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Je me suis souvent posé la question, y compris sur ce forum : pourquoi les historiens s'emparent souvent de sujets déjà largement traités ??
Mais parce que l'histoire ne va jamais s'épuiser! Comme le disait B. Croce, "toute histoire est contemporaine", on interroge toujours le passé à l'aune des questions du présent. Thucydide, on le connait par coeur, sa bibliographie (dont de nombreuses biographies) est immense et on continuera de s'interroger sur lui...
Dire qu'un jour l'histoire va se terminer, c'est avoir une vision "méthodiste" de l'histoire (rien de péjoratif là-dedans) où on pourrait tout lire et tout écrire sur un sujet. La fin de l'Histoire en somme. Or, il n'en est rien (et heureusement!).
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La réponse est assez simple à ma connaissance :
- d'une part une biographie est un genre qui a bcp de succès en général et un gros public potentiel. Donc les éditeurs démarchent carrément les historiens professionnels pour qu'ils en écrivent
Il est vrai que la biographie est un genre apprécié. Celles de Fayard en sont la preuve et de bonne qualité dans l'ensemble.
Il faudrait aussi évoquer un renouveau historiographique dans les années 80 où après la méfiance pour l'événement et l'histoire politique de la part des Annales (sans exagérer, n'allez pas dire que j'ose écrire que M. Bloch ou L. Febvre n'en faisaient jamais!) afin de trancher avec l'histoire méthodiste, le genre biographique prend de la fraîcheur (regardez les dates de parutions entre les années 60-70-80 et vous verrez)
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En général, mieux vaut tout de même éviter les biographies écrites par ceux qui les collectionnent et les pondent au kilomètre.
Je pense à quelqu'un mais je ne voudrais pas dézinguer ici un historien, même mort...
. Appelons-le Georges B.