Je suis actuellement en deuxième année d'Histoire en Allemagne et j'ai remarqué une chose : les discussions historiographiques sont bien plus présentes dans les cours allemands que français.
L'an dernier, en histoire moderne il n'y a pas eu une seule référence/discussion historiographique et en contemporaine, nous avons du lire Apologie pour l'Histoire de Marc Bloch, avons parlé des Annales, mais ça s'est arrêté là.
Cette année, dans plusieurs cours nous avons parlé des Annales, de Leopold von Ranke, lors d'un TD sur le Long XIXe Siècle nous avons consacré une séance entière à l'étude à la fois de la théorie du Sonderweg et à la fois de nombreux débats et positions qui existent sur le sujet, etc.

Bien évidemment au niveau Master les choses changent, mais je voulais savoir si les autres forumers étant ou ayant été en Licence d'Histoire ont le même sentiment que les étudiants sont peu amenés à faire des recherches historiographiques ou alors si c'est mon expérience personnelle qui est "anormale" ?

Il est vrai qu'au cours de la licence, les différentes approches historiographiques sont très peu développées, parfois même complètement ignorées. En Master en revanche, j'ai eu un cours spécifiquement dédié à l'historiographie, en vue de la préparation des concours (notamment l'ESD).
Au concours en revanche (CAPES/Agrégation) c'est la claque : il faut connaître, pour chaque question, les différents débats historiographiques. C'est très intéressant, mais je regrette que l'on ne les découvre qu'au moment des concours...

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[...] Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants...
Renaud, Mistral gagnant, 1985.

C'est vrai que c'est très intéressant !
J'ai eu l'occasion de rencontrer le directeur de l'UFR d'histoire de Strasbourg lors d'une rencontre professeurs liés plus ou moins directement à ma licence-étudiants la semaine dernière. Lorsqu'avec l'autre étudiant nous avons mentionné cette différence lors de notre "présentation" sur notre premier semestre, il a dit qu'il le regrettait aussi et qu'ils envisageaient le retour d'un cours sur l'historiographie en licence pour la prochaine maquette.

Quand je faisais mes études à Nancy nous avions des cours d'historiographie.

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

Cela date de quand Alfred (si ce n'est pas indiscret ) ?

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[...] Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants...
Renaud, Mistral gagnant, 1985.

A Rennes également, j'ai eu de nombreux cours d'historiographie (de l'Antiquité, au monde contemporain) dès la licence. Après, il est clair que cela devient plus fondamental à partir du master et pour les concours.

Pareil quand je faisais mon DEUG (deuxième année) à Paris IV. En ... 2001, ou là autour.

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Dubitando ad veritatem pervenimus
Cicéron, De officiis

A mon avis cela dépend plus des universités que des pays. J'ai moi aussi suivi en licence un cours d'historiographie ; par contre c'était seulement sur un semestre, autant dire que partir d'Hérodote pour arriver à l'historiographie récente en une douzaine de séances ça m'a semblé assez risible en réalité.

Ce n'était pas en 1ere année, c'est sûr. Etait-ce en 2e ou en 3e... je ne sais plus bien. Donc je dirais vers 2004.

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."