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 Sujet du message : Re: Histoire contrefactuelle
Message Publié : 19 Sep 2009 15:59 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 13 Mai 2006 22:36
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Localisation : Toulouse
Alceste a écrit :
Je ne peux pas être d'accord. L'uchronie est sûrement utile en philosophie ou en littérature, en histoire c'est impossible. C'est impossible pour une raison de bon sens c'est que les conjonctures sur "ce qui se serait passé si", ne sont justement que des conjectures, les rapporter à ce qui s'est passé introduit donc une comparaison totalement fantaisiste. Dès qu'on passe à l'uchronie on n'est plus dans l'histoire.

A mon tour, je ne peux pas être d'accord avec cette manière simpliste de récuser l'uchronie.
Tout d'abord il me semble que la conjecture n'est pas complètement étrangère au métier d'historien.
Vous avez raison cependant de souligner l'écueil possible de l'uchronie (la comparaison "totalement fantaisite").
Mais il y a un autre écueil à ne pas s'en servir, je cite l'introduction du livre de MM Rowley et d'Almeida : "sachant ce qui s'est passé, nous reconstruisons la marche du temps en oubliant de ce fait combien l'avenir est apparu, chaque fois, incertain."
A partir du moment où le ne se contente pas de raconter, mais où l'on recherche les causes des événements, les motivations et les responsabilités des acteurs, on est amené peu ou prou à faire un raisonnement uchronique (même si l'opprobre qui semble s'attacher à cette démarche fait que l'historien se garde bien de la présenter comme telle, et même probablement de la penser comme telle).


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 Sujet du message : Re: Histoire contrefactuelle
Message Publié : 26 Déc 2009 13:00 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines

Inscription : 21 Sep 2008 23:29
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Localisation : Belgique
Re: 18 Septembre 22h00.

Zunkir a écrit :
N'empêche que quand on analyse les causes d'un phénomène historique, des évolutions, l'impact d'un conflit ou de la politique d'un personnage, on en arrive bien d'une manière ou d'une autre à se demander ce qui se serait passé si ça ne s'était pas passé comme ça. Il faut s'imaginer ce qu'il aurait pu se passer, les alternatives possibles, qui ne sont pas arrivées, pour comprendre pourquoi cela est arrivé. On enlève des éléments, on modifie des données dans notre tête, et ça permet de savoir pourquoi ça s'est passé ainsi. Et c'est pour cela que la pratique de l'uchronie ou de l'histoire "contre-factuelle" se retrouvent si souvent dans les discussions de ce forum, même si beaucoup le font sans s'en douter. L'historien ne fait pas de la prospective, ce n'est pas non plus un bureaucrate, un Jean Monnet, mais ça ne l'empêche pas de procéder ainsi ; il ne s'agit pas de prédire l'avenir, mais de mieux comprendre le passé. Et ce n'est pas non plus une question d'être anglophone ou francophone, tout le monde le fait.


Zunkir,

c'est exactement ce que j'ai dit sur un forum anglais, presque avec les mêmes mots. Enfin, je n'ai pas l'élégance des mots, qui semble être une marque de vous.
Je vous remerchie aussi Dupleix pour ses remarques pertinentes (to the point).

Cordialement et avec de l'estime pour vous deux,

Paul.

PS: Et pour répondre à un message dans ce même fil sur mon "poids d'historien". Je n'ai qu'un "faible" diplome de chémie. Et aussi dans mon humble opinion: des jeunes gens peuvent parfois "raisonner" plus logique que les ainés. Opinion développée par l'expérience...


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 Sujet du message : Re: Histoire contrefactuelle
Message Publié : 26 Déc 2009 13:57 
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Tite-Live
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Inscription : 19 Nov 2009 22:17
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Localisation : Caesarodunum
Il me semble que ce sujet entretient une confusion sur le sens du terme "uchronie". Il est bien sûr imprudent pour l'historien de fonder tout un raisonnement sur un "what if". Il se verra reprocher son manque de rigueur et on lui objectera que de toute manière, ce qui compte c'est ce qui s'est effectivement passé. Et si effectivement une uchronie se donne des allures d'étude historique, elle est peut-être plus facilement le fait d'historiens anglo-saxons, car elle leur sert d'argument pour expliquer l'histoire d'un point de vue pratique, fonctionnel, ce à quoi les historiens allemands, français... sont peut-être moins enclins. Mais ce sont là des généralités et dans les faits on ne compte pas des dizaines d'Anglo-saxons adeptes de l'uchronie... j'ai bien peur que ce sujet de TPE se frotte à cette réalité.

Là où Zunkir veut en venir, je pense, c'est que l'on est toujours confronté à des problèmes de causalité. Si un individu X a commis une action quelconque, c'est qu'il devait avoir une ou plusieurs bonnes raisons : charge à l'historien de les trouver, et donc d'en écarter d'autres qui ne lui semblent pas coller avec la suite des évènements. Exemple : quand on se demande ce qu'il serait advenu si César n'avait pas été assassiné, on cherche à comprendre ses conceptions politiques, qu'il aurait davantage eu loisir d'appliquer avec plus de temps ; éventuellement, on le compare ainsi à Auguste, mais on n'en tire pas une grande fresque historique sur ce qu'il serait advenu de Rome.

C'est une démarche proche de l'uchronie mais ce n'en est pas vraiment, parce qu'on s'en tient à exclure une cause, pas à décrire ses résultats. C'est une démarche négative, d'élimination, tandis que l'uchronie littéraire est une démarche positive, active : créer un monde, une situation sur des bases différentes. Surtout, en histoire l'uchronie est au mieux un moyen et jamais une fin.


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 Sujet du message : Re: Histoire contrefactuelle
Message Publié : 26 Déc 2009 19:06 
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Jules Michelet
Jules Michelet
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Inscription : 29 Déc 2003 23:28
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Ce qu'il faut bien rappeler dans l'intérêt de l'uchronie (je maintiens le terme faute de mieux), c'est que l'historien ne peut se baser sur des expériences pour vérifier ses suppositions, ce qu'il recherche, notamment dans le cas de la causalité. C'est souvent quelque chose que pointent du doigt les spécialistes de sciences "dures" quand ils observent la méthode en histoire, car eux ont les possibilités de faire des expériences (même si évidemment on peut discuter des limites de l'expérimentation). Pour l'historien qui recherche la rigueur scientifique, c'est donc une limite qu'il faut s'efforcer de réduire, et c'est là l'intérêt de l'uchronie, comme aussi celui du comparatisme, qui fournit en quelque sorte à l'historien l'impression qu'il peut disposer d'autres expériences et de leurs résultats, même si c'est loin d'être vrai car l'histoire ne se répète jamais vraiment, bien qu'elle puisse parfois en donner l'impression. Après une bonne observation de cette discipline, et de toutes les sciences humaines en général, on n'a pas le choix et on est bien obligé de faire de l'uchronie. Quand on le réalise et qu'on l'assume, ce peut même devenir quelque chose de très intéressant, à condition évidemment de rester sobre et de réfréner son imagination au risque de perdre toute crédibilité.


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 Sujet du message : Re: Histoire contrefactuelle
Message Publié : 27 Déc 2009 15:40 
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Plutarque
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Inscription : 24 Sep 2008 10:00
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L'intérêt de la "What if history", c'est qu'elle permet aussi de redonner à l'histoire sa part de hasard, d'indéterminé. Je ne suis pas partisan d'une histoire faite uniquement par les "grands hommes", mais on peut par exemple se demander quel aurait été le devenir de la République romaine si César avait péri à Alexandrie (il avait vaincu Pompée, mais la République avait encore de nombreux soutiens), ou comment aurait évolué la guerre de Cent ans si Jeanne d'Arc avait péri à Orléans.

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« Avec tout ce que je sais, on pourrait faire un livre… Il est vrai qu'avec tout ce que je ne sais pas, on pourrait faire une bibliothèque. » Sacha Guitry


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 Sujet du message : Re: Histoire contrefactuelle
Message Publié : 30 Jan 2010 19:06 
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Plutarque
Plutarque

Inscription : 04 Fév 2007 9:08
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Localisation : Toulouse
Pour certains, les hypothèses contrefactuelles (ou conditionnels irréels ou uchronie) ne sont pas de l’histoire et n’apportent rien à la compréhension des phénomènes. « L’histoire est assez difficile comme elle l’est –comme elle l’est réellement- sans s’encombrer de questions impossibles. ».

Il apparaît toutefois, que l’histoire traditionnelle est pleine d’affirmations implicites de conditionnels irréels qu’on ne peut tester. «Toute histoire est contrefactuelle. Il n'y a pas d'autre moyen, pour identifier des causalités, que de se transporter en imagination dans le passé et de se demander si, par hypothèse, le déroulement des événements aurait été le même au cas où tel ou tel facteur considéré isolément aurait été différent.» Déjà en 1938, Raymond Aron expose clairement la situation «Tout historien, pour expliquer ce qui a été, se demande ce qui aurait pu être. » L’histoire traditionnelle est ainsi émaillée de conditionnels irréels plus ou moins assumés.

La « new economic history » de Fogel assume seulement de manière explicite la démarche en s’attachant à parfaitement identifier les facteurs et leurs relations au sein d’un modèle. Concrètement, un modèle (une série de variables combinées entre elles) qui explique correctement la réalité est mis au point. Une fois ce modèle vérifié, on peut tester ce qui se passe lorsque l'on modifie artificiellement une variable.

C'est un outil précieux lorsque que l'on peut quantifier et établir des relations logiques entre phénomènes observés. Pour tout ce qui n'est pas quantifiable, c'est plus difficile.

Plus exactement, l'apport de l'historien est justement de trouver une "proxy" pour quantifier un phénomène. Par exemple, pour mesurer la diffusion géographique des idées révolutionnaires en France, pourquoi ne pas prendre le pourcentage de prêtre jureur.

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L'Etat n'est pas la solution, c'est le problème.


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 Sujet du message : Re: Histoire contrefactuelle
Message Publié : 30 Jan 2010 20:12 
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Polybe
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Inscription : 18 Juin 2007 16:26
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Bonsoir,

La pratique de l’uchronie me paraît quant à moi assez risquée. La pratique de l’uchronie, c’est considérer les facteurs qui ont conduit à une situation historique, et faire varier ces facteurs pour établir des évolutions qui auraient pu se produire. C’est, en quelque sorte, utiliser les facteurs des faits historiques comme des variables. Il y a cependant un écueil : on part ainsi du postulat que l’on connaît l’ensemble des facteurs qui ont produit un fait historique. Or, les historiens sont souvent condamnés à n’en connaître qu’une partie, ou à les connaître de manière plus ou moins biaisées. Se livrer à la variation de facteurs incomplètement ou imparfaitement connus pour construire des faits historiques hypothétiques, c’est s’exposer au risque que ces faits s’en trouvent eux-mêmes biaisés. Autrement dit, je pense que l’uchronie peut se révéler un excellent amplificateur des déformations que notre approche fait déjà subir aux faits historiques. Il me paraît donc dangereux de baser une réflexion historique sur les résultats d’une telle démarche.

D’autre part, je ne peux pas m’oter de l’esprit que cet exercice ne peut produire que des résultats superficiels, car faire varier un facteur ne veut pas dire que l’on puisse connaître la manière dont cette variation aurait influé sur la succession des événements. Car la variation d’un facteur aurait pu entraîner la variation d’un nombre plus ou moins élevé d’autres facteurs, que l’on ne peut absolument pas maîtriser. L’Histoire est une science humaine, et il ne faut jamais, à mon sens, perdre de vue cet aspect humain. La variation d’un facteur peut avoir d’innombrables effets sur la vie des hommes, et leurs réactions face à cette variation hypothétique me paraissent extrêmement difficile à établir.

En bref, se livrer à l’uchronie, c’est, à mon avis, avoir une démarche digne des « sciences dures », qui se prête mal à la science humaine qu’est l’Histoire.


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 Sujet du message : Re: Histoire contrefactuelle
Message Publié : 30 Jan 2010 22:11 
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Marc Bloch
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Inscription : 09 Août 2006 6:30
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Et si on ne considérait l'uchronie que comme un excellent exercice de jogging ou de musculation cérébrale :?: lol

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 Sujet du message : Re: Histoire contrefactuelle
Message Publié : 30 Jan 2010 22:48 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 25 Juil 2009 21:18
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Localisation : Vienne (86)
Talant a écrit :
La pratique de l’uchronie me paraît quant à moi assez risquée


Sur un topic similaire concernant l'exercice de l'uchronie je défendais à peu près le même point de vue que la votre.
Le tort que j'ai eu dans mon raisonnement c'était de considérer l'uchronie plus comme un exercice scientifique, donc pouvant servire ou déservire la vérité historique, qu'un exercice artistique et littéraire.

L'uchronie fonctionnant sur une démarche essentiellement spéculative elle ne peut raisonnablement pas apporter un éclairage historique solide.
Ce qui n'empêche pas l'historien d'emmettre des hypothèses, de les confirmer ou de les infirmer, en fonction des élèments dont il dispose.
Mais ce n'est pas en changeant le scénario du film historique propre à un contexte préçis qu'il sera en mesure d'échaffauder une série de conséquences lui assurant un regard historique raisonnée et raisonnable.

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( Jean Jaurès )


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 Sujet du message : Re: Histoire contrefactuelle
Message Publié : 31 Jan 2010 10:56 
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Jules Michelet
Jules Michelet
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Inscription : 29 Déc 2003 23:28
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En fait si on emploie le terme uchronie on fait référence à une pratique qui prend de grandes libertés et va loin dans le recours à l'imagination. Si on veut avoir une démarche scientifique, le recours à l'imagination doit être plus modéré, sinon on s'expose à des critiques fortes. Il convient donc de rester modéré. Mais au final il est clair qu'on ne peut faire sans ce recours à l'imagination pour pouvoir procéder à une sorte d'expérimentation nécessaire à la compréhension des causalités (je ne reviens pas là dessus).


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 Sujet du message : Re: Histoire contrefactuelle
Message Publié : 02 Fév 2010 16:49 
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Plutarque
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Inscription : 04 Fév 2007 9:08
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Localisation : Toulouse
En fait tous les historiens font de l'uchronie sans le savoir à partir du moment où il désigne un facteur comme déterminant pour la suite.

Du genre Waterloo a été perdu car Grouchy était en retard.

Pourquoi pas mais, le new economic history se propose de chercher à parfaitement identifier les relations entre les différents facteurs et à en modifier un seul pour clairement identifier son impact (ici présence ou non de Grouchy).

Bérenger Boulay, propose de nombreux cas tirés de la « Grande Méditerranée » de Fernand Braudel.

Par exemple :
«Le grand règne de Soliman, inauguré par cette victoire éclatante [Rhodes 1522], eût il été si brillant sans la conquête préalable de la Syrie et de l'Egypte?»

«L'Espagne, par exemple, ne pas reconnaître Charles du vivant de sa mère, Jeanne la Folle, qui ne meurt à Tordesillas qu'en 1555; ou bien se prononcer en faveur de son frère Ferdinand, élevé dans la Péninsule. Continuons: Charles aurait pu ne pas triompher à l'élection impériale de 1519. Pour autant, l'Europe n'aurait pas échappé à une grande expérience impériale. La France, sur la voie de cette aventure dès 1494, pouvait recommencer et réussir. N'oublions pas, en outre, que derrière la fortune de Charles Quint, il y a eu longtemps la puissance économique des Pays-Bas, associée à la vie nouvelle de l'Atlantique, carrefour de l'Europe, centre d'industrie et de négoce à qui il faut des débouchés, des marchés, une sécurité politique que l'Empire allemand, désorganisé, lui aurait contestée. »

«La Castille, dit-on, a gagné l'Amérique à la loterie. Façon de parler: elle a dû ensuite la mettre en valeur et très souvent selon les lois du doit et avoir. Et puis, supposons que le Nouveau Monde n'ait pas offert des mines d'accès facile, la force d'entraînement de l'Occident eût trouvé ailleurs ses échappées et ses prises. Dans sa thèse récente, Louis Dermigny se demande si l'Occident, en choisissant le Nouveau Monde où presque tout a été créé par lui, n'a pas négligé une option possible, celle de l'Extrême-Orient où tant de choses étaient en place, à portée de main – et peut-être d'autres options: l'or africain, l'argent de l'Europe centrale, ces atouts vite abandonnés…»

«Sans ce blé, sans l'orge et les fromages italiens, sans le vin de Naples, qui sait si Lépante eût été seulement pensable? Car il fallut rassembler et nourrir, à la pointe Sud de l'Italie, une ville entière de soldats et de marins, dents et estomacs de premier ordre.»

«La victoire chrétienne a barré la route à un avenir qui s'annonçait très sombre. La flotte de Don Juan détruite, qui sait? Naples, la Sicile étaient peut-être attaquées, les Algérois essayaient de rallumer l'incendie de Grenade ou le portaient à Valence. Avant d'ironiser sur Lépante, à la suite de Voltaire, peut-être est-il raisonnable de peser le poids immédiat de la journée. Il fut énorme»

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 Sujet du message : Re: Histoire contrefactuelle
Message Publié : 03 Fév 2010 16:27 
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Jules Michelet
Jules Michelet
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Inscription : 29 Déc 2003 23:28
Message(s) : 3091
C'est très éloquent, merci pour ces citations. Braudel a le mérite bien coucher par écrit ses réflexions, beaucoup d'historiens ne s'en donnent pas la peine même s'ils procèdent de la même manière dans leur tête. C'est cela qui fait qu'on trouve des préjugés contre la démarche contrefactuelle, alors que toute personne faisant une recherche historique est amenée à en faire.


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 Sujet du message : L'histoire contrefactuelle
Message Publié : 09 Nov 2010 14:56 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 09 Nov 2010 14:34
Message(s) : 29
Bonjour,

Élève à la fac d'histoire ,je dois rendre un sujet sous forme d'exposé dont le titre est : "qu'est-ce que l'histoire contrefactuelle ?" .Or,j'ai beau me creuser la tête ,je trouve le sujet à la fois très vaste et très pointu du coup je ne sais pas dans quelle direction partir(notamment car je n'ai pas de balises spacio-temporelles).Voilà pourquoi j'écris sur ce forum ,dans l'espoir de que quelques passionnés d'histoire ou personne avisée puisse me guider et me dire que faire !!! ^^
En outre,je dois me constituer une bibliographie conséquente ,peut-être l'un d'entre vous pourra me donner quelques références solides afin d'enrichir mon travail .
Voilà ,en espérant avoir été assez claire et bénéficier d'une réponse rapide... j'attends !


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 Sujet du message : Re: L'histoire contrefactuelle
Message Publié : 09 Nov 2010 21:00 
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Salluste
Salluste
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Inscription : 03 Jan 2010 10:46
Message(s) : 220
Localisation : Lotharingie
Voici un livre d'histoire contre-factuelle. Image
Très intéressant.

Sinon voici deux liens wiki sur le sujet :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_contrefactuelle
http://fr.wikipedia.org/wiki/Uchronie

_________________
Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu Hugues de Saint Victor


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 Sujet du message : Re: L'histoire contrefactuelle
Message Publié : 09 Nov 2010 21:24 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 25 Juil 2009 21:18
Message(s) : 1550
Localisation : Vienne (86)
Nous avons abordé sur ce forum le sujet de l'uchronie et ce à plusieurs reprises. Il vous suffit de faire une recherche par mots clés.
Celà vous donnera des pistes, des idées et des points de vue intéressants.

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