Polycarpe de M. a écrit :
Disons aussi clairement que ces érudits éclairés ont bien changés. Ce sont très souvent des généalogistes et pour beaucoup à la méthode historique douteuse. Le niveau de ces amateurs a clairement baissé.
Il est dans tous les cas certain, qu'il est plus facile pour un physicien de se montrer comme un scientifique sérieux que pour un historien. Encore une supériorité (factice) dans l'imaginaire populaire des sciences dures sur les sciences souples.
Les amateurs d'autrefois étaient-ils plus rigoureux, ou bien le niveau d'exigence a-t-il changé ?
Sinon, je pense qu'en sciences dures, il est plus facile de décrire avec précision sa méthodologie, de faire vérifier des calculs. Et donc plus simple, pour une personne qualifiée, de contrôler le sérieux de la démarche. Il n'y a là rien d'une "supériorité". Par contre, je ne suis vraiment pas sûr qu'il soit plus facile à un escroc de l'Histoire de tromper
ses pairs qu'à un escroc de la physique. Et inversement, qu'il soit plus difficile de berner le public non spécialisé en sciences dites dures qu'en sciences dites souples. Il suffit de faire du battage autour de son produit sans le faire relire par un comité compétent pour lever les lièvres. Une fois le buzz, pardon, le ramdam lancé, le scientifique qui fera remarquer que la méthodologie est bidon, le modèle statistique biaisé ou que sais-je, sera à peine gratifié d'un entrefilet le présentant comme le pisse-vinaigre de la science officielle outrée qu'un investigateur "pas du sérail" ait osé proclamer "les vérités qui dérangent".