C'est quand meme un peu vrai.L'humain étant multiple, l'histoire ne nous apprend, au final que ce que l'on y cherche.Mieux comprendre ?
Le comment mais pas le pourquoi ; influencé ? J'étais partageux (gauchiste), l'Histoire m'y conforte quotidiennement.
Donc finalement,j'en fais mais ne suis pas dupe.
Après, faut pas rever, il y a un aspect "docte" aux yeux du public qui est interessant socialement (comme pour les scientifiques).
Pour la curiosité, je suis d'accord.Au dessus de tout, elle m'a offert une rigeur.
Bien à vous.

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et tout le reste n'est que littérature

Les évènement sont effectivement passés et ne se reproduiront plus à l'identique.
C'est la méthode qui est contemporaine et s'applique dans tous les domaines.
Quelles sont les conséquences d'un évènement particulier ? Comment a-t'on interprété ces évènements ?

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Omnia disce, videbis postea nihil esse superfluum

Et le sport à quoi sert-il ?
D'autant qu'on paye les pousseurs de ballon une fortune....

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La meilleure partie de l'humanité ne périra pas; elle migrera d'étoile en étoile au fur et à mesure que celles ci s'éteignent. Ainsi, la vie ne connaitra pas de fin. Le perfectionnement de l'humanité sera permanent.

Konstantin TSIOLKOVSKI
Rêves de la Terre et du Ciel

merci beaucoup de vos messages, ils démontrent que vous êtes intéressés par la problématique.
cependant, plus précisément encore, que répondre à des gens qui disent
"quel intérêt de savoir de quand à quand s'est déroulée la guerre de Cent ans?"
"quel intérêt de savoir que la bataille d'Eylau a eu lieu en 1807? Qu'est-ce la connaissance de cet événement peut m'apporter à moi, citoyen français de quarante ans?"
que répondre à ces questions?
merci encore

Cela revient à poser la question à quoi sert la culture générale, qui n'est utile à rien, si ce n'est la satisfaction de la connaissance.

A quoi sert de lire Proust ou Balzac, à quoi sert de connaitre un peu d'astronomie, à quoi sert de connaître de la biologie quand ce n'est pas son métier. Après tout, ça ne sert à rien si ce n'est sa curiosité, de savoir d'où on vient, comment on est fait, quel est notre univers. Des riens qui font le propre de l'être humain.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Il me semble qu'il convient de demander à celui qui pose la question a quoi servent ses passions, ses simples distractions, son travail... On en revient invariablement à se rendre compte que finalement bien peu de choses sont vraiment "utiles" avec une telle façon de voir le monde. Un monde morne, inintéressant qui pose une autre question fondamentale : a quoi cela sert de vivre dès lors où on ne trouve aucune satisfaction intellectuelle, ludique, affective...?

En somme connaitre les tribulations de Napoléon, les velléités expansionnistes de César, les moeurs de table des Brugeois du XVe siècle apporte la satisfaction à celui que cela intéresse. Cela lui procure une stimulation intellectuelle, lui construit un passé, l'invite à voir le monde autrement que dans ses habitudes mentales... et j'en passe.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

nulle ignorance n'est utile disait...Euh, qui déjà ?

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et tout le reste n'est que littérature

A quoi sert l'histoire ? Franchement, j'en sais rien. Mais, je peux répondre à une question annexe, à quoi me sert de discuter de sujets historiques avec des gens qui en sont passionnés et pas toujours du même avis que moi.

Je constate, dans ma vie professionnelle de tout les jours, le bienfait de la participation à nos échanges. Je sais chercher de l'info dans un tas de documents. Je sais en faire la synthèse. Je sais présenter cette synthèse. Et surtout, je sais présenter mes idées de manière à ce que leur pertinence soit mise en avant. Et pourtant, je ne travaille pas dans un secteur historique, mais un secteur industriel. Alors, l'histoire a été le support qui m'a permit d'échanger avec des inconnus. J'ai 2 passions : l'histoire et les sciences (enfin 3 avec la guitare, plus la lecture ....). Les sciences donnent souvent des discussions plus rigoureuses et plus compliquées. Souvent, le résultat au bout est qu'il y en a un qui a raison et l'autre qui a tort. L'histoire c'est à la fois plus simple et plus compliqué, parce que ça s'applique à l'homme qui est un autre irrationnel qui se rêve rationnel. Et on voit une évolution qui permet des échanges plus fructueux. On peut y participer à divers niveaux.

Alors, à quoi sert la culture ? Quelle soit historique, scientifique, générale, ... A rien, mais comme tout ce qui ne sert à rien, il est indispensable d'en avoir.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Pour les dates de la guerre de Cent ans : cela ne sert que pour gagner à un jeu télévisé ou de plateau.
Mais il ne faut pas s'arrêter là. Les dates servent à identifier ce qui c'est passé avant et donc identifier les évènements qui déclencheront cette guerre. La date de fin permettra également d'identifier les conséquences de cette guerre. Ce n'est toujours pas suffisant. La guerre de Cent ans a toujours un impact sur notre vie actuelle et sans doute future. On peut penser à l'usage de l'image de Jeanne d'Arc, aux arguments sur "l'identité française", ou l'identité anglaise...
On doit alors aussi s'intérerresser aux historiens et politiciens du XIXème.
Les dates de la guerre de Cent ans ne sont alors qu'un outil de base comme l'alphabet, l'orthographe, les chiffres. D'ailleurs les chiffres et les lettres sont également un jeu tout aussi inutile.

Pour la bataille d'Eylau, j'en n'ai jamais entendu parler ;-) je vais donc de ce pas chercher un début de réponse dans wikipedia. Si cette date est encore connue c'est quelle doit bien avoir un intérêt

EDIT : d'après wikipedia, je ne connais pas Eylau parce que je n'aime pas Balzac

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Omnia disce, videbis postea nihil esse superfluum

MAIS en dépit de toutes ces réponses très intéressantes, je pose à nouveau une question:
- certains diplômés en histoire déclarent à des jeunes: "on regrette d'avoir fait des études d'histoire, parce que ça ne nourrit pas son homme."
concrètement, hormis l'enseignement, peut-on faire sa vie avec l'histoire?
bonne soirée

Guide conférencier par exemple.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

La connaissance de l'histoire sert à savoir que les historiens n'ont jamais fait fortune.

Il faut tout de même relever une chose importante, c'est que la concurence est rude car rien n'empêche n'importe qui de lire jusqu'à en savoir plus qu'un historien diplômé sur un sujet donné. Cela dit, il est bien clair que pratiquement le seul débouché pour rester totalement dans l'histoire c'est l'enseignement mais il me semble qu'un historien doit pouvoir se lancer dans le journalisme, ce qui arrive souvent.

Mais la connaissance en histoire est plus que de la culture, c'est un outil politique important car c'est dans l'histoire ou l'on trouvera telle ou telle situation et son aboutissement et cela permettra au politicien d'agir en conséquence. Si j'étais responsable d'un parti j'organiserai des cours d'histoire pour les membres.

néanmoins, certains réussissent à faire sciences po après des études d'histoire... ou l'école des chartes, ou passent les concours de bibliothécaire.
Même pour rentrer à l'Ena, il existe une épreuve d'histoire.

Voici quelques hommes politiques qui ont été agrégés d'histoire :
Georges Bidault, Pierre Brossolette et Louis Joxe (promotion 1925 exceptionnelle), Jean Poperen (1947), Louis Mermaz (195?), Jean-Noël Jeanneney (1965), Roger Karoutchi (1974), Laurent Wauquiez (1997). Il y en a d'autres évidemment.

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"Denken heisst überschreiten" : Penser signifie faire un pas au-delà. Ernst Bloch (1885-1977)