Bonsoir,
L. VLPIVS POLLEX a écrit :
Pour nous, passionnés, l'utilité de l' Histoire est une évidence.
Ce distingo entre les purs passionnés et les autres devient lassant, avec tout ce que ceci peut trimballer de casseroles pensées suscitées, subodorées, virtuelles, attribuées, de concierge, de zinc et autres.
J'aime l'Histoire. Je n'en suis pas "
passionné", pas comme on entend le mot "passion" dont je vois un unique objet -quel qu'il soit- de l'affect et non de la raison.
Laissons un peu les sous-entendus à ceux qui sous-entendent : ceci ne date pas d'aujourd'hui et nous survivra. S'ils sont connus depuis longtemps, ils n'en sont que plus détectables : où donc est le problème ?
Point n'est besoin d'une élite formatée pour nous orienter vers la détection des orientations évidentes, pas même distillées. Ce n'est pas un mal français peu s'en faut. D'autant plus que pour les nuances, nous ne sommes guère habitués.
J'ai l'impression que soudain, des personnes "
bien intentionnées" (?) se charge de prévenir une horde d'imbéciles en renouvelant à chaque post, la parabole du bon berger ou encore du tri du blé et de l'ivraie, des fois que...
Ceci me gêne car il apparait que de crainte ou de "
dégoût", d'aucuns en arrivent à faire de la rétention de savoir : des fois que ce serait mal interprétés voire carrément : "...
mais comme il existe une minorité de tordus, alors je me retire et tant pis pour ceux que le sujet X ou Y intéresse...". J'ignorais que la passion allait de paire avec la suffisance, du coup la passion devient un calvaire.
"
Pour nous..." : nous sommes sur un forum, bien au chaud derrière des pseudonymes et rien ne m'assure que vous même avez peut-être un double discours ?
Citer :
Reste le recrutement de ceux, qu'il faut aider à entrer dans l'truc, aiguillonnés qu'ils sont souvent par la quête de leurs propres origines (nouveau travers), donc de l' Histoire !
Je trouve le langage très approprié pour ce que vous semblez détester : l'orientation.
Recrutement, ceux qu'ils faut aider (cooptation) dans l'truc, quête, origines propres (il y en aurait d'autres...), les travers (vus par une élite et invisibles à une majorité d'abrutis) donc de l'histoire. Conclusion curieuse, étonnante pour qui se veut neutre.
"...
ils sont aiguillonnés par la quête de leurs propres origines..." C'est une question existentielle et non d'histoire. Faut-il conclure que la quête d'existentiel de chacun si elle n'est pas validée par d'autres est un travers historique dévié de sous-entendus que seule l'ouïe de certains perçoivent ? On en arrive à n'importe quoi. A se méfier du moindre mot, à attribuer à l'autre des idées,voire à transférer les nôtres et nous arrivons à pouvoir faire des parallèles avec des périodes de notre histoire qui ne furent pas des plus glorieuses.
Nous n'avons nul besoin de ces nouveaux bergers qui initie une pensée unique dès fois que... De plus c'est liberticide alors ceci met un peu à mal les valeurs brandies.
Il semble que nous ne pouvons plus penser sans l'aval d'un tel ou d'un tel, on en arrive à chercher une justification à attendre la caution, à perdre toute notion justement d'identité dans la pensée parce-que sous une humilité (feinte ?) certains se sentent Caton et censurent de par un statut que nous même leur accordons. C'est donc ceci : nous choisissons nos entraves et nos maîtres ? Etrange pour qui souhaite ne pas être "
orienté", étrange acceptation aussi pour ceux qui se disent craintifs d'une orientation de quelques uns facilement bluffés.
A force de vouloir passer pour "plus blanc que blanc" (on peut encore le dire sans choquer ?), d'entrer dans une recherche constante et forcenée du "
traquenard politique et tordu aux idéaux nauséabonds", au final je me demande à qui ceci sert le plus...
On dirait du mauvais Hallier.