Ne comptez me faire faire un mémoire de master sur le 36 numéros parus. Lisez les et faites vous une opinion par vous même. Car pour l'instant, selon vos dires, vous n'avez lu que le site.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

J'ai franchi le pas dès 2002, et ce que je lis ici me conforte dans mon option. J'avais perçu la tendance de plus en plus light de la revue, et surtout cette ligne éditoriale insupportable par son systématisme consistant à faire de l'histoire en se focalisant sur l'actualité, avec comme conséquence une suprématie écrasante à l'histoire contemporaine, particulièrement axée sur les totalitarismes et "les génocides", où personnellement je ne trouvais plus mon compte; ligne d'ailleurs clairement annoncée et assumée dans les éditoriaux:
Quelques exemples au hasard, je ne veux pas faire un master sur tous les n° parus ( ) mais avec un peu de temps, on pourrait les multiplier:

-Juin 2000: "la Corse est-elle française ?"
Editorial: "La Corse est-elle une terre malade ?Un nationalisme insaississable, divisé et subdivisé en multiples groupes rivaux, y entretient un climat délétère. les Français ne comprennent pas grand chose à l'embrouillamini clanique de la politique dans l'île de beauté. lassés par les images de violence qui se succèdent [...] nos concitoyens sont de plus en plus nombreux à se poser la question: "La corse est-elle française ?".

- Novembre 1996: "Les Français et l'argent"
Editorial: "Les scandales financiers [...] sont aujourd'hui quotidiens dans notre démocratie. [...] le contraste entre l'aisance du grand nombre et la misère d'une minorité réduite à l'assistance et à la mendicité ne laisse pas de poser un grave problème à notre société.[...] Evolution inquiétante à l'heure où un sondage de la SOFRES, que nous présentons p. 31, révèle que..."

Février 2000: "La guerre des polices: flics et gendarmes, provocations, manipulations et indics".
Dossier présenté ainsi:
"L'incendie d'une paillotte etl'enquête sur l'assassinat du préfet Erignac ont mis au premier plan de l'actualité la guerre des services de police et de gendarmerie en Corse. Un affrontement aux origines anciennes..." Et voilà le dossier lancé, en commençant par Fouché bla, bla, bla,...

Idem pour les n° titrés "Le cas Papon" (juin 1998) ou "La grande peur de la fin du monde" (janvier 1999)

Juin 1999: chronique des éclipses de soleil(parce qu'éclipse totale en août 1999)
L'éditorial de ce numéro (titré: Droit d'ingérence ?) atteint un summum, puisque, entièrement consacré aux frappes de l'OTAN sur la Serbie, il est complètement déconnecté du contenu du numéro, qui se termine de même, par une "Tribune": "Mourir pour le Kosovo ?"; merci, mais je préfère dans ce cas acheter Marianne, l'Express, le Nouvel Obs ou le Point.

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Tous les désespoirs sont permis

Plantin je suis très flatté de voir que vous avez plagié ma modeste trouvaille
Ce n'est pas tous les jours que je suis remarqué (en bien) par la modération

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Ce que vous dites est hélas assez juste, mais la nouvelle maquette avec ses photos prenant une page entière, ses titres de 5 cm de hauts atteignent des sommets...

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Le passé change parce que nous changeons

Tout à fait, je ne connais pas cette revue, sauf de part son site... Mais mes interrogations portaient sur ce que l'évocation que vous faisiez de l'existence d'une histoire politiquement correcte, conformiste, etc... Ne connaissant pas cette école historique, j'attendais un éclairage de votre part.

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Le passé change parce que nous changeons

Je remarque que les critiques à l'encontre de l'évolution éditoriale de l'Histoire , sont le fait de "professionnels " de l'histoire ; je peux parfaitement comprendre , que ces personnes , certainement habituées à la lecture de publications universitaires , trouvent les articles de la revue trop "légers" , pas assez exigeants . Je voulais juste dire , que pour moi , simple curieux d'Histoire sans formation universitaire dans cette discipline, la lecture de cette revue , m'apprend des choses , m'intéresse le plus souvent , tout comme je trouve ( même si c'est plus rare ) des articles intéressants sur la revue , encore davantage "grand public" qu'est Historia .

Je suis un peu d'accord avec vous Res Publica. La revue se veut grand public; le fait de mettre en avant des thématiques proches de l'actualité m'horripile aussi, mais hélas, économiquement, c'est le prix à payer si la revue veut survivre.
Pour un niveau plus élevé, d'excellentes revues universitaires existent.
Et puis globalement, la qualité de L'Histoire est largement supérieure à celle d'Historia.

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

Je ne suis pas universitaire, ni même enseignant, mais cette revue qui s'est toujours attaché à rendre accessibles la recherche historique à un large public, évolue mal selon moi...

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Le passé change parce que nous changeons

Achetez donc les deux ou trois derniers numéros de la NRH, et faites-vous une idée. Je suis pressé là, mais je peux poster ce soir les sommaires récents si vous ne les trouvez pas sur le site.

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Les facultés de conceptualisation de l'empereur Constantin paraissent avoir été très limitées ; malgré de longues séances, les évêques ne semblent pas avoir réussi à lui faire bien comprendre la différence qui séparait l'orthodoxie de l'arianisme. (Y. Le Bohec)

Bref, un homme "au front étroit mais à la forte mâchoire" (J.P. Callu)

Je les ai trouvé, merci quand même M-le-chef-inca-impossible-à-trouver. Ma première impression-un préjugé bien-sûr-fut : qui sont ces historiens que je ne connais pas + FG DREYFUS......HUM...

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Le passé change parce que nous changeons

Voici un courriel que j'ai adressé ce jour à L'HISTOIRE, je me permets de suggèrer aux amateurs exigeant de cette revue, et mécontents comme moi d'en faire autant !!

"Je suis lecteur de la revue depuis 20 ans, je possède tous les numéros depuis 1978,hormis une dizaine. Quelle ne fut pas ma stupeur en découvrant votre nouvelle maquette avec le numéro spécial 331, mais plus encore avec le 332... J'ai eu la désagréable impression d'ouvrir un "vulgaire" hebdo bourré de photos et de titres gigantesques... Le format est plus petit, il y'a moins à lire à l'interieur, les petits articles traditionnels du début de numéros sont fusionnés avec les rubriques traditionnelles (médias, internet, etc...)sûrement pour gagner de la place; quant aux articles de fond, ils ne font plus que trois pages de caractères pour myopes. Quel public comptez vous attirer avec cette nouvelle maquette "light"?? Vous avez été gagné par la même dérive que les hébdos type "L'Express" en tentant d'élargir votre lectorat avec des articles plus courts et la multiplication des illustrations... En ouvrant les anciens numéros des années 90-2000, je me rends compte que je passe de moins en moins de temps à lire votre revue, jusqu'au jour où celle-ci sera devenue tellement indigente que je renoncerai à lui consacrer les 10 minutes qu'auraient exigé la lecture de quelques dizaines de pages illustrées comme un journal pour enfant. A bon entendeur...

Signé : un ami fidèle mais exigeant de L'HISTOIRE"

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Le passé change parce que nous changeons

Peut-être la courbe de vente ci-jointe les a-t'elle incités à réagir ?



http://www.ojd.com/engine/adhchif/chif_ ... ?adhid=425

Même si cette autre courbe ne devrait pourtant pas les inciter a priori à baisser en gamme :



Sauf s'il s'agit de phagocyter une partie des lecteurs d'Historia pour redresser les ventes, en espérant ne pas perdre les fidèles.
Ce qui est une stratégie à 100% perdante, dans le monde d'aujourd'hui, les stratégies marketing visant à ratisser large avec un produit ni haut de gamme, ni bas de gamme, sont perdantes...

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Les facultés de conceptualisation de l'empereur Constantin paraissent avoir été très limitées ; malgré de longues séances, les évêques ne semblent pas avoir réussi à lui faire bien comprendre la différence qui séparait l'orthodoxie de l'arianisme. (Y. Le Bohec)

Bref, un homme "au front étroit mais à la forte mâchoire" (J.P. Callu)

Excellente intervention !! Merci Huyustus...

L'érosion du lectorat de l'Histoire décrite par ce diagramme se fait en parralèle des transformations-a priori-vaines des maquettes, qui voit la revue s'amincir, les illustrations s'y multiplier...les chiffres des années antérieures auraient été intéressants...

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Le passé change parce que nous changeons

J'ai beaucoup aprécié, dans son temps, la revue l'Histoire. C'est exact qu'on a asisté depuis qq temps à un glissement vers les sujets de contemporaine . Mais maintenant la maquette fait penser à Paris Match.
Il y a bien sûr un souci d'essayer de rendre plus attractive la revue pour acroitre sa diffusion. Et si tout cela n'était que l'évolution de la société française : on lit moins, le temps libre est consacré à la télévision ou à l'ordinateur ? Vivant en Allemagne , j'avais été frappé par le niveau et la densité des hedomadaires -politiques cette fois ci- tels que Der Spiegel, Focus, Die Zeit qui n'ont pas leur équivalent en France. Et pourtant les Allemands ont aussi la télé et l'ordinateur.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Ah mais les Français sont des incultes, que voulez-vous. Et pas très intelligents avec ça. C'est bien connu.

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...que vont charmant masques et bergamasques...