En fait le monde dans son article explique que peu de choses sont dites sur le droit des plagiés. La chose qu'ils peuvent faire c'est porter plainte pour contre façon et au bout du compte celà n'entraîne pas automatiquement l'annulation de la délivrance du titre de thèse du fautif.

De plus porter plainte n'est pas un exercice aussi évident qu'il n'y paraît car des pressions de la part de l'université ou de l'école peuvent être exercées.

Quant à la protection informatique dont vous parlez, toujours selon le monde, des universités s'équipent de logiciels anti plagiat et mênent des "diagnostics confidentiels" sur les cas litigieux. Cependant le recours à ce type de logiciels ne régle pas tout car les algorithmes de reconnaissances entre deux thèses ne sont pas totalement au point.

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> Le courage, c'est de comprendre sa propre vie... Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel.
( Jean Jaurès )

Surtout que le français autorise que l'on dise des choses similaires avec des mots différents...

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Le plagiat a donc de beaux jours devant lui

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> Le courage, c'est de comprendre sa propre vie... Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel.
( Jean Jaurès )

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Bien évidemment, c'est pour ça que les universités devraient prendre en charge la protection des masters et des thèses au même titre qu'un éditeur. C'est ce cas là qui est le plus choquant. Lorsque FG Dreyfus avait pompé ouvertement Ayçobéry pour sa Nouvelle Clio sur l'Allemagne, le plagié a eu les moyens de réagir. Un étudiant qui se rend contre que son master est pillé devrait pouvoir frappé à une porte de l'Université où il est déposé, dans un monde idéal, bien sûr
Mais beaucoup mettent actuellement en ligne leur master, dans un souci très louable de diffusion, ce qui est dangereux. Il n'y a même plus besoin de photocopier. Quelques clics et on profite de passages complets. Je me demande aussi dans quelle mesure les ressources immenses de Persée ne vont pas aiguiser les tentations des uns ou des autres.

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"Denken heisst überschreiten" : Penser signifie faire un pas au-delà. Ernst Bloch (1885-1977)

La férule est un outil qui montre qu'on est plutôt directif. Et ça doit être un très très bon directeur de mémoire pour que l'étudiant sorte quelque chose qu'il ait envie de signer. Il faudrait avant de sortir le vieil arsenal anti-profs avoir un petit sens des réalités. Les mémoires de M1 sont de petits essais embryonnaires et ceux de M2, s'ils sont bons préparent de futures thèses. Si c'est vraiment bon on encourage à publier. Une thèse a été envoyée à cinq membres du jury et a des exemplaires déposés. Si votre amie ne pas prouver qu'elle l'auteur, ça ne peut pas être une thèse ou alors en anglais et à l'autre bout du monde.

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Le problème d'un grand nombre de thèses et au combien plus encore celui des masters est leur relative inaccessibilité. Je m'explique : quand on soutient ses travaux, on nous demande (cela varie mais c'est une moyenne) deux exemplaires de nos travaux. Les deux restent à la fac, généralement dans les bibliothèques de labo qui sont vous en conviendrez, souvent très bordélique.
Permettre une diffusion sécurisée (autre que la publication et qui permettent de prouver la date des travaux) des bons travaux seraient une solution. Du style une bibliothèque numérique, avec la même impossibilité de télécharger les fichiers que les archives en ligne, ça sera nickel!
Deux problèmes :-quelqu'un pourra copier le contenu (mais bon comme dans n'importe quelle ouvrage) ;
-difficile de repérer les plagiaires qui communiquent des travaux comme les leurs !


Alceste, vous me parlez de réalité. Commencez par la regarder aussi. Je ne sors aucun arsenal anti-prof, je dis qu'un certain nombre se permette de piller l'oeuvre des étudiants, et non quand vous vous êtes cassé la nenette pendant 6 mois voire un an le résultat n'est pas forcément un embryon de recherche.

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"Il n'y a point de place faible, là où il y a des gens de coeur." Pierre du Terrail

"Qui est le numéro 1 ?
Vous, Numéro 6. " Le Prisonnier

Pouvez-vous nous en dire plus sur cette affaire de "plagiat", je ne la connais pas ?

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[...] Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants...
Renaud, Mistral gagnant, 1985.

Un aperçu de l'affaire dans la recension de l'ouvrage de Dreyfus dans la revue Vingtième Siècle, par Henri Ménudier, lui aussi victime du plagiat de cet auteur:
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 221_0000_3
Attention, ça déménage!

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Ah oui, tout de même ! Édifiant ...

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Dubitando ad veritatem pervenimus
Cicéron, De officiis

Merci beaucoup Jean-Claude pour la référence.

Un extrait de cette recension :
« Pour gagner du temps et combler ses nombreuses lacunes documentaires, F.-G. Dreyfus a développé une technique très particulière. Il photocopie des textes de ses collègues et les reproduit sans scrupule, prétendant ensuite en avoir oublié l’origine. »
Selon Henri Ménudier, effectivement plagié par deux fois selon lui, Pierre Ayçoberry mais également Louis Dupeux, Jacques Droz, Jacques Bariéty et Pierre Guillen (la liste est décidément longue !) ont été plagiés !

Ma question est : quelles suites ont été données à cette sombre histoire de plagiat ? Henri Ménudier explique qu’une deuxième édition de l’ouvrage de Dreyfus devra (la recension date de 1992) rétablir quelques références. Cela a-t-il été fait ? Après cette histoire, Dreyfus (que je ne connaissais pas) a-t-il été définitivement « grillé » ?

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[...] Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants...
Renaud, Mistral gagnant, 1985.

Oui mais il était déjà en fin de carrière. Il a refait la même chose avec un livre sur la Démocratie chrétienne où il s'est contenté d'agrafer les passages concernant ce sujet dans le Cholvy-Hilaire, Histoire de la France religieuse Je ne sais pas en revanche ce qu'est devenu son Nouvelle Clio Rappelons que c'est une collection des plus prestigieuses, qui doit accueillir des références. Merci en tout cas à Jean-Claude pour le lien. Actuellement, FG Dreyfus tient une émission historique sur Radio-Courtoisie. Je pense que c'est un homme cultivé mais débordé et qui a toujours multiplié les engagements, responsabilités, titres et fonctions, or les journées n'ont que 24 heures, d'où la solution du pillage éhonté. C'est affligeant.

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"Denken heisst überschreiten" : Penser signifie faire un pas au-delà. Ernst Bloch (1885-1977)

D'après la notice qui lui est consacrée sur Wikipédia, les PUF ont interrompu leur collaboration avec lui après cette affaire et n'ont pas réédité ce volume de la collection Nouvelle Clio.

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Doit-on en conclure qu'il subsiste une seule et unique version de cet ouvrage portant sur l'Allemagne contemporaine, porteuse de nombreuses traces de plagiat, dans cette collection si prestigieuse ?
C'est scandaleux !

NB: N'est-il pas possible de mettre ce topic dans le forum "Historiographie et épistémologie", où il aurait, à mon sens, plus sa place qu'ici dans l'Agora ?

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[...] Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants...
Renaud, Mistral gagnant, 1985.

J'ai eu sous la main hier cet ouvrage de 1991 de la Nouvelle Clio (par curiosité suite à cette discussion), il est sur les rayonnages de bien des bibliothèques.

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)