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Message Publié : 10 Jan 2011 18:11 
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Salluste
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Inscription : 03 Jan 2010 10:46
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Localisation : Lotharingie
Bonjour à tous

En ce moment je révise mon historiographie. Je me demandais si les historiens de ce forum aimaient en particulier un courant de pensée ou un groupe d'historiens ?
Pour quelles raisons ?

Vous avez le choix :
-Histoire romantique
-Histoire marxiste
-Ecole des annales
-Nouvelle histoire
-Histoire des femmes et des genres
-Histoire des entreprises
-Autre courant

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Message Publié : 10 Jan 2011 21:06 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 21 Fév 2003 9:00
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Localisation : Paris
J'ai envie de dire qu'à partir du moment où on identifie un courant historique fort, c'est qu'on a suffisamment de recul pour avoir un inévitable regard critique sur ce même courant, et donc ne pouvoir s'y identifier.

Je dirais qu'aujourd'hui, on est surtout marqués par une histoire teintée de sociologie à la Bourdieu (après le structuralisme lévi-straussien) ou d'autres sociologues mettant plus l'accent sur l'histoire et l'individu, comme Max Weber.

En tout cas c'est ce dont je me sens le plus proche. Bien que mes références actuelles aillent plutôt chercher du côté des anthropologues du fait économique ou aux formes d'échanges (Sahlins, Malinowski ...), en raison de mon propre travail.

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Dubitando ad veritatem pervenimus
Cicéron, De officiis


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Message Publié : 10 Jan 2011 21:23 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant
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Inscription : 08 Juin 2009 10:56
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Localisation : Limoges
Je suis bien d'accord avec Keikoz ; notre propre travail est forcément teinté à notre insu de notre propre socialisation par exemple. Néanmoins, de manière personnelle, j'ai été très influencé par Pierre Clastre pour son travail sur la guerre et les société primitives que je partage sur bien des points. Au delà, c'est l'ethnologie au sens large ainsi que la sociologie a pris une grande part dans ma pensée historique, fruit des axes de mes recherches.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.


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Message Publié : 11 Jan 2011 0:09 
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Salluste
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Inscription : 03 Jan 2010 10:46
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Localisation : Lotharingie
Je n'ai encore jamais fait de travail historique poussé.
Mais je sais que je préférerais étudier quelque chose comme l'histoire sociale, économiques, religieuse ou politique sur le temps long, car j'aime décrire les évolutions, en trouver les explications par des raisonnements, et car j'aime également les études impliquant l'étude de plusieurs époques différentes.
A ce titre je serais plus proche des annales et peut-être même plus de la nouvelle histoire.

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Message Publié : 11 Jan 2011 0:13 
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Jean Froissart
Jean Froissart

Inscription : 08 Déc 2009 18:21
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Mon avis tout personnel qu'il est.
L'évolution historiographique pour moi est intéressante mais dans le cadre d'un sujet précis : exemple évolution de l'économie et de son étude. En soi l'évolution historiographique pure et sèche ne m'intéresse pas vraiment.
Quant à la proximité avec tel ou tel courant, le fait de choisir tel ou tel directeur a une importance voulue ou non sur son orientation.

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"Il n'y a point de place faible, là où il y a des gens de coeur." Pierre du Terrail

"Qui est le numéro 1 ?
Vous, Numéro 6. " Le Prisonnier


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Message Publié : 11 Jan 2011 0:16 
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Salluste
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Inscription : 03 Jan 2010 10:46
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Localisation : Lotharingie
Polycarpe de M. a écrit :
Mon avis tout personnel qu'il est.
L'évolution historiographique pour moi est intéressante mais dans le cadre d'un sujet précis : exemple évolution de l'économie et de son étude. En soi l'évolution historiographique pure et sèche ne m'intéresse pas vraiment.
Quant à la proximité avec tel ou tel courant, le fait de choisir tel ou tel directeur a une importance voulue ou non sur son orientation.

Vous n'avez pas une préférence quant à une certaine vision de l'étude de l'histoire, en lien avec votre vision même de l'histoire et ses buts ?

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Message Publié : 11 Jan 2011 0:19 
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Jean Froissart
Jean Froissart

Inscription : 08 Déc 2009 18:21
Message(s) : 1303
Ma vision de l'histoire est plurielle et il m'est difficile de séparer, faits sociaux, politiques, religieux, mentalités, économie, car le but de cette discipline scientifique n'est pour moi toujours qu'un : expliquer, et tenter de mettre aux jours les tenants, les aboutissants, la véracité des faits.

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Message Publié : 11 Jan 2011 9:23 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 21 Fév 2003 9:00
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Localisation : Paris
Vindex a écrit :
Mais je sais que je préférerais étudier quelque chose comme l'histoire sociale, économiques, religieuse ou politique sur le temps long, car j'aime décrire les évolutions, en trouver les explications par des raisonnements, et car j'aime également les études impliquant l'étude de plusieurs époques différentes.
A ce titre je serais plus proche des annales et peut-être même plus de la nouvelle histoire.


J'en profite pour signaler une évoution historiographique majeure (qui croise un peu ce que j'ai déjà dit plus haut, mais pas uniquement): le retour à l'événement. Il ne s'agit plus de faire une histoire événementielle telle que la faisait l'école méthodique de la fin du XIX siècle, autrement dit, d'étudier l'événement pour l'événement. Il s'agirait plutôt aujourd'hui d'étudier l'événement en l'inscrivant également dans le temps long, mais aussi en s'intéressant à son mécanisme interne, aux forces qui le traversent, aux enjeux sociologiques, économiques, idéologiques qu'il soulève.

Dans le cadre de ce retour à l'événement on peut signaler plusieurs types de recherches qui ont vu le jour:

- les travaux relevant de la microstoria, telle que pratiquée par Carlo Ginzburg, dans Le fromage et les vers.
- le retour de la biographie, après avoir été honnie pendant des décennies, comme un sous-genre sacrifiant à l'événement, au détriment, justement, du temps long. François Dosse nous disait récemment dans une conférence "Ceux qui faisaient de la biographie avaient honte, devaient avoir honte, rasaient les murs !" Cet ostracisme est désormais terminé. Cf. le Saint Louis, de Jacques Le Goff, un des promoteurs de la Nouvelle histoire précisément, qui contribue à lancer le mouvement.

François Dosse vient de publier un ouvrage sur la question, que je n'ai pas encore eu le temps de lire, mais qui me semble devoir être intéressant: Renaissance de l'événement. L'intérêt de cette nouvelle histoire de l'événementiel, est qu'elle permet de s'intéresser à des champs historiques que l'on n'envisageait, à la suite de l'école des Annales, que sur une perspective longue: histoire économique, histoire des mentalités, histoire religieuse ... Vous pouvez désormais parfaitement travailler sur de l'histoire économique sans faire des tableaux statistiques sur des décennies. Et en mobilisant des modèles sociologiques issus de Max Weber, de Georg Simmel.
Un bon exemple en est un programme de recherche lancé récemment dans le cadre du Lamop (Laboratoire de médiévistique de Paris I) par Régine Le Jan, Geneviève Bührer-Thierry et François Bougard sur la compétition, auquel je participe. Quels mécanismes, stratégies, moyens, les acteurs sociaux mobilisent-ils afin de s'affirmer, obtenir des avantages politiques, économiques ? Comment la compétition permet-elle la reconfiguration des hiérarchies sociales ? On aura alors moyen de revenir sur des faits déjà en soi connus, mais avec de nouvelles perspectives. On est dans une sociologie historique qui s'intéresse aux acteurs, à l'événément, mais certainement pas à l'événement, pour l'événement.

Cela ouvre des perspectives ...

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Message Publié : 11 Jan 2011 10:44 
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Jean-Pierre Vernant
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Inscription : 08 Juin 2009 10:56
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Dans cette même perspective de réhabilitation d'un genre ancien et sur lequel longtemps à pesé l'anathème, l'histoire de la guerre, et pour aller plus loin dans le trait historiographique, l'histoire bataille. C'est un axe de recherche qui est également tombé en désuétude parce qu'il était en quelque sorte le cheval de bataille de l'histoire lavissienne. Or dans la suite de chercheur comme Stephane Audouin-Rouzeau la guerre retrouve une place dans les études historiques en la réinsérant là aussi dans des perspectives plus vastes et plus humaines. Je me rappelle d'une phrase de l'auteur que j'ai cité qui expliquait que la bataille était un instantanée d'une société à un moment donné et que c'est à cause de cette richesse intrinsèque qu'il convient de ne pas la négliger pour comprendre une société.

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Message Publié : 11 Jan 2011 11:57 
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Modérateur Général
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Inscription : 20 Déc 2008 14:01
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Localisation : Bourgogne
Je différencie très lourdement la polémologie ou l'histoire militaire d'une histoire bataille qui n'en est que la caricature dressée, justement, par certains courants historiques pour en décrédibiliser d'autres.

Quelle qu'en soit la raison, ces gens-là ont oublié que l'étude des guerres et de leur histoire - incluant les batailles mais en fait tous les aspects relatifs à la guerre - était déterminante pour les militaires. Comme justement elle ne se limite pas à la bataille ou à tel fait d'armes, c'est en ce qui me concerne une discipline à part entière, qui implique d'avoir des connaissances économiques, sociales, scientifiques, au-delà du seul fait militaire.

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Message Publié : 11 Jan 2011 12:32 
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Jean-Pierre Vernant
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Inscription : 08 Juin 2009 10:56
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Localisation : Limoges
C'est bien normal il me semble, mais pour autant faut-il nier complètement l'évènement en lui-même, lourd également d'enseignement? Et pourtant la confusion histoire de la guerre ou polémologie ont connu un vide sérieux dans bien des aspects avant une date relativement récente. Lorsque Gaston Bouthoul rédigeait sont traité de polémologie on ne peut pas dire qu'il y avait foule pour le suivre. Les ethnologues se bornaient à analyser les sociétés "primitives" dans leurs aspects pacifiques avant que Pierre Clastres fasse de la guerre un élément central. Tout cela pour dire que le paroxysme de la violence humaine a détourné nombre de chercheurs, d'autant que le souvenir de la dernière guerre était encore prégnant. La bataille maintenant est la mise en application de stratégies, de technologie, d'organisations qui prennent place dans une société à un moment donné et dont les structures parfois s'étirent sur des siècles. Prenez l'art de la guerre occidental au sortir du Moyen Âge ; il est impensable pour qui souhaite le comprendre de le couper de la période plus haute où le combattant à cheval tenait clairement le haut du pavé, provoquant une réaction. Or comment la mesurer sans jeter un oeil sur la bataille qui alors traduit de manière tangible cette histoire? C'est pour cela que "l'histoire bataille" telle que la concevait les hommes du XIXe siècle ne peut être satisfaisante. Mais pour autant je ne vois pas pourquoi les dérives anciennes d'une histoire devraient condamner de manière irrémédiable un fait.

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Message Publié : 11 Jan 2011 13:31 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 21 Fév 2003 9:00
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Pédro a écrit :
Dans cette même perspective de réhabilitation d'un genre ancien et sur lequel longtemps à pesé l'anathème, l'histoire de la guerre, et pour aller plus loin dans le trait historiographique, l'histoire bataille. C'est un axe de recherche qui est également tombé en désuétude parce qu'il était en quelque sorte le cheval de bataille de l'histoire lavissienne. Or dans la suite de chercheur comme Stephane Audouin-Rouzeau la guerre retrouve une place dans les études historiques en la réinsérant là aussi dans des perspectives plus vastes et plus humaines. Je me rappelle d'une phrase de l'auteur que j'ai cité qui expliquait que la bataille était un instantanée d'une société à un moment donné et que c'est à cause de cette richesse intrinsèque qu'il convient de ne pas la négliger pour comprendre une société.


Absolument, les recherches développées dans l'entourage de l'École de Péronne sont extrêmement intéressantes. Songeons par exemple à la notion de "culture de guerre". D'ailleurs, en histoire médiévale, nous avons, de la même manière, eu un effort historiographiques sur les questions relatives à la violence ou le conflit.

Vous évoquez Pierre Clastres, concernant les conflits entre groupes. Je ne connais absolument pas. Pouvez-vous nous en dire plus ? Ça m'intéresse (et c'est susceptible de me servir ;) ).

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Message Publié : 11 Jan 2011 17:29 
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Jean-Pierre Vernant
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Inscription : 08 Juin 2009 10:56
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Pierre Clastres a écrit (entre autre) Archéologie de la violence qui a été réédité récemment sous un petit format qui doit être encore disponible en librairie. C'est une étude que je trouve fondamentale et qui reprend les interprétations d'autres chercheurs comme Lévi-Strauss et Leroi-Gourhan en montrant selon quels aspects elles sont d'inopérantes pour évoquer la guerre dans les sociétés primitives. Je l'ai trouvé très stimulant et je regrette de ne pas avoir pu encore me pencher sur ses articles concernant la société contre l'État, reprise certes par des mouvements anarchistes comme idéal, mais qui à n'en pas douter contient là aussi une réflexion abouti sur les sociétés dites primitives.

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Message Publié : 11 Jan 2011 18:53 
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Jules Michelet
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Inscription : 29 Déc 2003 23:28
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Je vous plussoie sur Pierre Clastres : très très stimulant, dommage que cet auteur nous ai quitté prématurément, sa Société contre l'État que j'avais lu suite à une discussion sur ce forum il y a quelques années m'a beaucoup marqué, et contient des pistes très intéressantes pour le travail sur le pouvoir et tous les aspects politiques en général, à cette période je travaillais sur les pratiques diplomatiques antiques et ça m'avait même apporté des pistes de réflexions intéressantes.

Il est vrai que, sans constituer un courant historiographique à proprement parler, cette approche de l'histoire éclairée par des travaux d'anthropologues et de sociologues est très féconde depuis plusieurs années. Max Weber est à mon avis un auteur qu'il est toujours très intéressant de lire (la Sociologie des religions notamment, et son concept d'idéal-type) pour quelqu'un qui est dans la discipline historique, on n'a pas fini d'exploiter les pistes qu'il a lancée. Pareil pour Bourdieu, qui d'ailleurs a beaucoup été marqué par Weber. Récemment Boltanski ouvre de nouvelles pistes, et il travaille avec des historiens parfois.

Personnellement j'aime bien le courant de l'histoire des mentalités et surtout son avatar récent l'histoire des représentations, ou encore l'histoire comparée qui ouvrent des perspectives stimulantes et pour le coup me paraissent vraiment ancrées dans une dimension historique et touchent vraiment aux spécificités de l'histoire (difficulté d'approcher des sociétés passées, impossibilités de tirer des règles historiques, analyse des différentes "voies" suivant lesquelles les sociétés évoluent, etc.) en permettant aux historiens d'affiner leurs outils d'analyse.


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Message Publié : 11 Jan 2011 22:40 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 21 Fév 2003 9:00
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Localisation : Paris
Pédro a écrit :
Pierre Clastres a écrit (entre autre) Archéologie de la violence qui a été réédité récemment sous un petit format qui doit être encore disponible en librairie. C'est une étude que je trouve fondamentale et qui reprend les interprétations d'autres chercheurs comme Lévi-Strauss et Leroi-Gourhan en montrant selon quels aspects elles sont d'inopérantes pour évoquer la guerre dans les sociétés primitives.


Ralala. Mais qu'est-ce qui vous a pris de ne pas m'en parler avant ? ! :mrgreen:

(ma thèse porte sur les pratiques prédatrices dans les sociétés du haut Moyen Âge)

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