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Beaucoup d'hommes plitiques écrivent d'ailleurs des livres d'histoire, souvent des biographies. Quelques exemples qui me viennent à l'esprit:
Bayrou: Henri IV
Soissons: des livres sur des personnages bourguignons, je ne me rappelle plus lesquels...
Lang: Laurent le Magnifique
Villepin: Les Cent-Jours
Je me rappelle aussi d'un "Napoléon III" d'un ancien ministre UMP, lequel déjà ?

Questions:
-En voyez-vous d'autres ?
-Que valent ces ouvrages ?
-Pourquoi le plus souvent des bios ? plus facile ?
-Qu'est-ce qui les motive et où trouvent-ils le temps ? des "nègres "?

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Message Publié : 14 Avr 2007 16:52 
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Fustel de Coulanges
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Plantin-Moretus a écrit :
- En voyez-vous d'autres?


Je crois que Juppé et Séguin ont aussi donné des livres de ce type, mais c'est assez brumeux dans mon esprit.


Citer :
-Que valent ces ouvrages ?


Au niveau recherche et universitaire, en général pas grand chose... Mais pas plus mauvaise qu'une biographie pondue par un "historien" de type Max G....
Sauf le Bayrou sur Henri IV: il n'a pas fait les recherches, mais il a écrit le texte, et c'est un ouvrage, parait-il (je ne l'ai pas lu) d'assez bon niveau, que l'université conseille parfois pour s'éclaircir les idées avant approfondissement sur le roi de Navarre. [/quote]


Citer :
-Pourquoi le plus souvent des bios ? plus facile ?


Une façon surtout de se présenter sous un certain aspect, tant le choix d'un personnage comme sujet est révélateur de ce que ledit personnage pense de lui-même... et quel est son modèle. Prenons le Bayrou par exemple. Henri IV: comme lui, c'est un Béarnais. Et en gros, Henri IV, dans une époque où le pays était déchiré, divisé en deux partis adverses, a su réconcilier la France (en prenant les meilleurs de chaque camps...?). La transparence éventuelle est évidente...

Citer :
-Qu'est-ce qui les motive et où trouvent-ils le temps ? des "nègres "?

Très souvent des nègres en effet, sauf dans de rares exceptions.

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Message Publié : 14 Avr 2007 17:18 
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Séguin

Voilà celui que je cherchais. (Napoléon III)

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Message Publié : 14 Avr 2007 17:35 
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Marc Bloch
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Nicolas Sarkozy a écrit un "Georges MANDEL".

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Message Publié : 14 Avr 2007 19:50 
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Grégoire de Tours
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Plantin-Moretus a écrit :
Soissons: des livres sur des personnages bourguignons, je ne me rappelle plus lesquels...
Jean-Pierre Soisson (sans S) a en effet écrit notamment un Charles le Téméraire, assez agréable à lire. J'ai noté toutefois avec gêne dans cet ouvrage la reproduction (non présentée comme citation) d'un passage du livre de Pierre Frédérix sur La mort de Charles le Téméraire (de la collection les Trente journées...)

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Message Publié : 15 Avr 2007 23:53 
Supposant que souvent cette double casquette (homme politique / écrivain) n'est que le résultat de possibilités (je suis connu sur un plan, j'en profite pour exister sur l'autre) d'accroissement de pouvoir, de notoriété, de gloriole, je suis particulièrement intéressé par ceci:

Deshays Yves-Marie a écrit :
Alexis Saint Léger Léger (sic! alias le poète Saint John Perse) a bien séparé le domaine de son activité politique (cf. Cabinet d'Aristide Briand, accords de Locarno, etc.) de celui de son activité poétique, allant même jusqu'à faire interrompre toute publication de ses poèmes pendant sa carrière politique
.

Y'a-t-il d'autres exemples du même tonneau?
Ce genre d'attitudes est-elle plus ou moins fréquente selon les époques?
Etait-il de notoriété publique que cet Alexis Saint Léger Léger (son nom l'est moins) était le même homme que Saint John Perse?


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 Sujet du message : J'oserais...
Message Publié : 16 Avr 2007 1:04 
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Hérodote
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J'ose dire Erenesto Che Guevara pour son journal de voyage "Latinoamericana" ou en français "Voyage à motocyclette".

Personnellement,j'ai adoré sa façon d'écrire,de décrire ses rencontres,les situations ainsi que les paysages qu'il a vu durant tout son trajet.

J'y ai remarqué son changement de perception de ce monde et franchement...J'ai trouvé ça formidable.

C'est intéressant de pouvoir apprendre à connaître un personnage historique par ses propres récits d'avantures.Nous apprennons à le connaître dans ses mots...Ce qui est fabuleux.

Je ne dis pas que je suis "pour" ce qu'il a fait.Je ne dis pas que je suis contre non plus.J'ai seulement dit que j'ai apprécié ma lecture et mon voyage dans ses mots lié de ses yeux.

:wink:


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 Sujet du message : Re: J'oserais...
Message Publié : 16 Avr 2007 1:34 
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Fustel de Coulanges
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Pookie a écrit :
J'ose dire Erenesto Che Guevara pour son journal de voyage "Latinoamericana" ou en français "Voyage à motocyclette".


Hum, je ne pense pas que Guevara l'envisageait comme une "oeuvre" littéraire. Elle n'a pas été publiée de son vivant je crois non?

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 Sujet du message : Récit.
Message Publié : 16 Avr 2007 1:50 
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C'est un livre qui parle de ses expériences,de son voyage...Ce n'est peut-être pas une "oeuvre" litéraire mais ce fut une partie de la vie d'un homme connu du grand public...Donc assez important à lire,non?Lire sa biographie sur un site comme Wikipedia n'est en rien comparable aux sujets qu'il évoque dans son journal. :D


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 Sujet du message : Récit.
Message Publié : 16 Avr 2007 1:50 
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Localisation : Québec
C'est un livre qui parle de ses expériences,de son voyage...Ce n'est peut-être pas une "oeuvre" litéraire mais ce fut une partie de la vie d'un homme connu du grand public...Donc assez important à lire,non?Lire sa biographie sur un site comme Wikipedia n'est en rien comparable aux sujets qu'il évoque dans son journal. :D


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 Sujet du message :
Message Publié : 16 Avr 2007 2:10 
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Fustel de Coulanges
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Je suis tout à fait d'accord avec vous, c'est bien entendu un témoignage précieux et sans nul doute émouvant.

Mais j'attirais l'attention sur le fait que Guevara ne se voulait pas "écrivain", contrairement à pas mal d'autres hommes politiques. Et contrairement aussi à quelques écrivains qui se sont frottés à la politique.


Mais puisque nous en sommes aux communistes, il faut constater que la plupart des grands dirigeants communistes de la planète ont eu la volonté de laisser "une oeuvre", souvent un corpus doctrinal complétant le marxisme (Lénine, Staline, Mao), mais d'une qualité littéraire plus discutable. Ceci dit, Le petit livre rouge de Mao a été, si je ne m'abuse, le livre le plus vendu au monde, juste derrière la Bible!

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Message Publié : 16 Avr 2007 2:13 
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Fustel de Coulanges
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Supertomate a écrit :

Y'a-t-il d'autres exemples du même tonneau?
Ce genre d'attitudes est-elle plus ou moins fréquente selon les époques?
Etait-il de notoriété publique que cet Alexis Saint Léger Léger (son nom l'est moins) était le même homme que Saint John Perse?


Saint-John Perse n'est réellement devenu célèbre comme poète qu'avec l'obtention du Prix Nobel je crois... Mais il était, me semble-t-il, notoire qu'il est Alexis Léger, dit Saint Léger Léger, dit Saint John Perse...

Sinon, d'autres exemples de distinction aussi nette? Assez rarement je crois, car bien souvent, pour l'écrivain, la politique n'est que le prolongement de son activité littéraire, et l'homme politique ne livre que rarement des romans ou des poèmes, mais plus souvent des essais, mémoires, etc...
Les Césaire, Senghor et autre Havel sont assez rares...

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Message Publié : 16 Avr 2007 2:20 
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Fustel de Coulanges
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Supertomate a écrit :
Supposant que souvent cette double casquette (homme politique / écrivain) n'est que le résultat de possibilités (je suis connu sur un plan, j'en profite pour exister sur l'autre) d'accroissement de pouvoir, de notoriété, de gloriole


Votre assertion est discutable... Je pense que pour un homme comme J-F Deniau par exemple, les deux aspects de sa vie étaient indissociables, et qu'il ne cherchait de gloriole dans aucun de ces domaines. De même pour Decaux, dont on sait qu'il n'acceptat d'être ministre de Rocard que pour parce que l'on avait rajouté la francophonie, combat cher à son coeur, à son portefeuille... C'était pour lui un moyen commode de poursuivre un combat commencé par la plume.


De même, quand De Gaulle ou Churchill rédigent leurs Mémoires, ils obéissent à des motifs plus élevés que la simple gloriole... A aucun moment il n'ont cherché à se faire mousser en jouant les écrivains. Ces deux "grandes figures" de la guerre ont juste porté par écrit, avec un certain style (De Gaulle du moins, dans la langue classique correspondant à sa formation intellectuelle) leurs souvenirs et leur vision de la guerre. Leur but était politique, pas "littéraire" au sens strict je pense.
A distinguer totalement d'un VGE par exemple, qui n'a cherché, à travers l'écriture, qu'à justement se faire reconnaître par le "milieu" littéraire comme écrivain, ce qu'il a peiné à réaliser, et qui ne lui fut accordé que par égard à sa condition politique...

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Message Publié : 16 Avr 2007 14:19 
Supertomate a écrit :
Supposant que souvent cette double casquette (homme politique / écrivain) n'est que le résultat de possibilités (je suis connu sur un plan, j'en profite pour exister sur l'autre) d'accroissement de pouvoir, de notoriété, de gloriole

Alfred Teckel a écrit :
Votre assertion est discutable...

Tout à fait. Je l'ai souhaité modérée par les termes "supposant" et "souvent". Ce n'était peut-être pas assez. Cela étant, vos exemples ont pluôt tendance à me renforcer dans mon idée:
Alfred Teckel a écrit :
De même pour Decaux, dont on sait qu'il n'acceptat d'être ministre de Rocard que pour parce que l'on avait rajouté la francophonie, combat cher à son coeur, à son portefeuille...

Il a donc bien pu, vraisemblablement grâce (entre autres) à sa notoriété d'écrivain, augmenter son pouvoir. Je suppose qu'il existait alors des tas d'autres gens compétents pour s'occuper de la francophonie. Je ne parle pas de la noblesse (ou pas) de sa volonté et son action mais bien du fait que grâce à l'écriture, il a existé sur le plan politique (et donc augmenter son pouvoir).

Merci pour vos réponses.


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