Ce qui redonne de l'espoir.. ou l'inverse. ^^

Deuxième option...

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

En aucun cas populiste ou politique, s'il vous plait... Je passe une part de mon temps à faire recruter et progresser des jeunes cadres dans un grand groupe français. Donc les profils qu'on voit ou pas je les connais bien. Et avec une licence d'Histoire, on peut commencer par trier les factures et encore il y aura des personnes à formation comptable (Bac Pro ou BTS) qui passeront avant. Là est mon seul point sur ce que peut apporter l'Histoire pour démarrer une crrière professionelle, à moins bien sur de lui adjoindre des diplômes mieux reconnus (M2 Gestion, Master d'écoles, IEP...). Et dans ce cas l'Histoire devient un plus.

Bien sur les parcours atypiques restent possibles mais deviennent de plus en plus rares avec le temps. Je connais des membres de direction de banques sans le bac mais ils ont 58 ans.

Deuxièmement j'aurais pu faire la même réponse avec Gayssot, Bérégovoy, Delors ou Monory ; la politique permet à ce genre de profils de se révéler et c'est tant mieux. Je ne parle pas de qui vient d'où dans quel parti : je dis juste que ce parcours là ne représente que lui même et reste très spécifique au monde politique. Et même se dire que l'on va faire une licence d'Histoire pour faire de la politique sans viser ENS, IEP ou l'ENA me parait bien hasardeux.

Mes messages sont justes destinés à éviter les fausses promesses.

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« Étudiez comme si vous deviez vivre toujours ; vivez comme si vous deviez mourir demain. » Isidore de Séville

Peut-être qu'il faut distinguer l'utilité de l'histoire comme matière de l'enseignement, le sujet ( "l'histoire est une discipline qui ne sert à rien" ) , de l'utilité de consacrer uniquement ses études supérieures à l'histoire, qui est autre chose ?

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Mais tous nous avons dissocié l'utilité intellectuelle de l'histoire de ses débouchés professionnels.

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"Si ton labeur est dur et que tes résultats sont maigres, n'oublie pas qu'un jour le chêne a été un gland"

Pas toujours.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Désolé, je vous ai mal compris où plutôt, j'ai suivi la tendance de la discussion. Je ne parlais pas des jeunes embauchés qui vont entrer en entreprise. Je parlais d'hommes politiques qui se retrouvent dans des Conseils d'Administrations d'entreprises privées ou publiques, et là, je sais qu'il y en a pas mal à divers titres. Parfois comme représentants de la société civile, ou d'un territoire. Parfois comme membres à part entière. En ce moment d'élections la lecture des CV peut-être édifiante, surtout quant on s'intéresse aux "cadors".

Un jeune issu d'école avec juste un diplôme d'historien devra montrer une sacrée motivation pour se faire embaucher. Mais quelqu'un qui a 35-40 ans qui est élu, surtout s'il montre de l'ambition, pourra se retrouver dans un organigramme d'une grande entreprise.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Je ne vois pas le rapport. Le licencié d'histoire n'a rien, l'élu a un réseau. Un trou du cul avec un réseau en béton s'en sortira toujours mieux qu'un diplômé qui est seul.

Comme disait Audiard, un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Le rapport, il y a une suite de 3 ou 4 messages qui donnent a penser que seuls les élus de gauche, qui sont accessoirement diplômés en histoire, se sont fait parachutés à des CA. Cela a fait résonance avec des mails qui circulent en se moment à cause de la campagne électorale. Il m'avait semblé opportun de faire une mise au point en disant que :
- 1°) il était faux de prétendre qu'il n'y a que des gens de gauche. Si on fait le total, cela doit être une pratique partagée.
- 2°) il était faux de prétendre que ça ne concerne que le public. De nombreux hommes politiques, diplômés ou non en histoire, siègent à divers titres dans de nombreux conseils d'administrations d'entreprises plus ou moins conséquentes. Il faut croire que ces entreprises y trouvent leur compte. Pour un élu, en dehors du ticket de présence, mais dans de nombreux organismes il n'y en a pas, il est toujours intéressant d'être en amont des décisions et de savoir ce qui se prépare dans sa zone de chalandise. Accessoirement, il me semble qu'un diplôme en histoire peut être utile.

Pas à cause du diplôme, mais du fait qu'on y apprend à hiérarchiser des informations en contact avec les hommes et leur fausse rationalité. D'autres diplômes apportent des connaissances similaires, ce n'est pas spécifique à l'histoire. Je pense qu'un diplômé en histoire qui chercherait une place en dehors d'un cursus d'historien aurait avantage à mettre cela en avant. Mais, il devrait aussi montrer une détermination sans faille a avoir un emploi et a mettre ses compétences au service de son futur employeur.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Le cas d'Hamon dépasse largement ton exemple à finalité professionnelle et n'a finalement aucun rapport (aucune finalité professionnelle à son cours...) Narduccio, à moins que tu me donne le(s) domaine(s) d'expertise dans lesquels il peut intervenir comme un "pro" et les certifications qu'il possède pour cela.

Pour le reste, je ne suis pas naïf - on peut trouver les mêmes cas à droite dans d'autres domaines (comme à l'EPAD par exemple... ) et de manière tout aussi scandaleuse - et mon propos n'avait aucune finalité politicienne. Je trouve seulement qu'on permet n'importe quoi actuellement, alors que des types confirmés auraient été bien plus à même de faire ces cours.
Enfin, le fait qu'il y ait des élus dans les CA des Universités est bien logique et pas neuf, puisque leurs partenaires principaux sont des collectivités terriroriales, dont ils constituent une émanation pour le moins naturelle lorsque des décisions sont à prendre...

Pour finir, je trouve que Jean-Marc donne la bonne conclusion selon Audiard.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

Et quand ils sont tous les deux au bord du gouffre ?