Adulith a écrit :
Pour tout ce qui concerne l'étude des régions francophones, j'espère quand même que les historiens qui s'y intéressent arrivent à lire en Français. Les sujets transversaux sont plus problématiques à ce niveau. Un étudiant/historien américain, péruvien ou japonais qui veut travailler sur la Révolution française, la Troisième République ou le Québec doit nécessairement lire le Français. Pour ces gens, inutile d'écrire en Anglais. A moins d'être ambitieux justement et de s'adresser à des couches plus larges, y compris les étudiants qui ne se focalisent nécessairement pas sur ces questions.
Nous bloquons toujours sur le même point.
Un étudiant s'intéressant aux questions historiques françaises doit pouvoir
lire le Français ; c'est un pré-requis.
Si ce même étudiant décide, maintenant, de publier un travail universitaire ou un article dans une revue historique sur ces recherches et sur l'histoire française, il aurait plus intérêt à l'
écrire en Anglais. Ceci parce que, premièrement, cette langue lui est plus facilement accessible (langue natale ou langue moins difficile à approcher) ; secondement, cette langue lui permettra d'être lu par des anglophiles et par les francophiles (qui auront un intérêt pour la question et chercheront à traduire son travail).